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23 juillet 2024
Il rêvait de trouver l’Eldorado en Europe
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01 juillet 2024
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Communiqué de presse
28 juin 2024
Communiqué de presse: Avec moins d'un cinquième des objectifs en bonne voie, le monde ne parvient pas à tenir les promesses des objectifs de développement durable, avertit un nouveau rapport de l'ONU
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Les objectifs de développement durable au Bénin
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Bénin:
Histoire
12 décembre 2023
Au Bénin, l’ONU soutient le développement du maraîchage
Les Nations Unies au Bénin soutiennent les exploitants maraîchers en vue d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle, réduire la pauvreté rurale et améliorer la résilience aux effets du changement climatique.
Ce soutien se fait à travers le Fonds international de développement agricole (FIDA) dans le cadre du Projet d’appui au développement du maraîchage (PADMAR) en appui au gouvernement depuis 2016.
Les agences onusiennes en collaboration avec le gouvernement se sont engagées à travailler à la promotion de la croissance économique inclusive forte et durable.
A cet effet, l’éradication de la faim est aujourd’hui possible car le Bénin dispose d’une filière maraîchère structurée soutenue par une collaboration multisectorielle entre le FIDA, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) en appui au gouvernement.
Les appuis du PADMAR passent notamment par des renforcements de capacités, l’aménagement des périmètres maraichers, la réhabilitation des pistes rurales, la facilitation de l’accès à l’eau, aux matériels et équipements de production, le soutien à la sécurisation du foncier, et l’assistance à l’accès au marché.
Parmi les résultats à l’actif du PADMAR, il y a l'accroissement considérable des rendements ; l’amélioration de la mobilité économique pour une grande partie des producteurs ; l’accroissement de la résilience climatique ; la signature de contrats de partenariat par des milliers de maraîchers dans le cadre de l’écoulement de leurs produits ; et l’adoption de bonnes pratiques nutritionnelles par des centaines de ménages maraîchers.
Conditions de production et de vie améliorées
Noël Obognon est promoteur de la société coopérative Agro-Eco service, spécialisée dans la production et la commercialisation d’engrais organiques/compost à base de larves de mouches permettant d’accroître les rendements agricoles, tout en préservant l’environnement.
« Ma coopérative a réduit la durée de production des engrais organiques de 3 mois à 12 jours avec une production qui s’est accrue de 20 tonnes en 2019 à 240 tonnes en 2023. Quant au chiffre d’affaires, il a évolué de 200.000 francs CFA en 2019 à 20.000.000 francs CFA en 2023, grâce à l’appui du FIDA à travers PADMAR », témoigne-t-il.
Sur le plan du renforcement de capacités en équipements par exemple, la productrice Pauline Meto, présidente de la coopérative FIFONSI de Ouidah explique que « le PADMAR nous a doté de motopompes, de pulvérisateurs, de brouettes, de petits outillages de maraîchages, de bandes perforées d’arrosage ». « Tout ceci a boosté la production », ajoute-t-elle.
Abondant dans le même sens, le jeune maraîcher Marc Fanyossè Kpadé, membre d’une coopérative à Grand-Popo, affirme que le FIDA à travers le PADMAR a contribué à l’amélioration non seulement de sa production mais aussi, de sa vie socioéconomique avec un impact significatif sur son ménage. « L’augmentation de ma production agricole m’a permis de devenir propriétaire de maison, de scolariser mes enfants, de vivre mieux maintenant qu’autrefois », dit-il.
C’est également le témoignage de Johanne Hounmènou. Ce membre d’une coopérative bénéficiaire du PADMAR indique que l’appui du Projet pour l’aménagement des planches surélevées dans le village lacustre des Aguégués (Sud-Est du Bénin), a augmenté largement les possibilités de maraîchage.
Il va plus loin en donnant une illustration de prospérité financière des bénéficiaires : « autrefois, il était difficile pour un maraîcher de s’acheter un domaine pour habitation sur la terre ferme, mais désormais la chose est monnaie courante chez plusieurs d’entre nous du village lacustre ».
Le projet a également a appuyé des unités de transformation. C’est le cas de la société Christ Agro Transformation, spécialisée dans la transformation des produits maraichers (tomate, légumes…), pour réduire les pertes post-récoltes. Christ Agro Transformation est passée d’une tonne par an de transformation des produits maraichers à 10 tonnes par an grâce au PADMAR.
Modernisation de la culture maraîchère
Une des technologies innovantes du PADMAR, c’est l’installation de serres favorisant les cultures hors sol et à contre-saison dans plusieurs localités. La production sous serre est un modèle économique qui permet de faire des récoltes sur une longue période et d’obtenir des fruits plus fermes, de qualité très attrayante et d’une durée de conservation plus longue.
La présidente de la coopérative Agro Pour Tout (APT) de Covè, Clotilde Vissinnon, partage son expérience : « Les cultures hors sol avec les serres donnent plus de résultats de bonne qualité que les cultures sur terre ferme. Beaucoup de clients commandent nos tomates et nous n’arrivons même pas à satisfaire toutes les demandes ».
Le site APT est propice pour être un centre pilote de formation en maraîchage et pourrait dans le futur accueillir des stagiaires des lycées agricoles et d’université, selon la délégation du gouvernement du Bénin et du FIDA. Les partenaires veulent faire de la serre une plateforme d’apprentissage et de visite d’échanges sur la production maraîchère au profit des producteurs et faire de la transition écologique une réalité dans le cadre du maraîchage au Bénin.
Plusieurs autres sites à Sèmè-Kpodji, Abomey-Calavi ont déjà reçu des serres grâce au PADMAR. En octobre 2023 ce sont 12 serres qui ont été installées et qui sont fonctionnelles. Il est prévu l’acquisition et l’installation de 25 autres serres.
Un autre financement novateur du projet est relatif à l’aménagement de pistes rurales. « En aménageant des pistes rurales dans plusieurs communes du Bénin, l’appui du FIDA vise à faciliter aux producteurs, l’accès aux bassins de production, aux intrants, aux marchés pour l’évacuation des produits agricoles », dit le Directeur Pays du FIDA pour le Bénin et le Togo Jean Pascal Kaboré lors de la visite.
Impraticables surtout en saison pluvieuse, ces pistes constituent un handicap majeur à la production et à la commercialisation des produits agricoles. C’est à cet effet que 124 km sont en cours de réalisation/réhabilitation au niveau de la zone d’intervention du projet.
L’une des dernières innovations ressorties de la visite de terrain, c’est le système de ventes groupées mis en place par le PADMAR qui a permis à toutes les coopératives rencontrées de multiplier leurs chiffres d’affaires. Le volume de produits commercialisés est ainsi passé de 156 tonnes en 2019 à 4913 tonnes en 2023, soit un accroissement de plus de 3049%.
Les projets soutenus par l'ONU
Le PADMAR s’inscrit dans le cadre des interventions des Nations Unies en appui aux politiques de développement du Bénin.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan cadre de coopération des Nations Unies pour le développement au Bénin 2019-2023, le FIDA travaille en collaboration avec le PAM, d’une part et la FAO, d’autre part.
En 2020, le PAM et le FIDA ont démarré une collaboration pour la promotion de jardins scolaires dans 10 écoles à cantines dans le cadre du PADMAR. Les écoles bénéficiaires ont reçu des équipements et du petit matériel de jardinage, des semences et un appui technique continu. Puis, en 2022, le FIDA et le PAM ont démarré la promotion de jardins intégrés combinant le maraîchage et le petit élevage dans 25 écoles à cantine (première phase). Des kits d’intrants (semences, produits de traitement phytosanitaire) et de petit outillage de maraîchage, et des poulets géniteurs ont été fournis aux 25 écoles. L'amélioration des repas avec l'introduction des produits du jardin ; le gain de temps pour le déroulement des activités pédagogiques en raison de la proximité de la source d’eau ; la baisse des cas de maladie au niveau des élèves, le développement d'activités génératrices de revenus pour certains acteurs surtout les femmes participant à l'animation desdits jardins sont quelques changements notés.
La FAO et le FIDA sont en partenariat à travers le projet « Accroître la productivité de l’eau pour une production agricole durable axée sur la nutrition et une amélioration de la sécurité alimentaire ». Ce projet, qui s'est déployé de juin 2020 à septembre 2023, a ciblé 150 producteurs de riz, de maïs, de niébé et d'autres légumes dans les communes de Dangbo et de Lokossa.
Le Coordonnateur Résident des Nations Unies au Bénin, Salvator Niyonzima, encourage les initiatives interagences : « Les Nations Unies sont plus fortes quand les entités travaillent ensemble pour atteindre des objectifs communs », souligne-t-il.
Ouverture prochaine d’un bureau FIDA au Bénin
Du 17 au 20 juillet 2023, une importante délégation du FIDA conduite par Donal Brown, Vice-Président Associé, a effectué une visite officielle au Bénin.
Le 19 juillet à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat béninois Patrice Talon, M. Brown a annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau du FIDA au Bénin. Cette ouverture vient renforcer la présence des Nations Unies au Bénin pour l’atteinte des objectifs de développement durable.
