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14 mars 2023
Au Bénin, les Nations Unies et le Gouvernement signent le Cadre de Coopération pour le Développement Durable 2023-2026
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Les objectifs de développement durable au Bénin
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Bénin:
Histoire
21 septembre 2022
Prendre un nouveau départ dans la vie
Dans beaucoup de régions du monde, les filles, les adolescent(e)s, les jeunes handicapés, les jeunes issus de communautés rurales et les jeunes en situation de vulnérabilité continuent à souffrir des effets de la pauvreté, de l’instabilité, du dérèglement climatique et de la pandémie de COVID-19. Il est donc plus indispensable que jamais de les aider à acquérir les compétences techniques et professionnelles qui leur permettront d’accéder plus facilement au marché du travail.
C’est ce que s’emploie à faire l'équipe de l’ONU au Bénin sous la direction du Coordonnateur résident Salvator Niyonzima, comme le montre ce récit.
Sans formation, l’espoir de réaliser ses rêves reste mince
"J’ai quitté l’école à l’âge de dix ans. Je concassais des pierres pour subvenir à mes besoins et à ceux de mes quatre frères et sœurs", a expliqué Émile, 15 ans, au Coordonnateur résident Salvator Niyonzima, venu en visite en mars 2022 à Natitingou, une commune du département de l’Atacora, dans le nord-ouest du Bénin, accompagné de représentants de l’UNICEF, de l’UNFPA, du PAM et de l’OMS.
Émile a abandonné l’école au niveau du cours préparatoire après le décès de sa mère. Son père ayant renoncé à prendre en charge ses enfants, le jeune garçon a dû subvenir tout seul aux besoins de la fratrie en travaillant pendant cinq ans dans des carrières de concassage de pierres avec, pour seul soutien, l’aide occasionnelle d’un de ses oncles.
Il avait prévu de se rendre au Nigéria pour y travailler comme ouvrier agricole, à défaut de pouvoir financer sa passion : la mécanique. Il se préparait donc à quitter ses proches à contrecœur, lorsqu’un jour, il croisa la route d’un des bénéficiaires d’un projet de l’UNICEF baptisé "PReCoV" (*).
Cette rencontre a changé sa vie. Après s’être inscrit auprès d’une association locale en charge de la mise en œuvre du projet, Émile a pu suivre une formation chez un maître mécanicien-automobile, bénéficier de la prise en charge de ses frais de formation et se voir offrir un blouson et une paire de chaussures adaptées, indispensables pour mener à bien son apprentissage.
"Je suis content de mon apprentissage. J’ai toujours rêvé de devenir mécanicien. Dès l’obtention de mon diplôme, d’ici quatre ans, j’ouvrirai mon propre garage à Natitingou", s’est félicité Émile, le sourire aux lèvres.
Diplômés et au chômage : un paradoxe qui touche de nombreux jeunes
"J’ai enfin pu réaliser mon rêve !" s’est exclamée Clarisse, 23 ans, originaire de Natitingou elle aussi, en racontant son expérience du projet PReCoV à M. Niyonzima.
Malgré un diplôme en agronomie, Clarisse est restée au chômage pendant trois longues années et a fini par perdre tout espoir de trouver un emploi.
"Après ma formation en agronomie, je n’avais personne pour m’aider à réaliser mes rêves. Je passais mes journées à ne rien faire jusqu’au jour où j’ai entendu parler à la radio du projet PReCoV pour l’insertion des jeunes", a relaté la jeune femme.
Clarisse a déposé sa candidature et a été retenue. Elle a ainsi pu suivre des cours sur la gestion financière et les activités génératrices de revenus et a reçu une aide financière d’environ 125 US dollars qui lui a permis de lancer un élevage de volailles.
"Mon rêve, c’est de pouvoir fournir des produits bio et satisfaire la demande en protéines animales dans ma localité, car l’offre, à l’heure actuelle, n’est pas suffisante pour répondre aux besoins", a confié la jeune entrepreneuse.
Dans quelques années, Clarisse pourra peut-être même approvisionner les écoles locales de l’Atacora en volailles, en partenariat avec le PAM, qui travaille à renforcer la sécurité alimentaire au Bénin à travers des programmes pour cantines scolaires.
Saisissant l'occasion de la présence de la délégation onusienne pour s'adresser aux autres filles béninoises et à leurs parents, la jeune femme a lancé un appel :
"Aux autres filles qui m’écoutent, je voudrais dire : armez-vous de courage ! Même si vous manquez de moyens, ne vous découragez pas. Battez-vous et montrez qu’une fille peut réussir. Et à tous les parents qui refusent de scolariser leurs filles, je voudrais montrer de quoi nous, les filles, nous sommes capables quand on nous donne accès aux mêmes chances qu’aux garçons".
L’ONU mobilisée sur le terrain pour la réintégration économique et sociale des jeunes
Saluant la combattivité d'Émile et de Clarisse, M. Niyonzima a assuré : "L’ONU sera toujours présente pour appuyer et encourager ce genre d’initiatives. La synergie d’actions entre l’ONU et ses partenaires permettra de sortir des milliers de jeunes filles et garçons de situations difficiles, pour leur autonomisation".
"Dans un pays où deux personnes sur trois ont moins de 25 ans, renforcer la résilience des jeunes face aux chocs et aux risques est essentiel, non seulement pour contribuer au développement du pays mais aussi pour permettre à chaque enfant et jeune de faire valoir ses droits et de vivre en sécurité et dans la dignité ", a commenté pour sa part Djanabou Mahondé, Représentante de l'UNICEF au Bénin.
Plus de 7.360 jeunes et adolescents(e)s bénéficient des activités du projet PReCoV. Grâce notamment à des formations, à des stages et à des aides financières, ces jeunes pourront acquérir l’autonomie qui leur permettra de réaliser leur potentiel et de se sentir socialement intégrés.
Mais le projet PreCov va au-delà de l’objectif d’autonomisation économique. Il permet aussi, dans plus de 212 villages, de mobiliser des milliers d’enfants, d’adolescent(e)s, de jeunes et de parents, ainsi que des centaines de leaders religieux et traditionnels et plusieurs radios communautaires pour promouvoir l’éducation des filles, lutter contre les violences faites aux enfants et préserver la paix et la cohésion sociale.
"La visite conjointe que nous avons effectuée dans le nord du Bénin, la première depuis ma prise de fonctions, nous a permis d’échanger sur les défis actuels, notamment sociaux et sécuritaires, avec les autorités locales, les populations et les organisations de la société civile. Cela nous a également donné l’opportunité de mesurer l’impact de la présence opérationnelle de l’ONU sur le terrain et de nous assurer que personne n’est laissé de côté", a déclaré Mr. Niyonzima lors de la visite.
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(*)Lancé en 2021, le projet "Renforcement des compétences de vie des enfants et des adolescents, réintégration socio-économique des jeunes et promotion de la paix et de la cohésion sociale dans le département de l’Atacora" (PReCoV) promeut la résilience et la réinsertion socioéconomique des jeunes sans formation et des jeunes diplômés sans emploi. Il est mis en œuvre par l’UNICEF en collaboration avec les autorités locales et l’ONG Educo Bénin, grâce au soutien du Gouvernement du Japon.
