La pauvreté est davantage un phénomène rural, bien que des conditions difficiles de vie prévalent dans certains centres urbains.
Agences leaders : PNUD, FAO
Autres agences impliquées : BIT, ONUDI, UNICEF, UNFPA, ONUSIDA, PAM, UNCDF
Les produits du SNU pour la réalisation de l’Effet 1 :
- Les jeunes et les femmes ont davantage de capacités, compétences et facilités d’installation pour l’auto-emploi et l’entrepreneuriat agricole, la mise en œuvre de micro, petite et moyenne entreprises en milieu rural et périurbain
- Le Gouvernement, les collectivités locales et les Organisation de la Société Civile ont des capacités accrues pour mettre en place un environnement propice à l’émergence et au développement de la micro-entreprise et PME/PMI et à la création d’emplois décents
- Les institutions nationales et locales, les populations pauvres et les groupes vulnérables disposent de capacités accrues pour améliorer la production agricole, pastorale et halieutique
- Les populations pauvres, notamment les groupes vulnérables disposent de capacités accrues (filets de protection sociale, transfert des revenus, techniques et technologies appropriés) pour assurer leur sécurité alimentaire et accéder au marché.
Situation: 35,2% de béninois vivant en- dessous du seuil de pauvreté. La pauvreté est davantage un phénomène rural, bien que des conditions difficiles de vie prévalent dans certains centres urbains. Selon l’Analyse Globale de la Vulnérabilité et de la Sécurité Alimentaire (AGVSA 2013), 23% des ménages du Bénin ont une consommation alimentaire pauvre/limite. Le pourcentage de ménages ayant une consommation alimentaire pauvre/limite est beaucoup plus élevé dans les zones rurales (30%) que dans les zones urbaines (15%). La même étude révèle que 11% des ménages sont en insécurité alimentaire selon le score synthétique de la sécurité alimentaire. Cela est causé par : une faiblesse de la croissance économique malgré le timide progrès réalisé au cours de ces dernières années (4,5% entre 2006 et 2008 ; 2,6% en 2010 ; 3,2% en 2011 et 5,4% en 2012) ; l’accès des populations aux fruits de la croissance reste faible et inéquitable du fait, entre autres, de l’absence d’emploi qui est un des canaux majeurs de la distribution des revenus engendrés par la croissance. Le secteur agricole tarde à se moderniser et à se diversifier pour permettre un accroissement durable des revenus pour les 70% de la population active qui y sont employés et contribuer ainsi à la réduction de la pauvreté. D’autres contraintes majeures portent sur l’accès limité des producteurs aux intrants spécifiques notamment les engrais pour les produits vivriers, le faible accès des femmes aux facteurs de production, l’insuffisances des semences de bonne qualité, la faible organisation des filières de production végétale, animale et halieutique, et la faiblesse des infrastructures post-récoltes (stockage, conservation, transformation, etc.).
Au cours de l’année 2014, près de 3,047 millions de dollars US ont été engagés pour la réalisation de l’effet 1 au cours de l’année 2014 pour une prévision de ressources de 16,23 millions de dollars US, soit un taux de réalisation de 19%.
Pour plus d’information, consultez l’UNDAF 2014-2018.