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Publication
27 mai 2024
COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT OMS UNICEF
Ce vendredi 24 mai 2024, le Représentant de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Dr Kouamé Jean KONAN et la Représentante du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) Mme Djanabou MAHONDÉ, ont signé un Mémorandum d’Entente qui a pour objet de définir les termes et conditions dans lesquelles l’UNICEF est autorisé par l’OMS à occuper de manière temporaire les emplacements pour lui permettre d’installer des tentes qui serviront de cadre de travail et de stockage pour l’UNICEF. Cette cérémonie officielle s’est tenue en présence de Mme Aminatou SAR, nouvelle Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Bénin.Dans le cadre de cet accord, l’OMS accepte de mettre à disposition de l’UNICEF un espace de 1,500 m2 devant servir de cadre de travail et d’entrepôt à l’UNICEF. « La signature de cet accord montre comment les agences des Nations Unies peuvent partager ou fédérer leurs moyens pour maximiser les interventions destinées aux populations », a fait savoir Dr Jean Kouamé KONAN.« Ce mémorandum d’entente est l’aboutissement d’un processus démarré il y a quelques années et visant à nous retrouver sur un même site à Parakou. Nous avons initialement voulu une présence physique, mais pour diverses raisons, nous commençons par nos intrants. », précise Djanabou MAHONDE. Elle ajoute qu’« il s’agit d’emplacements de pré-positionnement des intrants sanitaires, des intrants relatifs à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement, ainsi que de tout ce qui est relatif au forage dans les communautés. Ils serviront aussi pour pré-positionner des kits scolaires, des kits d’hygiène et d’autres matériels afin de pouvoir répondre de manière efficace aux besoins urgents des populations.»Pour Mme Aminatou SAR, « l’utilisation conjointe de ce terrain témoigne de notre volonté de travailler main dans la main pour maximiser nos ressources et renforcer nos impacts. Ensemble, nous pouvons accomplir bien plus que chacun de notre côté. Cette initiative s’inscrit parfaitement dans l’approche "One UN", où nous nous efforçons de travailler comme une équipe unie pour atteindre nos objectifs communs.»Depuis quelques années, les Agences du Système des Nations Unies, avec l’extension de leurs programmes à l’intérieur du pays, notamment dans les régions septentrionales, ont ouvert des bureaux régionaux. Ainsi, l’UNICEF a ouvert un bureau à Parakou il y a plus de 15 ans et un deuxième bureau à Natitingou en décembre 2022, ce qui le rapproche plus des populations.Quant à l’OMS, elle vient d’installer son premier sous-bureau situé dans le 3ème Arrondissement de la commune de Parakou d’une superficie de plus de 2 hectares. Ce sous-bureau couvre les quatre départements du Nord du Bénin. Le terrain qui abrite cette base a été attribué à l’OMS par le gouvernement du Bénin par l’arrêté N°5/085/CAB-GAB en date du 1er novembre 1984 et rétrocédée après la dévolution de la lutte contre l’onchocercose. Cet héritage de la lutte régionale contre l’ONCHO devient aujourd’hui un hub pour la mise en œuvre des activités sur le terrain dans la partie septentrionale du BENIN.L’avantage pour l’OMS d’installer un sous-bureau réside dans l’accélération de sa réactivité face aux différentes situations d’urgence sanitaires et catastrophes naturelles. Ce sous-bureau renforcera la présence de l’OMS dans le pays et lui donnera plus de visibilité. Ses interventions seront plus efficaces, mieux organisées et les coûts liés au déploiement d’équipes sur le terrain s’en trouveront substantiellement réduits.
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Histoire
23 juillet 2024
Il rêvait de trouver l’Eldorado en Europe
« Je pensais me rendre en Europe, trouver l’Eldorado, réussir ma vie, c’était une erreur, je reviens au point de départ et je suis chanceux d’être en vie », raconte Mama*, un migrant ayant mené un voyage irrégulier et de retour au Bénin.Âgé de 39 ans, marié à deux femmes et père de huit enfants, il a été enseignant en mathématiques et sciences physiques dans les écoles privées et ensuite commercial d’une structure de téléphonie mobile.Mama menait sa petite vie paisible dans la commune de Djougou, au nord du Bénin, à 462 km de Cotonou, quand sur le conseil insistant d’un proche parent, après mainte réflexions, il prit un matin ses bagages pour l’aventure irrégulière en direction de l’Europe.A la recherche d'une vie meilleure« Je voulais une vie meilleure à ma vie d’enseignant, je rêvais mieux pour moi et ma famille. Partir de Djougou, j’ai fait ma première escale au Niger, ensuite, un second arrêt en Algérie et j’ai fini mon parcours à Sfax en Tunisie. Dans quelle condition ?» s’interroge-t-il le regard dans le vide, rempli de souvenirs et de remords.Un trajet périlleux qu’a connu aussi Mme Yaou* commerçante, âgée de 35 ans, veuve et mère de plusieurs enfants.« Je rêvais de l’Europe, pour gagner de l’argent et aider mes enfants à étudier et changer la vie de mes parents. J’ai pris départ de Malanville au nord du Bénin, mon groupe a fait deux arrêts au Niger, ensuite en Libye, et c’est de la Libye je suis allée en Tunisie », se rappelle Mme Yaou.Retour au Bénin : résilience et nouveaux départs« J’ai dépensé une forte somme pour financer mon voyage. Il y a divers groupes de passeurs à qui il faut payer pour le convoyage. Je dormais dans des endroits insalubres, je ne trouvais pas à manger, j’étais malade. A y réfléchir aujourd’hui je pouvais utiliser cette somme pour renforcer mon commerce au pays », déclare, dépitée, Mme Yaou.Mama, lui, se souvient qu'en partant de Djougou, il avait sur lui « une forte somme que je préfère ne pas dire ». « J’ai tout dépensé chez les passeurs et j’ai été volé. Je n’avais plus aucun franc pour me nourrir. Quand on traversait le désert à pied, une dame a perdu la vie, elle était souffrante et avait soif. C’était pénible. Elle est morte sans qu’on ne pût rien faire pour elle », dit-il.Après avoir échoué à traverser la mer, Mama a décidé de contacter les Nations Unies, en l’occurrence l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), pour faciliter son retour au pays.« Au cours de la traversée de la mer les garde-côtes nous ont interceptés, d’autres migrants se sont jetés dans la mer et se noyaient. Une fois à la rive, l’idée de rentrer au pays m’a traversé l’esprit car je ne pouvais plus continuer à souffrir au risque de perdre ma vie », a avoué Mama, très heureux de retrouver son pays.« C’est mieux de rester dans son pays que de rester dans un autre clandestinement. Quand j’ai appris que l’OIM recensait les gens qui veulent rentrer volontairement, j’ai sauté sur l’occasion », a ajouté Mme Yaou.Assistance aux migrants candidats à un retour volontaireC’est ainsi que le 28 mai 2024, 173 migrants (145 hommes, 28 femmes) ont choisi de rentrer volontairement avec l’assistance de l'OIM au Bénin, en étroite collaboration avec le gouvernement du Bénin.« Je suis heureux de retrouver ma terre, mon pays. J’ai l’esprit plus calme et je vais me relancer dans mes activités pour construire ma vie ici à Djougou. Je peux réussir ici avec la même volonté que j’avais pour traverser le désert, la mer. Je suis prêt à sensibiliser d’autres personnes à ne pas commettre la même erreur de voyager de manière irrégulière mais de s’informer sur les alternatives à la migration irrégulière et les opportunités locales », a déclaré fièrement Mama dès son retour.À leur arrivée, les migrants de retour volontaire ont reçu une assistance immédiate de l'OIM Bénin, comprenant la fourniture de nourriture, d'eau, de kits d'hygiène, d'argent de poche pour les besoins immédiats comme le transport vers les zones de retour définitif, notamment Djougou et ses environs, les migrants obtiendront une assistance, pour la mise en place d’activités génératrices de revenu dans le cadre de leur réintégration.En parallèle, les agents des ministères en charge des Affaires Sociales et de la Santé ont apporté un appui psychologique et sanitaire aux migrants.La Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Bénin, Aminatou Sar, a réitéré l’engagement de tout le système à appuyer le gouvernement du Bénin pour une prise en charge adéquate des migrants de retour et surtout pour travailler en amont pour éviter les voyages irréguliers qui endeuillent les familles. Article produit par Yézaël Adoukonou, Chargé de communication au Bureau de la Coordonnatrice résidente au Bénin, et Joseph Kizerbo, Chargé de communication à l’OIM.
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Histoire
01 juillet 2024
Célébration de la Journée Mondiale de l'Environnement
«Nos terres, notre avenir ! Nous sommes la génération restauration !», c’est le slogan que scandent en chœur des centaines de jeunes du collège d’enseignement général les Pylônes d’Agla, un quartier de Cotonou, au Bénin.
Un slogan associé à la célébration de la journée mondiale de l’environnement 2024. Pour s’aligner à la thématique de cette année «restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse" le système des Nations Unies au Bénin, a marqué cette journée de manière conjointe avec le ministère du Cadre de Vie et des Transports, Chargé du Développement Durable par la plantation de 200 arbres au Collège les Pylônes d’Agla. Une quinzaine d’élèves ambassadeurs des forêts, âgés de 10 à 15 ans, ont été désignés par l’école pour assurer l’entretien des plants mis en terre, symboles d’un avenir plus vert.
«C’est le sentiment de responsabilité qui m’anime, j’aimerais voir d’autres élèves dans d’autres écoles vivre la même chose. Je crois que si nous les enfants nous prenons tôt conscience de la protection de l’environnement, les générations futures seront sauvées.» a déclaré Modeste Adjovi, l’un des élèves ambassadeurs le regard tourné vers l’avenir.Un certificat a été remis individuellement aux 15 élèves ambassadeurs, désormais gardiens de ces 200 arbres dans l’école. Un engagement fort pour la restauration des terres
« Je me sens investi d’une mission en tant qu’ambassadeur des forêts, celle de protéger l’environnement, les plants de mon école. » a déclaré fièrement Modeste Adjovi.
Après une séance de sensibilisation sur la thématique de la journée faite par l’équipe conjointe PNUD – Direction des Eaux forêts et chasse, les élèves ont mieux compris l’importance de la restauration des terres. C’est avec enthousiasme que les élèves dans un élan de solidarité envahissent la cour de l’école, par groupe de 4 voire 5 pour mettre sous terre les 200 plants avec l’aide des officiers des Eaux et Forêts. Pendant que certains élèves creusaient, d’autres mettaient des plants sous terre, et une autre équipe arrosait. Toute une synergie d’action coordonnée avec le sens de responsabilité et le devoir d’agir pour protéger l’environnement.
« Je ferai tout avec mes camarades pour que chaque plante puisse grandir. Revenez dans deux ans et vous verrez mon école toute verte. » s’exclame avec détermination la jeune ambassadrice des forêts Togni Kegbé, entourée de ses camarades.
L’école a bénéficié de l’appui du système des Nations Unies au Bénin notamment des agences telles que le PNUD, la FAO en termes de plants, de divers matériels de plantation (des coupes coupes), d’arrosage (arrosoirs) et des cages de protection des plants. Face à l’engouement, la détermination, la prise de conscience des élèves et des jeunes ambassadeurs des forêts, Madame Aminatou Sar, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin a lancé un appel à la #GénérationRestauration :
« La disparition de terres fertiles a un impact dévastateur, en particulier pour les plus vulnérables et pour la génération future. Je voudrais exhorter les élèves mais aussi les enseignants à jouer un rôle clé dans la restauration des écosystèmes et la lutte contre la dégradation des sols en donnant l’exemple partout, en agissant, en devenant la #GénérationRestauration, pour construire un avenir durable pour l’école, le Bénin, et l’humanité ».En chiffres Les données techniques sur la dégradation des forêts et le reboisement se présentent comme suit au Bénin :
Déforestation nette entre 2015 et 2022 : 1,13% contre 1,51% entre 2005 et 2015
Dégradation nette entre 2015-2022 : 0,06% contre 1,64% entre 2005 et 2015
Superficie reboisée en 2021 : 13 402 ha
Superficie reboisée en 2022 : 14 445 ha
Superficie reboisée en 2023 : 13 135 ha
L'objectif de reboisement fixé par le Bénin dans la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) sur la période 2021-2030 est de 15.000 ha par an pour une cible de 150.000 ha sur les 10 ans.