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Histoire
06 mai 2022
Soutien à l'économie locale dans le Bénin de l'après-COVID: une solution numérique au service des micro-entrepreneurs et des petits exploitants agricoles
Anne Owa est une vendeuse de nourriture bien connue des habitants de Boukoumbé, une localité du nord-ouest du Bénin. Elle ne dispose pas de compte bancaire et ne parvient pas à faire des économies sur ses revenus : son mari lui vole régulièrement l’argent qu’elle cache sous un lit ou dans ses pagnes.
"Mon mari sait où je cache mon argent. Il m’en emprunte régulièrement et ne me rembourse jamais. Mes enfants me volent eux aussi. Avec la formation que je viens de suivre sur la gestion financière et l’épargne, je vais pouvoir mettre mon argent sur Mobile Money et j’aurai la paix", explique-t-elle, l’air soulagé et déterminé.
Le service Mobile Money dont parle Anne a été développé par des entreprises de téléphonie mobile habilitées à distribuer de la monnaie électronique au Bénin. Il permet de payer des factures, de déposer ou retirer de l’argent et d’effectuer des virements facilement et en toute sécurité, le tout à l’aide d’un téléphone portable.
Comme Anne, beaucoup de femmes et de jeunes au Bénin ont monté une petite affaire ou exploitent un petit terrain agricole pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, mais ne disposent pas d’un compte bancaire pour investir et développer leur activité grâce à la réalisation de virements, à la contraction de prêts ou à la gestion de leur épargne.
La situation économique de ces personnes déjà vulnérables s’est encore aggravée avec la crise de la COVID-19, qui les a poussées à stopper leur activité, révélant la nécessité pour les pouvoirs publics d’investir urgemment dans des programmes locaux de renforcement de la résilience moyennant des solutions numériques, qui sont apparues comme un outil efficace pour assurer la continuité des activités productives et commerciales de ces populations.
Mieux armés pour se relever de la crise de la COVID-19 : un projet pour accroître la résilience des plus vulnérables
C’est dans ce contexte que l’ONU a financé un projet destiné à former pendant un an des milliers de micros/petits entrepreneurs et de petits exploitants agricoles à l’utilisation de solutions numériques, à la création d’entreprise et à la gestion financière, dans l’optique de les aider à développer leur affaire, à continuer à générer des bénéfices et à préserver les emplois qu’ils ont créés.
Les formations assurées dans ce cadre se déroulent dans dix localités béninoises frontalières à fort potentiel : Nikki, Kalalé, Boukoumbé, Glazoué, Avrankou, Aplahoué, Grand Popo, Zagnanado, Bassila et Kétou.
Des solutions numériques qui changent le quotidien
Des gestes aussi courants que celui qui consiste à retirer des billets dans un distributeur automatique ou à faire un virement au guichet d’une banque ne sont pas une évidence pour les personnes démunies, qui ne peuvent pas engager de frais pour ouvrir un compte bancaire, n’ont pas toujours accès à un moyen de transport abordable pour se rendre à la banque, ou ont des contraintes qui réduisent le temps dont elles disposent pour faire les démarches nécessaires.
Aujourd’hui, Sossavi Kodjo, un cultivateur de Grand-Popo, une commune du sud du Bénin, est très content de pouvoir utiliser le service Mobile Money pour contourner ces difficultés :
"J’utilise Mobile Money pour envoyer de l’argent à mes enfants à Cotonou. Cela m’évite de faire le déplacement. J’économise en temps et argent".
Dans la même commune, Denise Mensah, une vendeuse de noix de palme et d’huile de palme, n’a plus à se faire de soucis. Après chaque journée de travail, elle dépose sa recette sur son compte Mobile Money et retire de l’argent en cas de besoin, via son téléphone portable, une nouvelle habitude qui lui était jusqu’ici complètement étrangère.
Sécurisation des outils numériques : l’autre facteur de succès des stratégies de relèvement post-COVID-19
Mais le recours à un service numérique pour la gestion de ses comptes, de sa trésorerie et de ses transactions financières est une solution qui ne va pas de soi. Lorsqu’on est un petit exploitant agricole pour qui chaque fruit ou légume récolté compte, ou un micro-entrepreneur sans expérience qui doit surmonter une multitude d’obstacles pour développer l'entreprise dont il dépend pour survivre, on fait nécessairement très attention à préserver le capital qu’on a construit.
C’est cette vulnérabilité qui explique en partie la réticence de certains petits producteurs et commerçants à se servir des outils numériques dans le cadre de leur activité. Méconnaissance du mécanisme de réalisation des transactions à l’aide d’un téléphone portable, fausses informations générant la crainte de voir ses fonds se volatiliser en cas de perte de son téléphone, ou encore crainte des conséquences potentielles d’un vol de code personnel : voilà autant de sources d’inquiétude qui freinent l’adoption de solutions numériques de soutien au développement dans certaines localités du Bénin.
C’est la raison pour laquelle les formations dispensées dans le cadre du projet de l’ONU mettent autant l’accent sur le numérique - à travers le service Mobile Money - parallèlement aux cours sur l’entreprenariat et la gestion financière.
Les personnels qui assurent ces formations observent d’ailleurs, pour leur plus grande satisfaction, qu’à chaque fois qu’ils apportent des réponses aux questions que leur posent les participants sur la sécurité du service Mobile Money, ceux-ci font preuve d’un enthousiasme immédiat car ils comprennent vite que ce service va leur permettre au contraire de protéger leurs avoirs et d’en optimiser la gestion.
"Je ne savais pas que mon portable pouvait améliorer mes activités économiques et me permettre de mieux gérer mes revenus", s’est réjouie une participante à l’issue d’une formation organisée à Boukoumbé.
Dans toutes les communes où se déroulent ces formations, l’engouement pour l’acquisition de nouvelles compétences entrepreneuriales, financières et numériques est palpable. Et pour cause : les participants savent que ces compétences vont leur permettre de regagner confiance en l’avenir et en leur capacité à devenir ou à redevenir financièrement indépendants.
Article écrit par Elsie Assogba, du Bureau du PNUD au Bénin, et Yézaël Adoukonou, du Bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies au Bénin, avec l’appui éditorial du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement (BCAD).
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Histoire
28 avril 2022
Le Gouvernement lance le Projet de Promotion du sel local Xwlajè dans la zone côtière au Bénin
Le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, Monsieur Modeste T. Kérékou a procédé le jeudi 17 mars 2022 à l’hôtel Les Célébrités de Ouidah au lancement officiel du Projet de Promotion du sel local Xwlajè dans la zone côtière au Bénin (ProSel).
La cérémonie de lancement a eu lieu en présence du Maire de la commune de Ouidah, de Mesdames les Ambassadeurs d’Afrique du Sud et du Brésil et du Consul honoraire de l’Inde, du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin, du Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Bénin et des femmes productrices du sel.
