Excellence Monsieur le Ministre de l’Environnement de l’Habitat et de l’Urbanisme,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Ministres en charge de l’Environnement du Burkina Faso, du Niger et du Togo,
Madame l’Ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union Européenne au Bénin,
Messieurs les représentants de la Délégation Régionale de l’Union Européenne,
Monsieur le Représentant du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM),
Monsieur le représentant de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA),
Monsieur le Représentant du l’Union Mondiale pour la conservation de la Nature (UICN),
Mesdames et Messieurs les représentants des institutions partenaires techniques et financiers intervenant dans le complexe WAPO,
Chers Collègues Représentants du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) du Burkina Faso et du Niger,
Monsieur le Représentant du Bureau des Nations unies pour les Services d’Appui aux Projets (UNOPS),
Messieurs les Maires des Communes riveraines du Complexe WAP,
Messieurs les coordonnateurs des équipes régionales et pays des projets WAP et PAPE,
Mesdames et Messieurs les cadres techniques et Directeurs des ministères et des administrations en charge de la gestion des forêts et de la faune du Burkina Faso, du Niger et du Bénin,
Mesdames et Messieurs, les responsables d’ONG et des Organisations communautaires de Base, partenaires du projet,
Mesdames et Messieurs chers participants,
Avant tout propos, permettez-moi de vous souhaiter d’abord en mon nom et au mon de mes autres collègues du Niger et du Burkina Faso la bienvenue au Bénin. C’est un plaisir pour moi de prendre part à cette session double du Comité Technique Scientifique (CTS) et du Conseil Ministériel (CM) de l’année 2013.
Tout comme l’éducation et la santé, la préservation de l’environnement en général, la biodiversité en particulier est un acte essentiel de développement durable. Les inquiétudes persistent, les évaluations successives faisant état d’un rapide déclin de la biodiversité surtout dans le contexte actuel des changements climatiques. Selon le rapport de mi-étape d'une étude consacrée à l’économie des écosystèmes et de la biodiversité, ces dernières décennies, une érosion de la biodiversité a été observée presque partout. Et, plus de la moitié de la surface habitable de la planète a été modifiée de façon significative par l'espèce humaine.
La plupart des scientifiques pensent que le taux actuel d'extinction est plus élevé et plus rapide qu'il ne l'a jamais été dans les temps passés. Chaque année, entre 17 000 et 100 000 espèces disparaissent de notre planète, et un cinquième de toutes les espèces vivantes pourrait disparaître d’ici l’an 2030. C’est ce qui justifie les actions des projets à l’intérieur et autour du complexe WAPO qui nous réunissent ce jour.
Nous devons donc nous réjouir de l’existence dans la sous-région, de ce complexe WAPO, qui abrite la quasi-totalité des espèces de grands mammifères de carnivores, d’oiseaux etc. de la savane soudanaise d’Afrique de l’ouest et qui mérite d’être géré selon une démarche et des approches harmonisées au niveau régional.
C’est pourquoi je félicite toutes les administrations des pays et les institutions qui œuvrent pour la dynamisation des cadres de concertation au niveau régional comme le Comité Technique Scientifique (CTS) et le Conseil Ministériel (CM).
Les sessions du Comité Technique Scientifique (CTS) et du Conseil Ministériel (CM) de cette année 2013, permettront aux pays et aux partenaires du complexe WAPO d’évaluer les acquis à 2012 des interventions, partager les perspectives 2013, rechercher les approches pour renforcer la synergie dans les actions et les approches d’intervention pour une meilleure atteinte des objectifs de conservation et de gestion durables des différentes aires protégées du complexe WAPO.
Ces assises pour ma part permettront une fois encore à toutes les parties prenantes de parcourir leur rôle, leurs fonctions et leurs responsabilités au sein des structures de décision et de gestion des programmes WAP et PAPE, en ce qui concerne la mise en œuvre des activités, l’élaboration de rapports, la communication et les mécanismes de résolution des conflits. C’est pourquoi, je voudrais saluer la présence dans cette salle des représentants des communautés bénéficiaires, aux côtés d’éminents spécialistes de la protection de la biodiversité.
Je voudrais donc vous inviter comme à l’accoutumée, à mener des analyses approfondies des acquis et perspectives afin de formuler des recommandations idoines qui permettront au Conseil Ministériel de définir les orientations et stratégies conséquentes pour une gestion harmonisée des ressources du complexe.
Je souhaite à tous les acteurs techniques et communautaires un partenariat itératif et interactif renforcé pour la mise en œuvre réussie des activités des présents programmes.
Je souhaite qu’il soit également examiné les préoccupations de mobilisation des ressources en vue d’approches de solutions concertées tournées d’abord vers les Etats et ensuite à l’endroit des Partenaires Techniques et Financiers.
Convaincu que votre engagement pour la préservation des écosystèmes du complexe WAPO permettra d’aboutir à une démarche consensuelle régionale de gestion et d’intervention, je voudrais souhaiter à chacun de vous de très bons moments de travail et un agréable séjour au Bénin.
Vive la coopération internationale,
Vive la coopération régionale au service de conservation et de la gestion durable de la biodiversité ;
Je vous remercie