Un slogan associé à la célébration de la journée mondiale de l’environnement 2024. Pour s’aligner à la thématique de cette année «restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse" le système des Nations Unies au Bénin, a marqué cette journée de manière conjointe avec le ministère du Cadre de Vie et des Transports, Chargé du Développement Durable par la plantation de 200 arbres au Collège les Pylônes d’Agla. Une quinzaine d’élèves ambassadeurs des forêts, âgés de 10 à 15 ans, ont été désignés par l’école pour assurer l’entretien des plants mis en terre, symboles d’un avenir plus vert.
«C’est le sentiment de responsabilité qui m’anime, j’aimerais voir d’autres élèves dans d’autres écoles vivre la même chose. Je crois que si nous les enfants nous prenons tôt conscience de la protection de l’environnement, les générations futures seront sauvées.» a déclaré Modeste Adjovi, l’un des élèves ambassadeurs le regard tourné vers l’avenir.Un certificat a été remis individuellement aux 15 élèves ambassadeurs, désormais gardiens de ces 200 arbres dans l’école. Un engagement fort pour la restauration des terres
« Je me sens investi d’une mission en tant qu’ambassadeur des forêts, celle de protéger l’environnement, les plants de mon école. » a déclaré fièrement Modeste Adjovi.
Après une séance de sensibilisation sur la thématique de la journée faite par l’équipe conjointe PNUD – Direction des Eaux forêts et chasse, les élèves ont mieux compris l’importance de la restauration des terres. C’est avec enthousiasme que les élèves dans un élan de solidarité envahissent la cour de l’école, par groupe de 4 voire 5 pour mettre sous terre les 200 plants avec l’aide des officiers des Eaux et Forêts. Pendant que certains élèves creusaient, d’autres mettaient des plants sous terre, et une autre équipe arrosait. Toute une synergie d’action coordonnée avec le sens de responsabilité et le devoir d’agir pour protéger l’environnement.
« Je ferai tout avec mes camarades pour que chaque plante puisse grandir. Revenez dans deux ans et vous verrez mon école toute verte. » s’exclame avec détermination la jeune ambassadrice des forêts Togni Kegbé, entourée de ses camarades.
L’école a bénéficié de l’appui du système des Nations Unies au Bénin notamment des agences telles que le PNUD, la FAO en termes de plants, de divers matériels de plantation (des coupes coupes), d’arrosage (arrosoirs) et des cages de protection des plants. Face à l’engouement, la détermination, la prise de conscience des élèves et des jeunes ambassadeurs des forêts, Madame Aminatou Sar, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin a lancé un appel à la #GénérationRestauration :
« La disparition de terres fertiles a un impact dévastateur, en particulier pour les plus vulnérables et pour la génération future. Je voudrais exhorter les élèves mais aussi les enseignants à jouer un rôle clé dans la restauration des écosystèmes et la lutte contre la dégradation des sols en donnant l’exemple partout, en agissant, en devenant la #GénérationRestauration, pour construire un avenir durable pour l’école, le Bénin, et l’humanité ».En chiffres Les données techniques sur la dégradation des forêts et le reboisement se présentent comme suit au Bénin :
Déforestation nette entre 2015 et 2022 : 1,13% contre 1,51% entre 2005 et 2015
Dégradation nette entre 2015-2022 : 0,06% contre 1,64% entre 2005 et 2015
Superficie reboisée en 2021 : 13 402 ha
Superficie reboisée en 2022 : 14 445 ha
Superficie reboisée en 2023 : 13 135 ha
L'objectif de reboisement fixé par le Bénin dans la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) sur la période 2021-2030 est de 15.000 ha par an pour une cible de 150.000 ha sur les 10 ans.
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Histoire
20 août 2024
Des femmes étuveuses de riz des Collines accèdent au marché du PAM
Dans un processus d’achat de plus de 15 milles tonnes de produits locaux par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) auprès de 71 organisations paysannes réparties dans 41 communes du Bénin, l’Union Régionale des Femmes Etuveuses de Riz des Collines (URFER-C) est lauréate. Le premier contrat entre le PAM et l’Union est concrétisé pour 200 tonnes de riz étuvé dont 40 tonnes déjà livrées et 50 en cours de livraison. C’est au bout d’un processus avec l’appui de la Vice-Présidente de la République du Bénin, Mariam Chabi Talata satisfaite de noter l’aboutissement heureux de ce parcours au profit de ces braves femmes, et de les revoir toutes joyeuses.Les petites productrices réunies au sein de l’Union Régionale des Femmes Etuveuses de Riz des Collines (URFER-C) au Bénin souffrent d’accès au marché. Elles se battent pour produire en quantité mais n’ont pas de débouché pour l’écoulement de leurs produits. « En 2022, on avait stocké au moins 220 tonnes dans nos magasins qui sont restés sous nos bras sans avoir de clients pour commercialiser. On vendait ça au Nigéria qui ne nous paie même pas -des commerçants nigérians, ndlr-. Il y a nos sous qui sont restés impayés avec nos clients nigérians », raconte la responsable du centre de transformation de riz de la Coopération communale des étuveuses de riz (CCER) de Bantè, Nanako Kagniahoun. Cette page est désormais tournée. Elles sont soulagées grâce au partenariat signé avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM). « Aujourd’hui, le PAM nous a fait sortir de nos difficultés. Cette année, notre stock de riz tourne autour de 300 tonnes. On a pris l’engagement de vendre 200 tonnes au PAM dont 40 tonnes livrées et payées déjà et 50 tonnes en cours », confie Nanako Kagniahoun. La cheffe coopération chargée des affaires à l’Ambassade du Canada s’en réjouit. Evelyne Dabiré relève que l’accès au marché était un défi dans le processus d’accompagnement de ces femmes pour leur autonomisation. Elle rappelle que l’Ambassade du Canada a soutenu ces femmes pendant six ans à travers son projet d’appui à l’emploi féminin dans la filière riz; mais pour que les acquis soient durables, il fallait un marché d’écoulement de leurs produits sans quoi elles ne pourraient pas produire à leur pleine capacité. « Plus de 6,9 milliards francs Cfa injectés dans l’économie nationale en une année » En plus de l’URFER-C, trois autres coopératives d’étuveuses sont en partenariat avec le PAM dont la Coopérative communale des étuveuses de Ouèssè et les Femmes debout de Tanguiéta. Si les contrôles qualités sont positifs à leur niveau aussi, ce sera plus de 2280 tonnes de riz à acheter auprès de ces femmes pour plus de 1.366.000.000 de F Cfa, a fait savoir Ali Ouattara, Représentant Résident du PAM. Il rappelle que ces achats rentrent dans le contexte de la politique globale de promotion des achats locaux de vivres pour les projets du PAM. Le volume des achats locaux auprès des petits producteurs et des fournisseurs institutionnels est passé de 2900 tonnes en 2017 à plus de 21000 tonnes en 2023 correspondant à plus de 6,9 milliards francs Cfa injectés dans l’économie nationale en une seule année, informe-t-il. « Les volumes des achats locaux auprès des petits producteurs est passé de 300 tonnes en 2021 à 901 tonnes en 2022 et 7622 tonnes en 2023. Cela a permis de verser aux petits producteurs en 2023 plus de 2.160.000.000 F Cfa », précise-t-il. « Les perspectives pour cette année 2024 sont de l’ordre de 33.968 tonnes dont 19.493 tonnes auprès des petits producteurs. […] Le défi, c’est l’achat d’au moins 90% des vivres auprès des petits producteurs », annonce la Secrétaire générale du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Françoise Assogbla Komlan. Mariam Chabi Talata dans la danseLa réponse à ce défi que célèbrent les uns et les autres est l’aboutissement heureux d’un processus avec la Vice-présidente de la République du Bénin en amont. Tout a commencé les 24 et 25 mars 2022. La vice-présidente de la République Mariam Chabi Talat était en visite au centre de transformation de riz de la CCER de Bantè en compagnie de l’Ambassadrice du Canada pour découvrir les lieux et échanger avec ces femmes. « Je me rappelle encore ces moments comme si c’était hier. Ce jour-là, nous nous sommes écoutées, nous nous sommes parlé. La principale difficulté, c’était l’écoulement des produits », se rappelle la vice-présidente. Elle informe avoir essayé de faire avec ces femmes, l’inventaire de tous ceux qui pouvaient les accompagner dans la recherche de partenariat d’écoulement de leurs produits. Parmi ces derniers, elles avaient noté le PAM. Après compte rendu au Président de la République et sur ses instructions, la Vice-Présidente a entamé des démarches auprès de différentes structures dont le PAM. Le PAM remplit sa part d’engagement Sur le parcours, les responsables du PAM ont manifesté à la Vice-Présidente leur disponibilité à effectuer les achats auprès de l’URFER-C. Le PAM ayant déjà une politique en la matière. « Dans un souci de renforcer la résilience des populations laborieuses et de garantir à chacun l’accès à une alimentation de qualité, le PAM s’est investi depuis plusieurs années à travailler étroitement avec de petits producteurs pour qu’ils augmentent leurs revenus par l’accroissement de leurs productions et l’accès au marché comme celui des cantines scolaires », informe le Représentant Résident du PAM au Bénin, Ali Ouattara. Pour les cantines scolaires à travers le Programme national d’alimentation scolaire intégré (PNASI) du gouvernement béninois, c’est près de 1.300.000 enfants -soit plus de 10% de la population béninoise- qui bénéficient d’un repas chaud chaque jour de classe durant toute l’année scolaire. La proportion des achats locaux par rapport aux achats institutionnels est passée de 34% en 2022 à 53% en 2023.Du coup, le PAM était l’aubaine pour ces productrices de l’URFER-C seulement qu’il y avait obligation que leurs produits répondent aux normes en matière de qualité pour accéder à ce marché. Le PAM s’est engagé à les former à l’instar d’autres petits producteurs du pays. « Le PAM renforce aussi les capacités des organisations paysannes pour une meilleure organisation, une meilleure gestion et une meilleure commercialisation, mais également offre des formations sur les bonnes pratiques de production, de stockage et de commercialisation », informe Ali Ouattara. Cela a été fait aussi avec l’URFER-C. « Je me suis rendu compte qu’ils -les responsables du PAM, ndlr- ont rempli leur part d’engagement et vos produits ont commencé par respecter les normes de qualité. La suite, vous avez désormais comme partenaire le PAM », témoigne la Vice-Présidente de la République. L’URFER-C vend désormais sur le marché du PAM. Au-delà des 200 tonnes de riz étuvé retenues pour le premier contrat et entièrement destinées au programme de cantine scolaire au Bénin, le PAM est disposé à en prendre davantage autant que les normes de qualité seront respectées, à en croire le Représentant résident. Il souligne que c’est du riz étuvé non poli qui a une grande valeur nutritive comparativement au riz blanc importé. Des vies changéesLa secrétaire générale du ministère de l’agriculture atteste qu’au-delà de l’amélioration de la nutrition des enfants, ces achats locaux contribuent au renforcement de l’économie locale. A ce propos, la Vice-présidente de la République avoue avoir noté les impacts déjà à travers l’apparence des femmes bénéficiaires. « Aujourd’hui où je suis venue vous voir, j’ai senti en vous regardant, que vous êtes maintenant plus épanouies qu’hier. Les sourires dans les visages, la beauté … », a-t-elle affirmé lors de sa nouvelle visite au centre de transformation de riz de la CCER de Bantè le jeudi 13 juin 2024. « Je suis sûre qu’avec ce partenariat avec le PAM, dans vos maisons il y a eu des changements, vos enfants vont à l’école sans soucis, ils sont mieux nourris et vous arrivez à régler vos problèmes sociaux avec le moins de difficultés possibles », ajoute-t-elle. Aussi, ce partenariat permet-t-il à l’URFER-C de gagner à nouveau la confiance des institutions de microfinance afin d’avoir accès à des crédits à la hauteur de leurs besoins financiers de production. « Nous souffrons d’un crédit adapté à notre activité. Le crédit qui est octroyé aux femmes cette année 2024 tourne autour de 40% de notre besoin. Ce qui a fait que nous ne disposons pas pas d’assez de stock; compte tenu de l’expérience que nous faisons avec les institutions de microfinance, l’histoire de 2022 nous a rattrapées, et ces institutions ne nous faisaient plus confiance. Avec la présence du PAM à nos côtés aujourd’hui, nous avons commencé par rembourser le peu de crédit mis à notre disposition. Les années à venir on aura plus de stock et aller à au moins 1000 tonnes de riz fourni au PAM pour nourrir nos enfants à l’école », expose la présidente de l’URFER-C Augustine Toto Agbanrin. Mariam Chabi Talata invite ces femmes bénéficiaires à redoubler d’ardeur non seulement pour augmenter leur productivité mais également améliorer la qualité des produits. Pour sa part, elle est engagée à continuer le plaidoyer surtout face aux difficultés qui persistent encore.