En effet, la production annuelle de sel artisanale est estimée 4000 tonnes dans la zone lagunaire du Sud-ouest du Bénin. Cette importante production, obtenue essentiellement par chauffage au bois, est faite au prix d’une importante utilisation de bois de mangrove estimée annuellement à 20.000 m3. La qualité et le conditionnement du sel local pour une meilleure compétitivité restent à améliorer et nécessitent la disponibilité des équipements adéquats et des aménagements des sites en fonction des critères et normes applicables.
Dans le but d’une part de renforcer les capacités des femmes productrices de sel avec des techniques semi-modernes et d’autre part, d’améliorer la qualité et la quantité du sel produit tout en renforçant leur compétitivité sur le marché, le Gouvernement du Bénin a initié ProSel avec l’appui du PNUD et des partenaires du Fonds IBAS (Inde, Brésil, Afrique du SUD).
Pour le Ministre Modeste Kérékou, ProSel est l'un des projets du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG 2021-2026). "Il est la réponse du Gouvernement pour moderniser le mode de production et de commercialisation du sel local".
« La promotion de l’entreprenariat à travers la jeunesse et l’autonomisation de la femme sont au centre des actions prévues dans le cadre du présent projet. Nous comptons sur l’engagement et la détermination de tous à faire de ce projet un succès dans la lutte intégrée contre les changements climatiques, la préservation de la mangrove site RAMSAR 1017, la pauvreté et l’autonomisation des femmes afin de servir de modèle pour la communauté internationale », a affirmé Monsieur Aoualé Mohamed Abchir, Représentant Résident du PNUD au Bénin.
Madame Robina Patricia Marks, Ambassadeur de la République d’Afrique du Sud, a, au nom de sa collègue du Brésil et du Consul de l’Inde, dit la fierté de l’IBAS de participer à la réalisation de ce projet qui vise non seulement à moderniser la production de sel local mais surtout à réduire la pénibilité de travail des salicultrices. Elle a formé le vœu de voir le sel local Xwladjè dans les rayons des grandes surfaces au Bénin comme ailleurs.
« J'ai la certitude que ce projet renforcera la résilience des communautés en leur permettant d'accéder à des sources d'énergie durable et à la création de nouveaux types de petites et moyennes entreprises pour la production et la commercialisation du sel local "Xwladjè". Il augmentera le revenu des femmes et améliora les conditions de vie des acteurs le long de la chaîne de valeur" », a rassuré Monsieur Salvator Niyonzima, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin.
Le maire de Ouidah M. Christian Houétchénou s’est réjoui de ce projet, qui est une composante du Programme de développement touristique de Ouidah, un programme phare du Programme d’Action du Gouvernement (PAG), mais également une composante du développement de l’économie locale pour toutes les communes côtières ciblées dans la phase d’extension du projet.
D’une durée de quatre (4) ans, le ProSel est financé conjointement par le Gouvernement, le fonds IBAS (Inde, Brésil, Afrique du Sud), le PNUD et d’autres partenaires pour un montant global de 5 226 678 $US soit environ 2 874 673 073 FCFA. Le gouvernement est le principal partenaire du projet et y contribue pour 3 026 678 $US à travers le Ministère des Petites, Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi (MPMEPE), l’IBAS pour 1 000 000 $US, le PNUD pour 200 000 $US et les autres partenaires et financiers pour 1.000.000 de dollars.
Pendant la période de mise en œuvre du projet, les femmes productrices de sel bénéficieront d'un système de production semi-moderne qui leur permet de produire du sel local de meilleure qualité et compétitif sur les marchés locaux, régionaux et internationaux. Six sites de production seront aménagés. Il y aura une meilleure préservation de la mangrove et la protection de l'environnement avec la plantation de 15 hectares de mangroves. Au-delà de la productivité, de l’amélioration de la santé et des moyens de subsistance de 1500 femmes, la production du sel sera semi-modernisée avec un impact positif sur 6000 enfants.
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Histoire
16 décembre 2021
À votre écoute: les thèmes qui ont marqué l’année 2021
Aujourd’hui, les enfants retournent sur les bancs de l'école, les entreprises rouvrent leurs portes et les campagnes de vaccination vont bon train : tout semble indiquer un retour à la normale. L’année 2021 a été marquée par des pertes et des incertitudes pour des millions de gens à travers le monde, mais des espoirs sont nés aussi. Au Groupe des Nations Unies pour le développement durable, nous nous sommes fait l’écho, tout au long de l’année, de récits qui nous sont parvenus du Togo, du Bénin, de Cabo Verde, du Mozambique, de la Jordanie, du Yémen, du Pérou et de Haïti, pour ne citer que quelques pays : des récits sur le développement de solutions innovantes pour permettre aux gens de rester connectés entre eux, pour protéger la planète des effets du changement climatique et pour répondre aux catastrophes et aux conflits ; mais aussi des récits sur la façon dont nous, en tant que sociétés humaines, avons uni nos forces pour nous protéger mutuellement de la pandémie de COVID-19, qui a bouleversé nos vies et dévasté nos économies.
Alors que la fin de l'année approche, les équipes de pays de l’ONU, qui interviennent dans le monde entier, souhaitent vous remercier, vous, lectrices et lecteurs, d'avoir fait votre part d’effort, à votre niveau, pour faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte et pour nous aider à mettre en œuvre le Programme 2030. Nous avons hâte de vous faire découvrir, en 2022, d'autres histoires d'innovation, de changement et de solidarité.
Nous vous proposons aujourd'hui de redécouvrir certains des récits de nos équipes de terrain qui ont le plus retenu votre attention cette année. Par esprit de solidarité et dans un souci de rapprocher les cultures et les communautés les unes des autres, les contenus que nous compilons ici ont tous été produits dans les six langues officielles de l’ONU. Cela permet également à nos équipes de pays d’avoir accès à plus d’informations et d’aider ainsi plus efficacement les pays à se relever, à mettre en œuvre de nouvelles stratégies et à avancer sur la voie du développement durable.
Agir sur tous les fronts, en toutes circonstances
La riposte déployée face à la pandémie de COVID-19, la course pour l’élimination de maladies infectieuses existantes, la lutte contre la faim, la réponse aux crises humanitaires et l’action face à l’urgence climatique comptent parmi les thèmes qui ont eu le plus d’écho auprès de nos lectrices et lecteurs en 2021.
Réponse à la pandémie de COVID-19. Le monde a été frappé de plein fouet par une pandémie qui a fauché des millions de vies et privé des dizaines de millions de personnes de leurs moyens de subsistance. L’ONU a été en première ligne de la lutte contre cette pandémie et, grâce au lancement du mécanisme COVAX, des millions de personnes à travers le monde ont eu accès à un vaccin contre le virus. L'arrivée des vaccins anti-COVID-19 a ainsi suscité un immense enthousiasme au Bénin, à Cabo Verde, en Jordanie, au Mozambique, au Pérou et dans le reste du monde.