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Histoire
04 juin 2024
La Directrice de l’OIT à Abidjan rencontre les mandants au Bénin, Mali, Burkina Faso, Niger et Togo
La tournée a démarré au Bénin du 22 au 26 avril et a été marquée par des échanges avec les autorités et partenaires sociaux sur la vision de l’OIT, les stratégies de mobilisation et de mise en œuvre des actions pour la promotion de la justice sociale et du travail décent. L'OIT au Benin n’a pas encore de projet de coopération technique en cours, mais plutôt des interventions ponctuelles en accord avec les requêtes des mandants tripartites, les priorités nationales et le Programme Pays de Travail Décent (PPTD) du pays et le Cadre de Coopération et de Développement Durable (CCDD). Le Bénin est membre de l’Alliance 8.7 et de la coalition mondiale pour la justice sociale. L'OIT au Bénin s'engage à plus de présence pour plus d’actions et impact aux côtés du gouvernement et partenaires sociaux. Des opportunités d'intervention et d’impact existent sur plusieurs thématiques importantes telles que: Système d’informations sur le marché du Travail (SIMT), le travail domestique et l’économie de soin, la lutte contre le travail des enfants, la protection sociale dans l’économie infirmière, le dialogue social, l’égalité et le genre, les Normes Internationales du Travail (NITs), la promotion de l’emploi productif pour les jeunes et femmes notamment dans les chaines de valeur comme le coton, le développement des compétences... «J’ai échangé avec Mme Adidjatou Mathys, ministre du Travail et de la Fonction Publique, M. Modeste Tihounté Kérékou, ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi, ainsi que M. Yves Chabi, Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, les trois ministres clés en charge de la promotion de l’emploi décent au Bénin. Je leur ai décliné ma vision de travail reposant sur le Partenariat, la Collaboration et l’Impact de nos actions sur la vie des bénéficiaires», a indiqué Mme Coumba Diop, rassurant ses hôtes de l’ouverture très prochaine d’un projet pour la création d'opportunités de travail décent dans l'économie des soins, y compris pour les travailleuses domestiques au Bénin sur financement propre de l’OIT sur 24 mois.«Cette mission de l’OIT va booster la réflexion sur toutes questions abordées notamment tout ce qui concerne la création d’emploi. Les échanges nous donnent beaucoup d’espoir à aller dans le sens de la création d’organes de coordination sur la question de l’emploi», a souligné pour sa part Adidjatou Mathys, ministre du Travail et de la Fonction Publique. Consolider la présence de l’OIT au Mali Juste après le Bénin, Mme Coumba Diop s’est rendue au Mali du 2 au 7 mai où le Bureau Pays de l’OIT-Abidjan développe un portefeuille de projets de coopération sur la promotion des principes et droits fondamentaux au travail dans les chaînes d’approvisionnement du coton et de l’or à travers le projet ACCEL Africa avec l’appui des Pays-Bas, un projet sur la lutte contre l’esclavage par ascendance et travail forcé ( DRL) soutenu par le Département pour la Démocratie, des Droits de humains et travail du Gouvernement Américain, la création d’emplois productifs dans les chaînes de valeur de la mangue, du karité et dans le maraichage financé par l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS). Pour tous ces projets, une douzaine de staffs sont mobilisés pour assurer leur mise en œuvre. Avec le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Mali, Coumba Diop a souligné l'importance des synergies d'action dans l'esprit du «One UN».«J’ai eu également des discussions fructueuses avec les acteurs tripartites, notamment les ministères du Travail, des Affaires Etrangères, de la Santé et de la Protection sociale, de l'Emploi, ainsi qu’avec les organisations des travailleurs et des employeurs, au cours desquels nous avons mis en lumière l'impératif de créer des emplois productifs pour les jeunes et les femmes, fondement essentiel pour éradiquer les poches d'insécurité et bâtir la paix», a dit la Directrice du Bureau-Pays de l’OIT ajoutant que «cette mission m'a également permis de découvrir le Pacte de Stabilité Sociale et de Croissance Inclusive, fruit d'un consensus national, dont l'application pourrait contribuer significativement à la paix au Mali, un engagement que l'OIT soutient pleinement.»Le ministre du Travail et de la Fonction Publique Fassoun Coulibaly, a salué la présence et l’appui de l’OIT au Mali pendant «les moments de crise» soulignant que «c’est pendant les périodes difficiles que l’on connait ses vrais amis». «Merci à l’OIT pour son appui à l’organisation de la Conférence sociale en 2023, qui a permis d’avoir le Pacte de stabilité sociale qui reste une œuvre majeure du gouvernement, prévoyant une trêve sociale gage de la paix.» Les ministres de l'emploi des deux pays précédemment visités par Mme Coumba Diop ont souligné l'importance cruciale de la création d'emplois, un thème auquel l'OIT accorde une grande attention avec ses outils et son approche novatrice. En effet, l'emploi est placé au cœur des priorités de l'Organisation internationale du Travail (OIT).L’OIT exprime sa gratitude aux ambassades des États Unis, de la Suède, de l'Italie et des Pays-Bas pour leur ‘’précieux’’ soutien à ses projets au Mali, tout en plaidant pour le renforcement du partenariat.Le Burkina Faso, le Togo et le Niger clôtureront les missions de prise de contact avec les mandants des pays couverts par le Bureau pays de l’OIT-Abidjan.
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Histoire
20 août 2024
UNOPS accroît les possibilités pour les PME Béninoises
Le bureau de l’UNOPS au Bénin a organisé un Forum des Possibilités de l’UNOPS afin de renforcer les capacités des entreprises locales dans les achats responsables et de les sensibiliser aux possibilités d’affaires au sein du système des Nations Unies au Bénin. Le Forum des possibilités de l’UNOPS (UP Forum en anglais) est une initiative de l’UNOPS qui vise à diversifier les fournisseur·euses locaux·ales avec lesquels l’UNOPS travaille et à s’assurer que ceux-ci reflètent et partagent les valeurs de l’UNOPS, notamment les achats responsables et le développement durable et inclusif. 51 entreprises locales, y compris celles dirigées par des femmes, des jeunes et des personnes handicapés, ont participé au UP Forum pour une formation de deux jours sur les achats responsables et sur les outils nécessaires pour renforcer leurs capacités à répondre aux appels d’offres de l’UNOPS et du système des Nations Unies au Bénin. Les entreprises participantes ont eu également l'occasion d'aborder leurs défis financiers et d'explorer des solutions avec des banques locales qui sont des partenaires de l'UNOPS dans le pays. Les petites et moyennes entreprises (PME) de la République du Bénin jouent un rôle central dans le développement social et économique du pays, en contribuant de manière significative à la création d'emplois, à la promotion de l'esprit d'entreprise et au développement des chaînes de production et de distribution locales. Cependant, elles sont souvent confrontées à des défis tels que l'accès limité au financement et les contraintes d'infrastructure. En tant que ressource centrale des Nations unies pour les achats publics, l’UNOPS (Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets) vise à soutenir les économies locales en travaillant avec des fournisseur·euses locaux·ales, ce qui peut également contribuer à réduire l'impact sur l'environnement en diminuant les émissions de carbone. Afin d’adresser les défis majeurs des PMEs locales ainsi que les accompagner dans le renforcement de capacités sur les achats durables, le bureau de l’UNOPS a organisé un forum des possibilités de l’UNOPS à Cotonou, les 5 - 6 février avec 51 entreprises locales. « UP Forum » est une initiative lancée en 2016 à l’UNOPS dans le but de diversifier les fournisseur·euses locaux·ales et renforcer leurs connaissances sur les achats responsables et les plateformes où ils peuvent trouver des opportunités de travailler avec les agences des Nations Unies. Le Bénin a été choisi pour ce premier UP Forum en Afrique de l’Ouest francophone, suite à l’expansion des activités d’achats de l’UNOPS dans le pays depuis 2021. En 2024, Avec des partenaires tels que le ministère de la Santé, la Banque islamique de développement et le Fonds mondial, l’UNOPS met en œuvre des projets d’une valeurs de 28 millions de dollars, y compris le Projet d’Appui d’Urgence au Plan de Préparation et d’Intervention contre la COVID-19, qui nécessite une forte collaboration avec les entreprises locales. « Ce forum permettra donc d'améliorer les opportunités d'affaires avec l'UNOPS et le système des Nations Unies au sens large, » a souligné Sybile Assavedo, Directrice adjointe du cabinet du ministère de la Santé lors de la cérémonie d’ouverture du Forum.Pour approfondir les connaissances des participant·es sur les achats responsables et leur rôle dans le développement résilient et inclusif ainsi que dans le développement économique du Bénin, deux panels de discussion ont été organisés. Au cours des deux jours suivants, une formation a été menée sur les plateformes d'appels d'offres en ligne utilisées par l'UNOPS et d'autres agences de l'ONU, ainsi que sur les étapes à suivre pour soumettre des offres compétitives et de qualité sur ces plateformes.Dans le but de promouvoir la diversité des fournisseur·euses et l’inclusion des groupes vulnérables dans les appels d’offres de l’UNOPS, parmi les 51 entreprises participantes, un total de 17 entreprises dirigées par des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap ont été invitées à ce UP Forum. Ils ont partagé leurs expériences et les leçons apprises dans la gestion de petites entreprises au Bénin, tout en mettant l'accent sur l'importance de l'inclusion des groupes marginalisés dans tous les aspects. « En tant que personne vivant avec un handicap, j'avais du mal à m'imaginer participer à un forum organisé par l'une des organisations internationales. Même s'il reste encore beaucoup à faire pour améliorer l'inclusion des groupes marginalisés dans le développement social et économique de ce pays, le simple fait que je représente la Fédération des Personnes Handicapées du Bénin (FAPHB) à ce Forum signifie déjà beaucoup pour nos communautés, » a souligné Abdel Rahman OUOROU BARE, participant de la FAPHB.Le Forum a également invité des banques locales telles qu’Ecobank et NSIA, à aborder les défis majeurs auxquels sont confrontées les PME béninoises et à explorer les solutions financières disponibles ensemble. « L'UNOPS a constaté que les entreprises locales ne répondaient pas bien aux appels d'offres pour ses projets au Bénin. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons décidé d'introduire ce forum ici au Bénin, afin d'en apprendre davantage sur les défis auxquels sont confrontées les PME, et de renforcer les capacités des PME en matière des achats responsables, qui est l'un des critères les plus importants pour devenir notre partenaire , » a souligné Moustapha Tahirou, coordinateur de pays de l'UNOPS au Bénin, lors de la clôture du Forum. Ce forum a permis de créer des réseaux formels et informels entre les entreprises et les institutions participantes afin de tirer profit des opportunités émergentes. Et à long terme, il permettra à un plus grand nombre de fournisseur·euses compétent·es de répondre aux critères des appels d'offres. Cela favorisera la réussite des projets de l'UNOPS en étroite collaboration avec les fournisseur·euses locaux·ales, et stimulera indirectement l'économie locale au Bénin.
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Communiqué de presse
23 juillet 2024
Communiqué de presse: Avec moins d'un cinquième des objectifs en bonne voie, le monde ne parvient pas à tenir les promesses des objectifs de développement durable, avertit un nouveau rapport de l'ONU
À six ans de l'échéance, les progrès actuels sont loin d'être suffisants pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Sans un investissement massif et une action à plus grande échelle, la réalisation des ODD - le plan directeur pour un monde plus résilient et prospère et la feuille de route pour sortir des crises mondiales actuelles - restera inaccessible, prévient Le Rapport sur les objectifs de développement durable 2024, lancé ce 28 juin.
Un monde en plein bouleversement
Le rapport révèle que seulement 17 % des cibles des ODD sont actuellement sur la bonne voie, près de la moitié affichant des progrès minimes ou modérés, et plus d'un tiers étant au point mort ou en régression. Les effets persistants de la pandémie de COVID-19, l'escalade des conflits, les tensions géopolitiques et le chaos climatique croissant ont gravement entravé les progrès.
Selon le rapport, 23 millions de personnes supplémentaires sont tombées dans l'extrême pauvreté et plus de 100 millions souffrent de la faim en 2022 par rapport à 2019. Le nombre de décès de civils dans les conflits armés a explosé en 2023. Cette année-là a également été la plus chaude jamais enregistrée, les températures mondiales s'approchant du seuil critique de 1,5 °C. Un moment de choix et de conséquences
« Ce rapport met en évidence le besoin urgent d'une coopération internationale plus forte et plus efficace afin de maximiser les progrès dès maintenant », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. « Alors qu'il reste plus de six ans, nous ne devons pas
renoncer à notre promesse pour 2030 de mettre fin à la pauvreté, de protéger la planète et de ne laisser personne de côté. » Priorités urgentes :Financement du développement : Le déficit d'investissement dans les ODD dans les pays en développement s'élève aujourd'hui à 4 000 milliards de dollars par an. Les pays en développement ont besoin de plus de ressources financières et d'espace fiscal. La réforme de l'architecture financière mondiale est essentielle pour débloquer le volume de financement nécessaire pour stimuler le développement durable. Paix et sécurité : Le nombre de personnes déplacées de force a atteint un niveau sans précédent, près de 120 millions en mai 2024. Le nombre de victimes civiles a augmenté de 72 % entre 2022 et 2023 dans un contexte d'escalade de la violence, ce qui souligne le besoin urgent de paix. Il est essentiel de résoudre les conflits en cours par le dialogue et la diplomatie. Survol de la mise en œuvre : Des investissements massifs et des partenariats efficaces sont nécessaires pour conduire des transitions critiques dans les domaines de l'alimentation, de l'énergie, de la protection sociale, de la connectivité numérique et dans d'autres secteurs. Exemples de réussite et possibilités d'actionLe rapport met en lumière des exemples de réussite et de résilience sur lesquels il est possible de s'appuyer grâce à une action décisive.
Les progrès remarquables réalisés récemment dans le déploiement des énergies renouvelables, par exemple, montrent clairement la voie à suivre pour une transition énergétique juste. Dans la plupart des régions, les filles ont atteint la parité et ont même pris de l'avance sur les garçons pour ce qui est de l'achèvement de la scolarité à tous les niveaux. L'augmentation de l'accès à l'internet d'environ 70 % en seulement huit ans illustre également la rapidité avec laquelle il est possible d'opérer des changements. De même, les décennies de progrès dans la lutte contre le VIH/sida constituent un modèle pour surmonter d'autres pandémies grâce à la solidarité mondiale et au financement de percées scientifiques.
« À maintes reprises, l'humanité a démontré que lorsque nous travaillons ensemble et que nous appliquons notre esprit collectif, nous pouvons trouver des solutions à des problèmes apparemment insolubles », a déclaré Li Junhua, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales de l'ONU. Moments clés pour les ODD Le Sommet de l'avenir, qui se tiendra les 22 et 23 septembre au siège des Nations Unies à New York, sera déterminant pour remettre le monde sur la voie de la réalisation des ODD. Les délibérations du Sommet porteront notamment sur la crise de la dette qui freine tant de pays en développement et sur la nécessité urgente de réformer l'architecture financière internationale.
Selon le rapport, la Conférence sur le financement du développement et le Sommet mondial pour le développement social de 2025 seront des moments clés pour donner un élan aux objectifs de développement durable. Mais comme l'a souligné M. Li : « Le temps des mots est révolu - les déclarations politiques doivent de toute urgence se traduire par des actes. Nous devons agir maintenant, et avec audace. » Principales conclusions :Pour la première fois au cours de ce siècle, la croissance du PIB par habitant dans la moitié des pays les plus vulnérables du monde est inférieure à celle des économies avancées. Près de 60 % des pays ont été confrontés à des prix alimentaires modérément ou anormalement élevés en 2022.D'après les données recueillies en 2022 dans 120 pays, 55 % d'entre eux ne disposent pas d'une législation interdisant la discrimination directe et indirecte à l'égard des femmes.L'amélioration de l'accès aux traitements a permis d'éviter 20,8 millions de décès liés au sida au cours des trois dernières décennies.Les progrès en matière d'éducation restent très préoccupants, puisque seulement 58 % des élèves dans le monde atteignent le niveau minimum de lecture à la fin de l'école primaire.Le chômage mondial a atteint un niveau historiquement bas de 5 % en 2023, mais des obstacles persistent dans la recherche d'un travail décent.La capacité mondiale de production d'électricité à partir d'énergies renouvelables a commencé à se développer à un rythme sans précédent, avec une croissance annuelle de 8,1 % au cours des cinq dernières années.Le haut débit mobile (3G ou supérieur) est accessible à 95 % de la population mondiale, contre 78 % en 2015.Les températures record des océans ont déclenché un quatrième épisode de blanchissement des coraux à l'échelle mondiale.L'encours de la dette extérieure est resté à un niveau sans précédent dans les pays en développement. Environ 60 % des pays à faible revenu courent un risque élevé de surendettement ou en sont déjà victimes. Pour plus d'informations, veuillez consulter : https://unstats.un.org/sdgs/report/2024/ Hashtags : #SDGreport #SDGs #GlobalGoals Contacts avec les médias (interviews disponibles sur demande) : Sharon Birch, Département de la communication globale de l'ONU, birchs@un.org Helen Rosengren, Département des affaires économiques et sociales de l'ONU, rosengrenh@un.org
Un monde en plein bouleversement
Le rapport révèle que seulement 17 % des cibles des ODD sont actuellement sur la bonne voie, près de la moitié affichant des progrès minimes ou modérés, et plus d'un tiers étant au point mort ou en régression. Les effets persistants de la pandémie de COVID-19, l'escalade des conflits, les tensions géopolitiques et le chaos climatique croissant ont gravement entravé les progrès.