Poursuite de la lutte contre les autres maladies infectieuses. La lutte contre les vagues pandémiques successives du nouveau coronavirus a mobilisé la plupart des efforts consentis par les gouvernements en 2021. Mais d’autres maladies infectieuses, graves et déjà connues, ont poursuivi leur marche meurtrière. Rappelons, par exemple, qu’une personne meurt toutes les 30 secondes d’une hépatite virale dans le monde, une situation qui est d’ailleurs susceptible d’empirer du fait de la crise de la COVID-d19. Découvrez l’action menée par l’ONU au Bénin pour éliminer l’hépatite virale d’ici à 2030.
Des opportunités pour développer des solutions de développement innovantes. L’innovation est une des priorités absolues de l’ONU. Soucieuses de ne laisser personne pour compte, les équipes de pays ont joué un rôle de premier plan dans le développement ou l’accompagnement de solutions numériques innovantes destinées à aider les pays à surmonter les difficultés auxquelles ils font face, notamment celles générées par les effets multidimensionnels de la crise de la COVID-19. Ainsi, au Togo, par exemple, le numérique a permis de faciliter la recherche de cas contacts par géolocalisation, d’inscrire un maximum de personnes pour la campagne de vaccination anti-COVID-19, d’amorcer le développement de la télémédecine et de mettre en place un programme de transfert d’argent via les téléphones portables pour aider les vulnérables, dont les réfugiés.
Intervenir dans les situations critiques pour répondre aux urgences et sauver des vies
Lutte contre la faim dans les pays dévastés par la guerre. Malgré les efforts constants déployés sur le terrain, l’ONU et ses partenaires humanitaires ne disposent actuellement pas de ressources suffisantes pour répondre aux besoins élémentaires de toutes les populations touchées par des conflits dans le monde, ni même pour enrayer le risque de famine dans les contextes humanitaires les plus difficiles. Ainsi, le Yémen, pays déchiré par la guerre depuis des années, est devenu le théâtre de l’une des pires crises humanitaires du monde. La situation y est dramatique : deux tiers des Yéménites ont besoin d'une aide humanitaire pour survivre. L’ONU a été en première ligne de la réponse humanitaire dans le pays, mais elle a besoin de plus de fonds pour financer ses interventions et sauver la population de la famine.
Soutien aux populations touchées par des catastrophes naturelles. Déjà affaibli par plusieurs crises successives, Haïti a connu un nouveau drame avec le séisme dévastateur qui l’a frappé en août 2021 : des milliers de vies fauchées, des centaines de milliers de personnes privées de toit et de revenus, une recrudescence de la violence des gangs et un manque d’infrastructures qui entrave l’acheminement de l’aide humanitaire. Découvrez comment, immédiatement après ce séisme meurtrier, au milieu du chaos, les jeunes haïtiens se sont mobilisés avec l’appui de l’ONU pour venir en aide aux communautés vulnérables.
Défendre l’intérêt des populations
Partout dans le monde, les coordonnatrices et coordonnateurs résidents des Nations Unies ont continué à défendre l’intérêt des populations et à s’exprimer en faveur d’une accélération des efforts pour la réalisation du Programme 2030 et des objectifs de développement durable (ODD).
L’équité vaccinale, une nécessité absolue. Un des facteurs clés du succès de la lutte contre la pandémie de COVID-9 est la capacité des pays à ouvrir la vaccination gratuitement à tous leurs résidents, quels que soient leur statut juridique et leur nationalité. Catherine Haswell nous parle, à cet égard, de l’approche exemplaire et salutaire adoptée par les autorités des Maldives avec l’appui de l’ONU.
L’urgence climatique au cœur des débats. Le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) qualifie le risque climatique actuel d’"Alterte rouge pour l’humanité". À l’occasion de la Conférence sur le climat qui s’est à tenue à Glasgow cette année (COP 26), le Coordonnateur résident des Nations Unies au Monténégro, Peter Lundberg, s’est exprimé pour nous mettre en garde contre les effets dévastateurs du changement climatique en cours, nous rappeler que toutes les contributions, mêmes les plus modestes, à la lutte contre le changement climatique sont importantes et nous expliquer en quoi le Monténégro peut devenir un modèle en matière de développement durable.
2021 ... et après ?
Malgré les nombreux et immenses défis que 2021 a réservés au monde, les équipes de pays de l'ONU envisagent l’année 2022 avec toujours autant de combattivité. Avec, en ligne de mire, la concrétisation du Programme 2030 en moins d’une décennie, elles poursuivront sans relâche leurs efforts en solidarité avec les communautés les plus démunies et les plus vulnérables de la planète pour réduire les niveaux de faim, de pauvreté et de violence. En 2022, elles continueront notamment à placer les femmes et les filles au centre de leur action, car la réalisation de l'égalité des sexes permettra, nous le savons, de cheminer vers un avenir meilleur pour tous et plus inclusif.
Nous vivons tous sur une même planète et nous n’en avons qu’une. Si cette planète continue à subir les effets dévastateurs de l’activité humaine, l'humanité ne pourra pas survivre. Il nous appartient de changer cela, mais nous n’y parviendrons qu’en nous y attelant ensemble. Ensemble, les équipes de pays de l’ONU travaillent à sensibiliser les populations et les gouvernements à cette question, à améliorer l'accès à l'information et à l’éducation et à fournir des services essentiels aux plus vulnérables. Si elles veulent se relever des multiples crises qu’elles traversent, nos sociétés doivent unir leurs forces pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Il s’agit là d’une condition sine qua none pour un relèvement équitable, durable et respectueux d’une nature dont nos sociétés ont toutes besoin pour survivre et prospérer.
Que pouvez-vous faire pour agir à nos côtés ?
Vous pouvez devenir un(e) défenseur(e) des ODD pour aider les nations à tenir leurs engagements en matière de développement durable. Vous pouvez également donner de votre temps en réalisant des missions en tant que Volontaire des Nations Unies. Nous vous encourageons en outre à faire un don au profit du Fonds conjoint pour les ODD, afin d'aider l’ONU à accélérer la mise en œuvre du Programme 2030.
Article publié sur le site du GNUDD, https://unsdg.un.org/latest/stories/we-hear-you-what-trended-2021
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Histoire
25 octobre 2021
Lutte contre la polio
L’expansion de l’infodémie et la propagation des fausses informations et autres rumeurs liées à la vaccination contre la Covid-19 perturbent sérieusement les campagnes de vaccination contre la poliomyélite et entraînent une réticence et une résistance remarquables des populations dans plusieurs localités du Bénin.
La poliomyélite est une maladie contagieuse, invalidante, qui se transmet par l'eau, les aliments contaminés, ou en cas de contact avec une personne infectée.
Pour le Représentant résident par intérim de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Bénin, il s’agit d’une maladie très dangereuse car, le plus souvent elle ne présente aucun symptôme visible chez les personnes contaminées et contagieuses et peut entraîner une paralysie flasque chez les enfants de 0 à 5 ans. Dr Mamoudou Harouna Djingarey rappelle que c’est une maladie qu’on peut prévenir par le vaccin contre la poliomyélite.
Entre le 2ème semestre 2019 et le 1er trimestre 2021, 22 Poliovirus Circulants Dérivés d'une souche Vaccinale de type 2 (PVDVc2) ont été notifiés au Bénin dans plusieurs localités y compris à Cotonou, la capitale économique.
A la suite de cette découverte de foyers d’épidémies de PVDVc2, le ministère de la Santé, avec le soutien des partenaires techniques et financiers, a lancé des campagnes de vaccination porte à porte, sur toute l’étendue du territoire béninois, pour circonscrire le mal.
La résistance liée aux fausses informations
« Ne venez pas chez moi, mon enfant ne prendra pas ce vaccin qui tuerait les gens ! » déclare avec détermination, en langue nationale, une mère à la vue des agents vaccinateurs.
Ces derniers gardent leur calme et répondent à la mère avec pédagogie et assurance.
« Non maman, il s’agit d’une campagne de vaccination contre la polio pour protéger les enfants afin de leur éviter des situations d’handicap plus tard », a répondu un agent vaccinateur.
« Souhaiteriez-vous voir votre enfant en situation d’handicapé à cause de votre refus de le faire vacciner ? », a lancé un autre agent vaccinateur.
La courtoisie dans la réponse de l’agent vaccinateur a créé le dialogue. Il s’en suit plus de 30 minutes de discussion, qui a permis de démonter les fausses informations et autres rumeurs entraînant la confusion faite entre le vaccin de la Covid-19 et celui de la poliomyélite. A l’issue de cet échange, la mère a donné son accord pour faire vacciner son enfant.
Ce genre de scène est courant et les agents vaccinateurs consacrent beaucoup de temps sur le terrain à la sensibilisation des ménages qui refusent de faire vacciner leurs enfants contre la poliomyélite.
« Depuis que j’interviens en tant qu’agent vaccinateur, c’est la première fois que je constate autant de résistance et de réticence chez les parents. Il y a une confusion entre le vaccin de la poliomyélite et celui de la Covid-19. Même les parents qui acceptaient de faire vacciner leurs enfants, refusent désormais qu’on le fasse et croient que c’est le vaccin de la Covid 19 que l’on veut administrer à leurs enfants », déplore un agent vaccinateur, l’air fatigué mais pas découragé sous un soleil ardent.
Pour rassurer les familles, Dre Josiane Aze, Cheffe du Service départemental de la santé publique de la Direction départementale de la santé du littoral, invite les parents à se rendre au centre de santé en cas de survenue d’effets secondaires liés au vaccin contre la poliomyélite où ils seront gratuitement pris en charge. En effet, a-t-elle poursuivi, « le gouvernement à travers le ministère de la Santé, a pris toutes les dispositions nécessaires pour accompagner ces personnes en cas de manifestation post-vaccinale indésirable ».
Ainsi, « chaque enfant vacciné qui présente des maux de tête, de la fièvre ou tout autre signe lié à la vaccination de la poliomyélite est pris en charge gratuitement dans nos centres de santé publics. », a précisé Dre Josiane Aze, aux parents.
Les chefs d’agence des Nations Unies s’impliquent activement dans le ratissage
Dans le but d’atteindre les objectifs de vaccination et de soutenir les équipes vaccinales au cours de la phase de ratissage, une délégation mixte s’est rendue sur le terrain, sous le leadership du Coordonnateur résident du système des Nations Unies au Bénin, Salvator Niyonzima.
Outre le Coordonnateur résident, la délégation était composée de la Représentante de l’UNICEF, Djanabou Mahonde, du Représentant par intérim de l’OMS, Dr Mamoudou Harouna Djingarey et de cadres techniques du ministère de la Santé. Ils ont sillonné les ménages des quartiers Fifadji et Zogbo, leurs centres de vaccination, le marché St Michel de Cotonou en compagnie des agents vaccinateurs.
Lors de cette visite sur le terrain, la délégation a constaté par elle-même, le doute, la résistance et la réticence de la population face au vaccin contre la poliomyélite. Elle a pu apprécier la charge de travail incombant aux vaccinateurs porte après porte.
« Notre déplacement a pour but, d’abord, d’encourager les agents vaccinateurs qui travaillent sous la pluie, le soleil et qui font face à divers autres défis sur le terrain. La lutte contre la Covid-19 ne doit pas nous empêcher de continuer les autres activités de vaccination pour la protection des enfants du Bénin. C’est l’avenir et la relève du Bénin qui sont en jeu », a déclaré le Coordonnateur résident, Salvator Niyonzima.
Dans les ménages où les parents se sont montrés favorables à la vaccination, les Chefs d’agence et le Coordonnateur résident ont eux-mêmes vacciné les enfants avec beaucoup de satisfaction et d’enthousiasme.
« C’est important de voir chaque enfant recevoir son vaccin. Je demande à chaque parent qui accepte de faire vacciner son enfant, d’être vecteur de sensibilisation auprès de ses pairs pour que personne ne soit laissé de côté », a exhorté la Représentante de l’UNICEF, Djanabou Mahonde, après avoir vacciné un enfant.
Pour le Représentant par intérim de l’OMS, Dr Mamoudou Harouna Djingarey , la sensibilisation doit se faire à tous les niveaux et chaque parent doit jouer sa partition, même après la campagne de vaccination, afin de vacciner les cohortes naissantes et ne laisser aucun enfant de côté.
« Après les campagnes de vaccination, j’exhorte chaque parent à amener son enfant au centre de santé pour le faire vacciner afin que tous les enfants soient épargnés de la poliomyélite », a déclaré Dr Mamoudou Harouna Djingarey après avoir vacciné à son tour, un enfant.
Comme recommandé par les procédures standards opératoires pour répondre à une épidémie de poliomyélite, deux passages de vaccination contre la polio ont été planifiés dans 7 départements impliquant 39 communes identifiées à risque en raison des 10 derniers PVDVc2 notifiés dans les communes de Cotonou, Porto-Novo, Dangbo et Tori Bossito.
Ces passages ciblaient chacun, 1.803.273 enfants de 0 à 59 mois avec le nOPV2. Le premier passage s’est tenu du 7 au 9 mai 2021, et a permis, selon les données administratives, de vacciner 1.592.842 enfants de 0 à 59 mois parmi les cibles (soit 88,3%) et le deuxième, réalisé du 28 au 30 mai 2021 a atteint 1.944.826 (107,45%) enfants de la même tranche d’âge.
Afin d’apprécier la qualité des campagnes, des évaluations indépendantes sont réalisées par l’OMS après chaque passage. Elles ont indiqué des couvertures vaccinales de 87% et 89% respectivement pour le 1er et le 2nd passage. La proportion d’enfants manqués étant importante (l’objectif de couverture vaccinal étant 95%), un ratissage a été organisé du 22 au 24 septembre 2021 dans des aires sanitaires de 33 communes jugées mal vaccinées parmi les 39 précédemment vaccinés, afin de garantir l’immunité escomptée pour interrompre la transmission du poliovirus. Le ratissage ciblait 1.019.458 enfants de 0 à 59 mois.