Selon le rapport, 23 millions de personnes supplémentaires sont tombées dans l'extrême pauvreté et plus de 100 millions souffrent de la faim en 2022 par rapport à 2019. Le nombre de décès de civils dans les conflits armés a explosé en 2023. Cette année-là a également été la plus chaude jamais enregistrée, les températures mondiales s'approchant du seuil critique de 1,5 °C. Un moment de choix et de conséquences
« Ce rapport met en évidence le besoin urgent d'une coopération internationale plus forte et plus efficace afin de maximiser les progrès dès maintenant », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. « Alors qu'il reste plus de six ans, nous ne devons pas
renoncer à notre promesse pour 2030 de mettre fin à la pauvreté, de protéger la planète et de ne laisser personne de côté. » Priorités urgentes :Financement du développement : Le déficit d'investissement dans les ODD dans les pays en développement s'élève aujourd'hui à 4 000 milliards de dollars par an. Les pays en développement ont besoin de plus de ressources financières et d'espace fiscal. La réforme de l'architecture financière mondiale est essentielle pour débloquer le volume de financement nécessaire pour stimuler le développement durable. Paix et sécurité : Le nombre de personnes déplacées de force a atteint un niveau sans précédent, près de 120 millions en mai 2024. Le nombre de victimes civiles a augmenté de 72 % entre 2022 et 2023 dans un contexte d'escalade de la violence, ce qui souligne le besoin urgent de paix. Il est essentiel de résoudre les conflits en cours par le dialogue et la diplomatie. Survol de la mise en œuvre : Des investissements massifs et des partenariats efficaces sont nécessaires pour conduire des transitions critiques dans les domaines de l'alimentation, de l'énergie, de la protection sociale, de la connectivité numérique et dans d'autres secteurs. Exemples de réussite et possibilités d'actionLe rapport met en lumière des exemples de réussite et de résilience sur lesquels il est possible de s'appuyer grâce à une action décisive.
Les progrès remarquables réalisés récemment dans le déploiement des énergies renouvelables, par exemple, montrent clairement la voie à suivre pour une transition énergétique juste. Dans la plupart des régions, les filles ont atteint la parité et ont même pris de l'avance sur les garçons pour ce qui est de l'achèvement de la scolarité à tous les niveaux. L'augmentation de l'accès à l'internet d'environ 70 % en seulement huit ans illustre également la rapidité avec laquelle il est possible d'opérer des changements. De même, les décennies de progrès dans la lutte contre le VIH/sida constituent un modèle pour surmonter d'autres pandémies grâce à la solidarité mondiale et au financement de percées scientifiques.
« À maintes reprises, l'humanité a démontré que lorsque nous travaillons ensemble et que nous appliquons notre esprit collectif, nous pouvons trouver des solutions à des problèmes apparemment insolubles », a déclaré Li Junhua, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales de l'ONU. Moments clés pour les ODD Le Sommet de l'avenir, qui se tiendra les 22 et 23 septembre au siège des Nations Unies à New York, sera déterminant pour remettre le monde sur la voie de la réalisation des ODD. Les délibérations du Sommet porteront notamment sur la crise de la dette qui freine tant de pays en développement et sur la nécessité urgente de réformer l'architecture financière internationale.
Selon le rapport, la Conférence sur le financement du développement et le Sommet mondial pour le développement social de 2025 seront des moments clés pour donner un élan aux objectifs de développement durable. Mais comme l'a souligné M. Li : « Le temps des mots est révolu - les déclarations politiques doivent de toute urgence se traduire par des actes. Nous devons agir maintenant, et avec audace. » Principales conclusions :Pour la première fois au cours de ce siècle, la croissance du PIB par habitant dans la moitié des pays les plus vulnérables du monde est inférieure à celle des économies avancées. Près de 60 % des pays ont été confrontés à des prix alimentaires modérément ou anormalement élevés en 2022.D'après les données recueillies en 2022 dans 120 pays, 55 % d'entre eux ne disposent pas d'une législation interdisant la discrimination directe et indirecte à l'égard des femmes.L'amélioration de l'accès aux traitements a permis d'éviter 20,8 millions de décès liés au sida au cours des trois dernières décennies.Les progrès en matière d'éducation restent très préoccupants, puisque seulement 58 % des élèves dans le monde atteignent le niveau minimum de lecture à la fin de l'école primaire.Le chômage mondial a atteint un niveau historiquement bas de 5 % en 2023, mais des obstacles persistent dans la recherche d'un travail décent.La capacité mondiale de production d'électricité à partir d'énergies renouvelables a commencé à se développer à un rythme sans précédent, avec une croissance annuelle de 8,1 % au cours des cinq dernières années.Le haut débit mobile (3G ou supérieur) est accessible à 95 % de la population mondiale, contre 78 % en 2015.Les températures record des océans ont déclenché un quatrième épisode de blanchissement des coraux à l'échelle mondiale.L'encours de la dette extérieure est resté à un niveau sans précédent dans les pays en développement. Environ 60 % des pays à faible revenu courent un risque élevé de surendettement ou en sont déjà victimes. Pour plus d'informations, veuillez consulter : https://unstats.un.org/sdgs/report/2024/ Hashtags : #SDGreport #SDGs #GlobalGoals Contacts avec les médias (interviews disponibles sur demande) : Sharon Birch, Département de la communication globale de l'ONU, birchs@un.org Helen Rosengren, Département des affaires économiques et sociales de l'ONU, rosengrenh@un.org
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Communiqué de presse
26 août 2024
Communiqué de presse conjoint de l'UNRC, de l'ONUDI, du CCI et de l'OIT
Un atelier international a examiné les résultats et les principales recommandations d'une étude sur les industries de transformation du coton en vêtements dans les principaux pays africains producteurs de coton, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, la Côte d'Ivoire et le Mali, également connue sous le nom de C4+. L'atelier de validation s'est déroulé le deuxième jour de la réunion du comité de pilotage du Partenariat pour le Coton à Cotonou au Bénin. Le Partenariat pour le Coton est une initiative multipartite, initiée par l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui comprend l'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), le Centre du commerce international (CCI) et l'Organisation internationale du travail (OIT). Le partenariat vise à aider les pays africains producteurs de coton à ajouter de la valeur au coton et à les intégrer dans les chaînes de valeur internationales du textile et de l'habillement. L'étude de base visait à évaluer les capacités de l'offre dans les pays du C4+ et à analyser la demande internationale et régionale pour différents segments de produits. Son but était de fournir des conseils aux pays et aux partenaires de développement pour améliorer les chaînes de valeur du coton, du textile et de l'habillement dans ces nations. Afreximbank et la FIFA, deux partenaires de l'initiative, ont financé l'étude. Les participants à l'atelier international de validation comprennent des représentants de la Banque africaine d'import-export (AFREXIMBANK), de la Better Cotton Initiative (BCI), de Cotton made in Africa (CMIA), de la FIFA, de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), du Comité consultatif international du coton (CCIC), de la Société financière internationale (SFI), de l'Organisation internationale du travail (OIT), du CCI, du Scan-Thor Group, de l'ONUDI, de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies (UNRC) au Bénin, de l'OMC, des délégations nationales et des représentants du secteur privé des pays du C4+. Dans son discours d'ouverture, la coordinatrice résidente des Nations Unies au Bénin, Aminatou Sar, a souligné l'importance du secteur du coton pour le développement économique des pays du C4+. Elle s'est réjouie de la forte implication des agences des Nations Unies dans cette initiative, et les a encouragées à travailler comme « Une seule ONU » pour soutenir la chaîne de valeur du coton à l'habillement et les ODD. Au cours de l'atelier de validation, les membres du Comité de pilotage et les parties prenantes nationales ont discuté et validé les conclusions et les recommandations de l'évaluation de base entreprise par l'ONUDI et le CCI. L'étude a confirmé l'opportunité et le potentiel qu'ont les pays du C4+ de transformer jusqu'à 25% de leur coton brut sur une période de 10 ans. Pour y parvenir, un investissement total d'environ 5 milliards USD dans des installations de production industrielles et semi-industrielles sera nécessaire, ainsi que plusieurs interventions de renforcement des capacités. Le potentiel de création d'emplois est considérable, puisqu'on estime à 500 000 le nombre d'emplois directs qui devraient être créés, principalement au bénéfice des femmes. Cela résultera de la transformation de 25 % de la matière première et du développement simultané des industries de l'habillement, ce qui aura un impact important sur les objectifs du Millénaire pour le développement. Le développement du plus grand cluster intégré d'Afrique, ainsi que son impact sur les ODD 8 et 9, et l'amélioration des moyens de subsistance dans les communautés rurales (en lien avec les ODD 1 et 2), sont des contributions notables à la réalisation des ODD. Pour obtenir ces avantages, un certain nombre de contraintes clés devront être résolues, telles que le manque actuel de main-d'œuvre qualifiée, le manque d'accès au financement, les faibles capacités des institutions de soutien aux entreprises et les goulets d'étranglement au niveau de l'infrastructure. L'étude propose diverses interventions que les pays du C4+ et les partenaires de développement devraient envisager.« Des technologies nouvelles et modernisées - y compris les énergies renouvelables et les technologies de recyclage - seront essentielles pour traiter le coton destiné aux marchés d'exportation et répondre aux exigences en matière de diligence raisonnable. Le développement des industries du textile et de l'habillement dans cette nouvelle ère nécessite de nouvelles compétences pour adopter les technologies vertes et numériques. L'ONUDI et l'OIT ont intensifié leur collaboration pour développer une initiative conjointe appelée ''Compétences pour une transformation industrielle durable en Afrique (SITA)'' afin de renforcer les systèmes d'apprentissage tout au long de la vie en Afrique pour stimuler la transformation industrielle et une ''transition juste'' », a déclaré Jinjiang Yan, Chargé du développement industriel à l'ONUDI.Dans son intervention, la Directrice nationale du CCI, Ludmila Azo, a déclaré : « Au CCI, nous reconnaissons que les PME sont l'épine dorsale de toute économie prospère. Ces entreprises, y compris celles de l'industrie du coton, du textile et de la mode, stimulent l'innovation, créent des emplois et sont essentielles au développement durable. Nous devons renforcer leur compétitivité et leur permettre de participer aux chaînes de valeur mondiales. Pour ce faire, il faut renforcer les capacités de manière globale afin d'améliorer les compétences et les technologies, faciliter l'accès au financement afin qu'elles puissent investir dans la croissance, et ouvrir l'accès aux marchés internationaux. Cela est essentiel pour garantir que les promesses de développer la chaîne de valeur du coton, y compris les 500 000 nouveaux emplois décents potentiels, soient répandues, inclusives et durables, favorisant la résilience économique et la prospérité dans les pays du C4+ ».L'étude servira de base à l'élaboration d'un programme de promotion des investissements et de renforcement des capacités dans les pays du C4+, que les partenaires de développement sont appelés à soutenir. Pour plus d'informations, veuillez contacterONUDI : Jinjiang Yan, Chargé du développement industriel, ONUDICCI: Matthias Knappe, Chef de l'Unité Fibres, Textiles et Habillement, CCIOIT : Christine Hofmann, Cheffe d'équipe Compétences pour l'inclusion sociale, OITUNRC au Bénin : Jelena Katic, Cheffe du Bureau de la Coordinatrice Résidente au Bénin, ONU