Les Nations Unies au Bénin au cœur du dispositif de la lutte contre la polio
L'OMS et l'UNICEF sont les deux principaux partenaires techniques de l'initiative d'éradication de la poliomyélite au Bénin. Ces deux agences des Nations Unies au Bénin apportent un appui technique et financier à la lutte contre la poliomyélite. L’OMS supporte tous les aspects techniques liés aux normes et standards et l’UNICEF finance toute la logistique ainsi que les activités de communication et de mobilisation sociale relatives à la lutte contre la poliomyélite.
Pour le Représentant par intérim de l'OMS, lors des campagnes, l’agence onusienne appuie l'élaboration des supports techniques pour la formation des vaccinateurs et de leurs superviseurs, supervise la mise en œuvre des activités, mais aussi et surtout surveille les phases de préparation, de vaccination et conduit les enquêtes rapides.
En dehors de cet accompagnement apporté au ministère de la Santé, les Nations Unies contribuent au déploiement du vaccin dans le pays, à travers l’UNICEF.
Pour la Représentante de l’UNICEF, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance supervise avec l'OMS, la phase préparatoire et la phase de la vaccination, mais l'UNICEF appuie surtout le volet communicationnel, la mobilisation sociale (élaboration des messages, leur diffusion sur les chaines de radios et télévision, mais aussi l'utilisation des mobilisateurs sociaux qui ont pour rôle, de faire du « porte à porte » deux jours avant et durant toute la campagne pour assurer une communication de proximité ou une communication pour un changement de comportement avec les parents d'enfants). L’UNICEF gère les stocks de vaccins et de tous les flacons vides ou entamés en termes de statistiques (puisqu'aucun flacon ne doit être perdu).
La communication étant un volet important de la campagne de vaccination, la délégation des Nations Unies et la Direction départementale de la santé du littoral se sont rendues dans les locaux de la Radio Bénin Alafia, un partenaire des Nations Unies dans les campagnes de vaccination et de sensibilisation des populations. Radio Bénin Alafia, est une radio de service publique dédiée exclusivement aux langues nationales, 18 au total, couvrant tout le territoire national. Cette radio diffuse quotidiennement des messages de sensibilisation pour la vaccination des enfants. Elle sensibilise également contre l’infodémie, les fausses informations, afin de rassurer les populations, face à la résistance et à la réticence aux vaccins.
Article produit par François Agossou (OMS), Reine David-Gnahoui (UNICEF) et Yézaël Adoukonou (BCR)
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Communiqué de presse
11 mai 2023
Le Bénin et le Niger s’unissent pour le renforcement de la sécurité communautaire et la prévention des conflits transfrontaliers
En effet, la zone transfrontalière entre le Benin et le Niger est caractérisée par la coexistence de facteurs de fragilité endogènes – liés à sa situation périphérique avec pour conséquence une moins forte présence étatique et une plus faible accessibilité des opportunités – et exogènes. Pour la Coordonnatrice du système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin, cette situation de fragilité dans la zone frontalière « crée les conditions favorables à l’intensification des conflits et appelle à une réponse rapide et inclusive afin d’enrayer l’escalade de violence. »
Le projet transfrontalier vise à contribuer à la prévention et à la gestion des conflits autour de la frontière nigéro-béninoise, en assurant une collaboration transfrontalière entre les communautés (particulièrement les agriculteurs et éleveurs, les jeunes et les femmes), les services de l’Etat, les autorités locales, les leaders coutumiers et religieux et le secteur de la sécurité et en favorisant une gestion équitable des ressources naturelles qui permette aux populations d’accéder à des opportunités socio-économiques durables dans des secteurs porteurs.
Le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Bénin, M. Salvator Niyonzima a déclaré que les conflits menacent la paix, la stabilité mais aussi le développement. Il se réjouit de la réaction des gouvernements du Bénin et du Niger de faire face à ces problématiques et les félicite pour leur détermination à lutter efficacement contre.
La priorité fondamentale pour les Nations Unies est de sauver des vies, de préserver les acquis de développement, de transformer structurellement les économies et de construire de meilleures perspectives de développement pour la réalisation des objectifs de développement durable d’ici 2030.
D’une durée de deux ans, ce nouveau projet se propose de contribuer au renforcement de la sécurité des communautés et la prévention des conflits pour améliorer la cohésion sociale et développer des opportunités socio-économiques pour les populations vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes. Ainsi près de 2 250 bénéficiaires directs et 20 000 bénéficiaires indirects seront impactés par le projet, soit 40% de jeunes et 40% de femmes. Il sera mis en œuvre dans les communes de Malanville, Karimama, Kandi au Bénin et celles de Gaya, Tanda et Sambéra au Niger.
Le Directeur de Cabinet, Représentant le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique (MISP), M. Abasse Olossoumare a rappelé l’engagement et la volonté convergente des autorités du Bénin et du Niger à travailler ensemble pour leurs communautés au niveau des frontières avant d’appeler toutes les parties prenantes à une synergie d’action pour plus d’efficacité.
« J’invite les agences récipiendaires du Fonds pour la consolidation de la paix à asseoir une bonne collaboration avec toutes les parties prenantes. C'est en œuvrant de concert que vous parviendrez à renforcer la cohérence, l'homogénéité et l'impact de vos actions sur les communautés pour une stabilité à nos frontières. Le Bénin et le Niger sont prêts à vous accompagner pour la bonne réussite du projet », a précisé le Directeur du Cabinet du MISP.
Financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF), ce projet est le fruit d’un travail assidu des bureaux pays du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de l’'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ( FAO) du Benin et du Niger, en partenariat avec les gouvernements respectifs des deux pays. Ces deux agences bénéficiaires du financement sont chargées de la bonne mise en œuvre dudit projet dans les communes ciblées. Ce projet innovant du fait de sa nature transfrontalière est en droite ligne avec l’agenda pour la prévention du Secrétaire Général des Nations Unies qui vise à contribuer à l’établissement d’une paix durable à travers le monde.
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Communiqué de presse
14 mars 2023
Au Bénin, les Nations Unies et le Gouvernement signent le Cadre de Coopération pour le Développement Durable 2023-2026
Le Cadre de Coopération représente la vision et la direction stratégiques de la coopération entre le Bénin et les Nations Unies. Il décline la contribution collective, cohérente et intégrée des Nations Unies aux priorités de développement du gouvernement béninois telles que définies dans le Programme d’Actions du Gouvernement 2021-2026.
Le nouveau Cadre de Coopération repose sur les trois axes stratégiques suivants :
l’accélération de la transformation structurelle de l’économie et le renforcement de la résilience des populations et des systèmes ;
l’accès inclusif et de qualité aux services sociaux de base et à la protection sociale ;
la consolidation de la démocratie, de l’état de droit, de la bonne gouvernance et de la cohésion sociale.
L’enveloppe budgétaire attachée au Cadre de Coopération est estimée à USD 680 millions sur la période 2023-2026.
L’élaboration du Cadre de Coopération 2023 - 2026 est le fruit d’un processus inclusif et participatif orienté vers la mise en œuvre de l’Agenda 2030. Toutes les étapes ont impliqué les parties prenantes au développement du Bénin, notamment les Agences, Fonds et Programmes du Système des Nations Unies (SNU), les structures gouvernementales, les élus locaux, les acteurs de la société civile et du secteur privé, les partenaires sociaux et les personnes identifiées comme laissées pour compte.