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Communiqué de presse
05 juin 2024
Célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement (JME) 2024
Sous l’égide du Directeur Général des Eaux, forêts et chasses, représentant, le Ministre du Cadre de Vie et des Transports, Chargé du Développement Durable, et en présence de la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin, la Journée Mondiale de l’Environnement (JME) 2024 a été officiellement lancée ce 5 juin 2024 à Cotonou. Cette année, le thème crucial de la « restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse» est mis à l’honneur, avec le slogan mobilisateur « Nous sommes la #GénérationRestauration ».**Un engagement fort pour la restauration des terres**Madame Aminatou Sar, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin, a salué les efforts du gouvernement béninois en matière de reboisement intensif, soulignant l’importance de cette politique pour atteindre les objectifs de l’agenda 2030. Elle a rappelé que la JME 2024 offre l’opportunité de sensibiliser aux menaces croissantes que représentent la sécheresse, la désertification et la dégradation des sols, notamment au Bénin.**L’appel à l’action de la #GénérationRestauration**« La disparition de terres fertiles a un impact dévastateur, en particulier pour les plus vulnérables », a déclaré Madame Sar. Elle a exhorté les populations à jouer un rôle clé dans la restauration des écosystèmes et la lutte contre la dégradation des sols.**200 plants pour un avenir plus vert**Un geste concret a marqué cette journée : la plantation de 200 arbres au Collège les Pylônes d’Agla. Quinze élèves ambassadeurs des forêts pour la protection de l’environnement ont été désignés pour assurer l’entretien de ces jeunes pousses, symboles d’un avenir plus vert. La Coordonnatrice Résidente a appelé l’ensemble de la communauté scolaire à protéger ces arbres et l’environnement. **Un partenariat pour un cadre de vie décent**Le Directeur Général des Eaux, forêts et chasses, Remi Hèfoumé, représentant le Ministre du Cadre de Vie et des Transports a exprimé sa satisfaction quant à l’implication des partenaires tels que les Nations Unies, qui soutiennent la vision du gouvernement d’offrir un cadre de vie décent à la population béninoise. Il a encouragé les jeunes ambassadeurs à être des modèles pour leurs camarades en protégeant les arbres plantés. **Un défi mondial, une réponse collective**La cérémonie s’est conclue par la remise de certificats aux 15 élèves ambassadeurs, désormais gardiens de ces 200 arbres. La Coordonnatrice des Nations Unies a appellé chacun à agir et à devenir la #GénérationRestauration, pour construire un avenir durable pour la terre et l’humanité.**En chiffres :*** 40% des terres de la planète sont déjà dégradées.* 3,2 milliards de personnes subissent les effets de la désertification.* Plus des trois quarts de la population mondiale pourraient être touchés par la sécheresse d’ici 2050.
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Communiqué de presse
30 mai 2024
Le siège de l'ONU célèbre la Journée Internationale des Casques bleus de l'ONU le 30 mai
En 1948, la décision historique a été prise de déployer des observateurs militaires au Moyen-Orient afin de superviser la mise en œuvre des accords d'armistice israélo-arabes. Cette première mission est devenue l'Organisation des Nations Unies chargée de la surveillance de la trêve.Depuis, plus de deux millions de casques bleus provenant de 125 pays ont servi dans 71 opérations à travers le monde. Aujourd'hui, quelque 76 000 hommes et femmes sont déployés dans 11 zones de conflit en Afrique, en Asie, en Europe et au Moyen-Orient.Actuellement, 42 soldats et policiers béninois sont déployés dans les opérations de maintien de la paix en Abyei, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Mali, au Soudan du Sud ainsi qu’en Haïti.Lors des cérémonies officielles au siège des Nations Unies, le Secrétaire général, António Guterres, déposera une gerbe en l’honneur de tous les Casques bleus tombés sous le drapeau de l’ONU. Il présidera également une cérémonie de remise de médailles Dag Hammarskjöld décernées à titre posthume à 64 militaires, policiers et membres du personnel civil, y compris 61 ayant perdu la vie l'année dernière.L’un des militaires auquel sera décernée la médaille Dag Hammarskjöld à titre posthume est du Bénin : le major Solin Martial Rodrigue Adanmayi, qui servait dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).Par ailleurs, le Secrétaire général présentera le prix du « Militaire de l'année pour la défense de la parité des genres » au Major Radhika Sen, une officière militaire de l'Inde, qui a servi au sein de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Créé en 2016, ce prix reconnaît le dévouement et les efforts d'un casque bleu dans la promotion des principes de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité.Dans son message, le Secrétaire général a déclaré : « Aujourd'hui, nous rendons hommage aux plus de 76 000 casques bleus des Nations Unies qui incarnent le plus haut idéal de l'humanité : la paix. Jour après jour, au péril de leur vie, ces hommes et ces femmes travaillent courageusement dans certaines zones les plus dangereuses et instables de la planète pour protéger les civils, défendre les droits de l'homme, soutenir les élections et renforcer les institutions. Plus de 4 300 Casques bleus ont payé le prix ultime en servant sous le drapeau de l'ONU. Nous ne les oublierons jamais. »La Journée internationale des casques bleus de l'ONU 2024 est placée sous le thème « Prêts pour l'avenir, mieux construire ensemble ». Bien que les opérations de maintien de la paix de l'ONU aient prouvé leur utilité depuis plus de 75 ans -- en aidant les pays hôtes à avancer sur le chemin difficile du conflit à la paix -- le nouveau programme pour la paix du Secrétaire général trace une voie pour faire en sorte que les opérations multilatérales de paix et de sécurité restent des outils viables face aux crises et conflits futurs.« Le maintien de la paix de l'ONU reste un partenariat mondial unique, avec des Casques bleus de plus de 120 pays qui font une différence significative chaque jour pour des millions de personnes dans certains des endroits les plus difficiles du monde », a déclaré Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix. « Alors que nous répondons aux défis de demain, le maintien de la paix de l'ONU continue d'évoluer, en tirant parti des partenariats pour être agile, réactif et adapté, promouvoir la stabilité, protéger les plus vulnérables et aider à construire une paix durable.»La Journée internationale des casques bleus de l'ONU a été instaurée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2002, pour rendre hommage à tous les hommes et femmes servant dans les opérations de maintien de la paix, et honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie au service de la paix.Horaire de la cérémonie au siège de l’ONU, le 30 mai9h45 : Le Secrétaire général déposera une gerbe en hommage aux casques bleus tombés au Mémorial des Casques Bleus sur la pelouse nord. (En cas de mauvais temps, la cérémonie se tiendra près de la fenêtre Chagall dans le hall des visiteurs). Bien que la cérémonie soit couverte par UN Photo et UN TV, les membres du corps de presse de l'ONU y sont invités. Elle ne sera pas diffusée en direct, mais sera disponible sur demande après l'événement : https://webtv.un.org/en11h00 : Cérémonies de remise de la Médaille Dag Hammarskjöld et du Prix du Militaire de l’année pour la défense de la parité des genres dans la salle du Conseil de tutelle. Celles-ci seront diffusées en direct sur UN Webcast : https://webtv.un.org/en/asset/k1u/k1udwgod6xContacts presse : Douglas Coffman, Département de la communication globale - +1 (917) 361-9923, e-mail : coffmand@un.org ; Hector Calderon, hector.calderon@un.org ou Aditya Mehta, mehta2@un.org du Département des opérations de maintien de la paix. Pour plus d'informations, veuillez visiter le site web de la Journée des Casques bleus:https://www.un.org/fr/observances/peacekeepers-day
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Communiqué de presse
26 août 2024
Les banques de gènes du monde entier s'unissent pour ajouter de nouvelles semences à la Chambre forte mondiale des semences du Svalbard
Au total, 20 720 échantillons de semences provenant de 15 banques de gènes rejoignent les centaines de milliers d'autres stockées dans la chambre forte enneigée située sur l'île norvégienne isolée de Spitsbergen, où de précieuses collections de cultures sont préservées afin de garantir que l'agriculture mondiale soit protégée pour l'avenir, au bénéfice de l'humanité tout entière. Les scientifiques et les sélectionneurs s'appuient sur la diversité des cultures conservée dans les banques de gènes pour développer de nouvelles variétés de cultures capables de résister aux effets du changement climatique. Les semences stockées dans la chambre forte servent de réserves et sauvegardes aux collections conservées ailleurs.Depuis 16 ans, la Chambre forte mondiale de Svalbard n'a cessé d'élargir sa famille de déposants de semences, qui sauvegardent leurs collections de semences en cas de crises imprévues, telles que les guerres, les troubles civils, les difficultés financières ou les catastrophes naturelles. La chambre forte fonctionne grâce à un partenariat entre le ministère norvégien de l'agriculture et de l'alimentation, le Centre nordique de ressources génétiques (NordGen) et le Crop Trust.L'avenir et la protection climatique de notre système alimentaire Au début du mois, une enquête menée auprès des principaux climatologues du monde a révélé que près de 80 % des personnes interrogées s'attendent à un réchauffement mondial d'au moins 2,5 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels au cours de ce siècle, soit bien plus que le seuil ciblé de 1,5 degré fixé dans l'Accord de Paris sur le changement climatique. Mais le changement climatique n'est pas un problème de demain : des chaleurs, des sécheresses et des inondations sans précédent en Afrique australe et ailleurs mettent déjà en évidence les dangers que le changement climatique fait peser sur la production alimentaire. La diversité des cultures - qui peut être conservée sous forme de semences dans des banques de gènes, en plus d'autres méthodes - offre des options permettant aux sélectionneurs de développer de nouvelles variétés plus résistantes et plus productives, nutritives et délicieuses, adaptées aux préférences, aux environnements et aux défis locaux.Des banques de gènes en Arménie, au Bénin et en Indonésie rejoignent pour la première fois les rangs des déposants de la chambre forte grâce au soutien apporté par le projet Biodiversité pour les opportunités, les moyens de subsistance et le développement (BOLD), une initiative décennale lancée en 2021. BOLD est financé par le gouvernement norvégien pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans le monde entier par la conservation et l'utilisation de la diversité des cultures agricoles.