Lors de la cérémonie de signature, le Ministre d’Etat Romuald Wadagni a salué la qualité du travail technique réalisé par les équipes des ministères sectoriels concernés et des Agences, Fonds et Programmes du Système des Nations Unies. Il a également réaffirmé la disponibilité du gouvernement à faciliter la mise en œuvre du document ainsi signé.
Le Cadre de Coopération détaille comment le système des Nations Unies au Bénin entend accompagner le gouvernement et ses partenaires dans sa marche vers un développement économique, social et environnemental inclusif et résilient.
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Communiqué de presse
02 novembre 2022
Célébration de la Journée des Nations Unies au Bénin JNU77 : Bilan et perspectives du cadre de coopération
La commémoration a été marquée par quatre activités majeures :
Le message télévisé du Coordonnateur Résident des Nations Unies au Bénin ;
Le petit déjeuner de presse entre les journalistes et l’équipe pays
Le Café des opportunités aux Nations Unies
Le vernissage d’une exposition-photo des réalisations des Nations Unies.
Le Coordonnateur Résident des Nations Unies au Bénin, M. Salvator Niyonzima, a délivré sur les chaînes de télévision du service public (ORTB) et privé (Canal 3) un message de circonstance au peuple béninois et aux divers gouvernements successifs du Bénin qui ont accepté la présence des Nations Unies depuis 62 ans. Un rappel des réalisations des Nations Unies et des défis à relever constitue la quintessence du message du Coordonnateur Résident.
La deuxième activité de la JNU, le petit déjeuner de presse a réuni plus d’une vingtaine de journalistes et l’ensemble de l’équipe pays autour d’un moment convivial et d’échanges sur les questions de développement autour du bilan du Cadre de coopération 2019-2023 et les perspectives pour 2023-2026. Le Coordonnateur Résident des Nations Unies au Bénin, M. Salvator Niyonzima, au nom des chefs d’agence, a rappelé à la presse le contexte et les domaines prioritaires dans lesquels le SNU travaille au Bénin et la nécessité de la reddition des comptes.
« Le cadre de coopération contresigné par le gouvernement du Bénin et le SNU en 2018 porte sur trois priorités stratégiques : la promotion de la Croissance économique forte, inclusive et durable ; l’amélioration du Capital humain et la consolidation de la démocratie, l’Etat de droit et la promotion de la bonne Gouvernance. L’Equipe Pays des Nations Unies au Bénin vous a conviés ici pour discuter avec vous des principaux résultats obtenus dans ces trois domaines. Par ce petit déjeuner de presse, nous sacrifions à la bonne pratique de la reddition des comptes.» a précisé le Coordonnateur Résident aux journalistes.
Monsieur Niyonzima a ainsi évoqué, l’ensemble des grandes réalisations sur les trois priorités stratégiques des Nations Unies au cours de la période 2019-2023.
En matière de croissance économique forte, inclusive et durable, le travail des Nations Unies s’est focalisé sur quatre axes majeurs:
Le financement adapté et la création d’emploi ;
La nutrition et la sécurité alimentaire ;
L’énergie propre et durable ;
La résilience face au changement climatique.
En matière de renforcement du capital humain, les efforts des Nations Unies ont porté sur :
i) Les interventions essentielles de qualité pour la vaccination, la planification familiale, le suivi de la grossesse ;
ii) La scolarisation, le maintien dans l’éducation de base et les performances des enfants, filles et garçons, de 3 à 17 ans, notamment les plus marginalisés ;
iii) Le système de protection sociale et de protection en matière de lutte contre les abus, les violences et l’exploitation ;
iv) L’appui aux comportements favorables à l’assainissement de base.
Dans le domaine de la gouvernance, le SNU a axé ses efforts sur :
Le renforcement des Institutions démocratiques ;
L’accès équitable à des services judiciaires adéquats et conformes aux normes de protection des droits humains ;
L’appui aux réformes administratives, économiques et institutionnelles et la promotion de la participation et la reddition des comptes ;
Le renforcement des capacités nationales pour une gestion pacifique des conflits et la prévention de l’extrémisme violent
A la suite de ces points abordés, l’Equipe pays s’est prêtée aux questions de la presse béninoise sur le renforcement de l’appui des Nations Unies au gouvernement, aux populations vulnérables, dans les zones difficiles d’accès, la diversification des partenariats pour l’atteinte des ODD, les perspectives pour le renforcement des acquis obtenus dans divers domaines tels que l’eau, la cantine scolaire, la santé, l’agriculture, la violence basée sur le genre, l’éducation, la digitalisation de l’administration publique, etc.
La troisième activité dénommée « café des opportunités », a rassemblé des centaines de jeunes sur les possibilités et conditions d'insertion à l'emploi national et international au sein du Système des Nations Unies, avec un focus sur le volontariat des Nations Unies. L’activité visait à combler le déficit d’information et de préparation chez les jeunes diplômés sur les opportunités d’emploi au sein de nos agences au Bénin et à l’international. Une opportunité pour le Coordonnateur Résident d’inviter la jeunesse à s’impliquer aux côtés des Nations Unies pour l’atteinte des ODD.
La quatrième et dernière activité, le vernissage, s’est déroulée en deux étapes. La première est celle du jour, ouverte au public béninois qui s’est déplacé pour visiter en photos, les réalisations des Nations Unies exposées au Palais des Congrès. Deuxième étape, le vernissage du soir a connu la participation des Ministres des Affaires Etrangères et de la Coopération ainsi que du Tourisme, de la Culture et des Arts. La forte participation du corps diplomatique et des institutions de la République ainsi que des ONG nationales et internationales, du secteur privé et de la société civile est également à souligner.
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, SEM Aurélien Agbenonci, a remercié les Nations Unies pour le travail qui se fait et surtout pour avoir choisi les images pour exprimer les réalisations du SNU. Il a exhorté l’ensemble des partenaires et les Nations Unies à renforcer et adapter les interventions sur le terrain, au vu du contexte sécuritaire, surtout dans les zones frontalières et difficiles d’accès afin de ne pas laisser de côté les populations vulnérables.
Le vernissage a pris fin sur une visite guidée conduite par les chefs d’agence.
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Communiqué de presse
15 septembre 2022
Prévenir les MNT pour une meilleure santé et réduire les risques de formes graves de la COVID-19
Le Système des Nations Unies (SNU) au Bénin s’est joint au mouvement mondial en vue de célébrer la Semaine Mondiale d’Action sur les Maladies Non Transmissibles (MNT) dont l’édition 2022 est axée sur le thème : « Investir dans les MNT : sauver des vies, faire des économies ». Du 31 Août au 02 septembre 2022, la Clinique du Système des Nations Unies (CSNU) a organisé une vaste campagne de dépistage des maladies non transmissibles et de vaccination contre la COVID-19 au profit des usagers du marché de Missèbo et des communautés riveraines à Cotonou.
« A l’issue des examens, il en ressort que ma tension artérielle était assez élevée et que je suis en surpoids, les discussions avec l’équipe des médecins m’ont fait prendre conscience que mon alimentation est trop calorique ceci s’ajoute au fait que je ne pratique pas d’activité sportive. Du matin au soir je suis assise devant mon étalage. » déclare Safouratou SALOU, revendeuse au marché de Missèbo, bénéficiaire de la campagne de dépistages des maladies non transmissibles de la Clinique des Nations Unies avec l’appui de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Suite à un sursaut de conscience face aux conseils des médecins, Safouratou s’engage à adopter désormais des comportements sains notamment une pratique régulière d’activités sportives et une alimentation saine.
Tout comme Safouratou, plus de 1500 personnes dont plus de 70% de femmes, notamment des commerçants ainsi que la population riveraine ont bénéficié gratuitement durant trois (03) jours de services de santé notamment : le dépistage des maladies cardiovasculaires (diabète, Hypertension artérielle...), la vaccination contre la COVID-19, le dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus, des conseils sur la planification familiale ainsi que la collecte de sang.
En effet, au Bénin, les maladies non transmissibles constituent une préoccupation majeure par leur fréquence et les décès qu’elles entraînent. La mortalité prématurée liée aux maladies non transmissibles est de 49,4 % chez les hommes, contre 36,4 % chez les femmes.
Selon L’enquête nationale de dépistage des facteurs de risque des MNT (STEP, 2015) la prévalence au Bénin de l’hypertension artérielle est estimée à 25,90 %, aussi la prévalence du diabète sucré était de 12,4 % en 2015 tandis que la prévalence des maladies cardiovasculaires est estimée à 25,90%, et 75% des sujets touchés ignoraient leur état.
Au vu de ce constat, le SNU s’est associé au Ministère de la Santé à travers le Programme National de lutte contre les Maladies non transmissibles (PNLMNT), l’Agence Nationale de Transfusion Sanguine (ANTS), et l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaire (ANSSP) à travers la Direction Départementale de la Santé (DDS) du Littoral afin de prévenir les MNT pour une meilleure santé et réduire les risques de formes graves de la COVID-19.
« Cette campagne a été l’opportunité de sensibiliser les populations et de prodiguer des conseils sur l’importance d’une alimentation équilibrée, la nécessité de pratiquer des activités sportives au détriment de la sédentarité » a déclaré Dr Eudoxie HOUNTONDJI, Médecin Cheffe de la Clinique du Système des Nations Unies.
« La prévention des maladies non transmissibles surtout dans le contexte actuel marqué par la pandémie de la pandémie de la COVID-19 est cruciale. En effet, selon l’OMS, le diabète, l'obésité et l’hypertension artérielle comptent parmi les comorbidités les plus courantes chez les patients hospitalisés pour COVID-19 et donc augmenterait le risque de complications et de mortalité » a expliqué M. Salvator NIYONZIMA, Coordonnateur Résident du SNU au Bénin avec à ses côtés Dr Souleymane ZAN, Chef Bureau de l’OMS lors de la cérémonie d’ouverture de la campagne.
Lors de cette campagne, les sensibilisations sur le lien entre les MNT et les formes graves de la COVID-19 ont définitivement convaincus les usagers du marché de se faire vacciner. « Pendant ces vacances scolaires, nous les élèves avons pris part aux activités culturelles et festives en été peu regardant non seulement sur les gestes barrières mais aussi non alimentation. Et donc pour me protéger et protéger aussi mes pairs lors de la rentrée scolaire d’ici deux semaines, j’ai fait le choix éclairé de me faire vacciner contre la COVID-19 » affirme Judicaël NASSARA, élève en terminale au Lycée Coulibaly de Missèbo.
Des propos renchéris par Rosalie ADJOVI, revendeuse au marché de Missèbo et diabètique « J’ai toujours pensé que le vaccin était contre-indiqué pour les personnes souffrant de diabète mais c’est plutôt le contraire. Je me suis vaccinée pour renforcer mon système immunitaire et donc réduire les risques de faire une forme de la COVID-19 car en tant que commerçante je suis constamment en contact avec la foule » affirme-t-elle soulagée son carnet de vaccination en main.
« Plus de 130 personnes ont été vaccinées contre la COVID-19 lors de la campagne » a précisé Dr Gad Orel HOUESSOU.
Dans une ambiance bonne enfant, entre danses et activités sportives, les usagers du marché ont été également sensibilisés sur la formule magique pour une bonne santé notamment le « 0 – 0 – 30 – 5 – 3 P » c’est-à-dire Zéro Tabac, Zéro Alcool, Cinq portions de fruits et légumes par jour, Trente minutes d’activités sportives et une alimentation Peu salé, Peu sucrée et Peu grasse » a expliqué Dr Gaëtan GOUDJO, Chef service prise en charge des maladies non transmissibles au Programme National de Lutte contre les maladies non transmissibles (PNLMNT), partenaire de l’OMS.
Par ailleurs, une clinique mobile a été déployée, pour offrir gratuitement des services de planification familiale, à savoir des conseils sur les méthodes de contraception, le dépistage sur site du cancer du col de l’utérus, du VIH/Sida, la palpation du sein au profit de centaines de femmes et jeunes filles du marché de Missèbo et de ses environs » a expliqué Mme Armande BOSSOU, chargée de projets sur la santé sexuelle et reproductive à l’Association Béninoise pour la Promotion de la Famille (ABPF).
L’Agence Nationale de Transfusion Sanguine (ANTS) qui était également présente sur le site de la Foire a saisi l’occasion pour sensibiliser les populations sur l’importance du don de sang afin de sauver des vies. Au total 82 poches de sang ont été récoltées.
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Communiqué de presse
25 mai 2022
Célébration de la journée du personnel des Nations Unies au Bénin
Pour le Coordonnateur Résident, M. Salvator Niyonzima, après avoir salué la forte participation des collègues, il a rappelé l’importance de trouver un créneau récréatif pour le personnel afin de juguler les moments de stress.
« Je suis heureux que nous passions ce moment loin du stress quotidien. Ces deux dernières années le stress a augmenté d’un cran avec la COVID-19, et c’est important de se retrouver dans une bonne ambiance pour parler d’autres choses. La bonne santé de chaque staff est primordiale pour la bonne marche des activités quotidiennes et pour l’atteinte de l’agenda 2030. » a souligné le Coordonnateur Résident.
Selon le Dr Hountondji de la Clinique des Nations Unies (CSNU), savoir prendre du temps pour s'amuser et se reposer fait partie des activités de gestion du stress et participe finalement au bien-être et à la santé du staff.
A l’initiative de la Clinique des Nations Unies, plusieurs activités ont meublé la journée du personnel à la plage de Fidjrossè. Il s’agit des jeux en équipe, des concours inter-agences, des activités de sensibilisation pour la gestion du stress en milieu professionnel, etc.
Pour les concours inter-agences, le PAM et l’OIM sont respectivement élus première et deuxième meilleures agences pour cette édition de la journée du staff. La journée du personnel a pris fin avec la remise des médailles aux meilleures équipes.
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