« Faire partie de BOLD a été déterminant pour faire avancer nos efforts de conservation », déclare Standy Christianto, directeur de programme de l'Institut indonésien de Bornéo, qui a inclus des variétés de riz d'une grande importance culturelle pour le peuple Dayak de Bornéo parmi les 294 échantillons de semences de riz, de niébé, d'aubergine et de maïs que l'ONG sauvegarde dans la chambre forte de semences. « BOLD a fourni des connaissances, des ressources et des possibilités de mise en réseau qui ont renforcé nos capacités et notre impact en matière de préservation de la diversité génétique pour les générations futures », a-t-il déclaré.Quatre nouveaux déposants envoient des doubles de sécuritéOutre l'Institut de Bornéo, les autres premiers dépôts proviennent du Centre scientifique d'agro biotechnologie de la Fondation de l'Université nationale agraire d'Arménie, qui a envoyé des semences de variétés de blé sauvage endémiques à l'Arménie, et de deux institutions du Bénin. Le Laboratoire de génétique, biotechnologie et sciences des semences de l'Université d'Abomey-Calavi et l'Institut national des recherches agricoles du Bénin (INRAB) envoient des semences de légumes, de céréales et de légumineuses d'importance nationale. Le Centre national pour les ressources génétiques et la biotechnologie du Nigéria (NACGRAB) élargit sa collection de sauvegarde avec des semences de huit espèces, dont le sorgho, le millet perlé et le niébé. Le NACGRAB est l'un des cinq partenaires nationaux africains du projet Seeds for Resilience du Crop Trust, qui a débuté en 2019 et est financé par le gouvernement de la République fédérale d'Allemagne.« Il est tellement énergisant de voir comment notre soutien aux banques de gènes, grandes et petites, renforce leurs efforts de sauvegarde et de mise à disposition de la diversité des cultures agricoles dont nous avons tous besoin pour adapter notre agriculture aux menaces et défis inconnus de demain », déclare Stefan Schmitz, directeur exécutif du Crop Trust.« La duplication de la sécurité est indispensable, mais elle ne se fait pas du jour au lendemain. C'est un plaisir de voir de vieux amis du CGIAR, comme le Centre international de la pomme de terre (CIP) et le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA), enrichir leurs collections de sauvegarde. Nous sommes fiers d'apporter un soutien à long terme à ces banques de gènes et à de nombreuses autres ; grâce au soutien généreux de nos donateurs, ce travail vital se poursuit. Mais il reste encore beaucoup à faire ».Les dépôts les plus importants lors de l'inauguration d'aujourd'hui proviennent du Centre mondial des légumes (WorldVeg, basé à Taïwan), suivi du Centre national de l'agro biodiversité (Corée du Sud) et de l'ICARDA (basé au Liban).Le Prix mondial de l'alimentation récompense les visionnaires de la réserve de semencesL'inauguration d'aujourd'hui intervient quelques semaines seulement après l'annonce que deux personnalités impliquées dans la création de la chambre forte mondiale de semences du Svalbard recevront le Prix mondial de l'alimentation 2024. Le 9 mai, la fondation qui décerne ce prix a désigné Geoffrey Hawtin et Cary Fowler comme lauréats de cette année en reconnaissance de « leur leadership extraordinaire dans la préservation et la protection du patrimoine mondial de la biodiversité des cultures et dans la mobilisation de cette ressource essentielle pour lutter contre les menaces qui pèsent sur la sécurité alimentaire mondiale ».Avant que la chambre forte n'ouvre ses portes glacées en 2008, M. Fowler a présidé le comité du gouvernement norvégien - dont M. Hawtin était également membre - chargé d'évaluer la faisabilité de l'installation proposée. M. Fowler a ensuite présidé pendant neuf ans le conseil consultatif international de la chambre forte. Entre-temps, Hawtin a contribué à l'élaboration des spécifications techniques, de gestion et de politique de la chambre forte, qui ont été utilisées par le gouvernement norvégien pour la construction et l'exploitation de l'installation.« Les graines qui s'y trouvent représentent l'histoire de l'agriculture », a déclaré M. Fowler, selon la Fondation du prix mondial de l'alimentation. « Ce qu'elles représentent vraiment, ce sont les expériences que nos cultures ont vécues pendant douze à quinze mille ans.Les deux hommes ont également joué un rôle important dans l'élaboration des premières années du Crop Trust, Fowler succédant à Hawtin à la tête de l'organisation en 2004.***Pour les demandes d'interview et les questions des médias, veuillez consulter notre page Presse ou nous contacter à l'adresse suivante : media@croptrust.orgAutres citations :Lise Lykke Steffensen, PDG de NordGen, a déclaré :« Lorsqu'il s'agit de conserver la diversité des cultures, essentielle à notre production alimentaire future, nous courons contre la montre. Le changement climatique est à nos portes et la biodiversité agricole est vitale tant pour l'adaptation au climat que pour son atténuation. Nous sommes donc extrêmement reconnaissants aux banques de gènes du monde entier de l'intérêt croissant qu'elles portent à la sauvegarde de leurs collections de semences au Svalbard et nous sommes heureux d'accueillir quatre nouveaux déposants. C'est un honneur pour nous, en tant que gestionnaire opérationnel de la chambre forte, de transporter ces semences et de les placer sur les étagères gelées de la chambre forte ».Geoffrey Hawtin, co-récipiendaire du Prix mondial de l'alimentation 2024, a déclaré :« Avec un coût de fonctionnement annuel d'environ 300 000 USD, la chambre forte mondiale de semences de Svalbard doit figurer parmi les meilleures politiques d'assurance du monde. » Andreas Melikyan, du Centre scientifique d'agrobiotechnologie de la Fondation de l'Université agraire nationale d'Arménie, a déclaré :« Je ressens une grande responsabilité professionnelle et une grande satisfaction d'avoir eu l'occasion de préserver les semences de plus de 60 espèces végétales importantes présentes dans une petite région de l'Arménie. »Enoch G. Achigan-Dako, chef de l'unité de génétique, de biotechnologie et de sciences des semences, Faculté des sciences agricoles, Université d'Abomey-Calavi, a dit :« S'il y a un endroit dans le monde où nous sommes sûrs que notre matériel génétique peut être protégé pour toujours, c'est bien la chambre forte mondiale de Svalbard. Juste après Svalbard, un autre lot sera déposé à l'IITA au Nigeria. Ces doubles peuvent encore être rapatriés au cas où nos variétés conservées localement seraient perdues ». ***Notes à l'éditeurLa liste complète des 15 déposants qui livrent des variétés de semences uniques à Longyearbyen est disponible ci-dessous : Dépôts de semences mai 2024 Pays Accès Boîtes Cultures1 National Agrobiodiversity Center Corée du Sud 4 000 7 43 espèces/sous-espèces2 World Vegetable Centre Taïwan 4 800 10 135 espèces/sous-espèces3 Seed Savers Exchange USA 38 1 20 espèces, légumes et légumineuses4 Institut de recherche agricole de Taïwan Taïwan 170 1 Millet à queue courte5 Centre de ressources pour l'orge et les plantes sauvages, Université d'Okayama Japon 654 1 Espèces sauvages apparentées à l'orge6 Centre espagnol de ressources phytogénétiques Espagne 208 2 39 espèces, légumes, légumineuses, céréales, plantes aromatiques7 CIP (CGIAR) Pérou 215 1 77 espèces/sous-espèces de Solanum et Ipomoea8 IHAR Pologne 850 2 Espèces/sous-espèces de blé et de tomates9 ICARDA (CGIAR) Liban 3 752 8 178 espèces/sous-espèces Partenaires du projet BOLD 10 Borneo Institute (nouveau) Indonésie 294 1 Oryza, Vigna, Zea et Solanum ferox11 Centre scientifique d'agrobiotechnologie, Fondation de l'université agraire nationale arménienne (nouveau) Arménie 1 865 2 63 espèces/sous-espèces, céréales et légumineuses12 Laboratoire de génétique, de biotechnologie et des sciences de la semence (nouveau) Bénin 2 701 8 27 espèces/sous-espèces13 Institut national des recherches agricoles du Bénin (nouveau) Bénin 324 2 Riz, millet perlé, sorgho et maïs14 Institut malaisien de recherche et de développement agricoles Malaisie 207 1 riz Partenaire du projet Seeds for Resilience 15 NACGRAB Nigeria 642 2 8 espèces, principalement du sorgho, du millet perlé et des haricots vigna Total 20 720 49 Pour en savoir plus, consultez le site officiel de la chambre forte : www.seedvault.noÀ propos du ministère norvégien de l'agriculture et de l'alimentationLe ministère norvégien de l'agriculture et de l'alimentation est l'organe juridique et administratif de la chambre forte et a la responsabilité globale de sa gestion, de sa sécurité et de son financement. Le ministère a confié à Statsbygg, le principal conseiller du gouvernement norvégien en matière de construction et de propriété, la responsabilité de la construction et de l'entretien de la chambre forte. Pour plus d'informations, voir www.regjeringen.no À propos de NordGenNordGen est la banque de gènes et le centre de connaissances des pays nordiques pour les ressources génétiques. En tant que gestionnaire opérationnel de la chambre forte, NordGen est responsable de la manipulation des semences à l'intérieur de la chambre forte, de la communication avec les banques de gènes et de la maintenance d'une base de données en ligne accessible au public, contenant des informations sur les échantillons de semences stockés dans la chambre forte (seedvault.nordgen.org). Pour en savoir plus sur Nordgen, consultez le site www.nordgen.org/enÀ propos du Crop TrustLe Crop Trust est une organisation internationale qui œuvre à la conservation de la diversité des cultures et à la protection de la sécurité alimentaire et nutritionnelle mondiale. Au cœur du Crop Trust se trouve un fonds de dotation destiné à fournir un soutien financier garanti à long terme aux principales banques de gènes du monde entier. Le Crop Trust soutient la Chambre forte mondiale des semences de Svalbard et coordonne des projets à grande échelle dans le monde entier afin de préserver la diversité des cultures et de la rendre disponible pour utilisation, à l'échelle mondiale, pour toujours et au bénéfice de tous. Le Crop Trust est reconnu comme un élément essentiel de la stratégie de financement du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture. Pour en savoir plus, consultez le site www.croptrust.org
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