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28 juin 2024
Communiqué de presse: Avec moins d'un cinquième des objectifs en bonne voie, le monde ne parvient pas à tenir les promesses des objectifs de développement durable, avertit un nouveau rapport de l'ONU
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Les objectifs de développement durable au Bénin
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Bénin:
Histoire
12 décembre 2023
Au Bénin, l’ONU soutient le développement du maraîchage
Les Nations Unies au Bénin soutiennent les exploitants maraîchers en vue d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle, réduire la pauvreté rurale et améliorer la résilience aux effets du changement climatique.
Ce soutien se fait à travers le Fonds international de développement agricole (FIDA) dans le cadre du Projet d’appui au développement du maraîchage (PADMAR) en appui au gouvernement depuis 2016.
Les agences onusiennes en collaboration avec le gouvernement se sont engagées à travailler à la promotion de la croissance économique inclusive forte et durable.
A cet effet, l’éradication de la faim est aujourd’hui possible car le Bénin dispose d’une filière maraîchère structurée soutenue par une collaboration multisectorielle entre le FIDA, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) en appui au gouvernement.
Les appuis du PADMAR passent notamment par des renforcements de capacités, l’aménagement des périmètres maraichers, la réhabilitation des pistes rurales, la facilitation de l’accès à l’eau, aux matériels et équipements de production, le soutien à la sécurisation du foncier, et l’assistance à l’accès au marché.
Parmi les résultats à l’actif du PADMAR, il y a l'accroissement considérable des rendements ; l’amélioration de la mobilité économique pour une grande partie des producteurs ; l’accroissement de la résilience climatique ; la signature de contrats de partenariat par des milliers de maraîchers dans le cadre de l’écoulement de leurs produits ; et l’adoption de bonnes pratiques nutritionnelles par des centaines de ménages maraîchers.
Conditions de production et de vie améliorées
Noël Obognon est promoteur de la société coopérative Agro-Eco service, spécialisée dans la production et la commercialisation d’engrais organiques/compost à base de larves de mouches permettant d’accroître les rendements agricoles, tout en préservant l’environnement.
« Ma coopérative a réduit la durée de production des engrais organiques de 3 mois à 12 jours avec une production qui s’est accrue de 20 tonnes en 2019 à 240 tonnes en 2023. Quant au chiffre d’affaires, il a évolué de 200.000 francs CFA en 2019 à 20.000.000 francs CFA en 2023, grâce à l’appui du FIDA à travers PADMAR », témoigne-t-il.
Sur le plan du renforcement de capacités en équipements par exemple, la productrice Pauline Meto, présidente de la coopérative FIFONSI de Ouidah explique que « le PADMAR nous a doté de motopompes, de pulvérisateurs, de brouettes, de petits outillages de maraîchages, de bandes perforées d’arrosage ». « Tout ceci a boosté la production », ajoute-t-elle.
Abondant dans le même sens, le jeune maraîcher Marc Fanyossè Kpadé, membre d’une coopérative à Grand-Popo, affirme que le FIDA à travers le PADMAR a contribué à l’amélioration non seulement de sa production mais aussi, de sa vie socioéconomique avec un impact significatif sur son ménage. « L’augmentation de ma production agricole m’a permis de devenir propriétaire de maison, de scolariser mes enfants, de vivre mieux maintenant qu’autrefois », dit-il.
C’est également le témoignage de Johanne Hounmènou. Ce membre d’une coopérative bénéficiaire du PADMAR indique que l’appui du Projet pour l’aménagement des planches surélevées dans le village lacustre des Aguégués (Sud-Est du Bénin), a augmenté largement les possibilités de maraîchage.
Il va plus loin en donnant une illustration de prospérité financière des bénéficiaires : « autrefois, il était difficile pour un maraîcher de s’acheter un domaine pour habitation sur la terre ferme, mais désormais la chose est monnaie courante chez plusieurs d’entre nous du village lacustre ».
Le projet a également a appuyé des unités de transformation. C’est le cas de la société Christ Agro Transformation, spécialisée dans la transformation des produits maraichers (tomate, légumes…), pour réduire les pertes post-récoltes. Christ Agro Transformation est passée d’une tonne par an de transformation des produits maraichers à 10 tonnes par an grâce au PADMAR.
Modernisation de la culture maraîchère
Une des technologies innovantes du PADMAR, c’est l’installation de serres favorisant les cultures hors sol et à contre-saison dans plusieurs localités. La production sous serre est un modèle économique qui permet de faire des récoltes sur une longue période et d’obtenir des fruits plus fermes, de qualité très attrayante et d’une durée de conservation plus longue.
La présidente de la coopérative Agro Pour Tout (APT) de Covè, Clotilde Vissinnon, partage son expérience : « Les cultures hors sol avec les serres donnent plus de résultats de bonne qualité que les cultures sur terre ferme. Beaucoup de clients commandent nos tomates et nous n’arrivons même pas à satisfaire toutes les demandes ».
Le site APT est propice pour être un centre pilote de formation en maraîchage et pourrait dans le futur accueillir des stagiaires des lycées agricoles et d’université, selon la délégation du gouvernement du Bénin et du FIDA. Les partenaires veulent faire de la serre une plateforme d’apprentissage et de visite d’échanges sur la production maraîchère au profit des producteurs et faire de la transition écologique une réalité dans le cadre du maraîchage au Bénin.
Plusieurs autres sites à Sèmè-Kpodji, Abomey-Calavi ont déjà reçu des serres grâce au PADMAR. En octobre 2023 ce sont 12 serres qui ont été installées et qui sont fonctionnelles. Il est prévu l’acquisition et l’installation de 25 autres serres.
Un autre financement novateur du projet est relatif à l’aménagement de pistes rurales. « En aménageant des pistes rurales dans plusieurs communes du Bénin, l’appui du FIDA vise à faciliter aux producteurs, l’accès aux bassins de production, aux intrants, aux marchés pour l’évacuation des produits agricoles », dit le Directeur Pays du FIDA pour le Bénin et le Togo Jean Pascal Kaboré lors de la visite.
Impraticables surtout en saison pluvieuse, ces pistes constituent un handicap majeur à la production et à la commercialisation des produits agricoles. C’est à cet effet que 124 km sont en cours de réalisation/réhabilitation au niveau de la zone d’intervention du projet.
L’une des dernières innovations ressorties de la visite de terrain, c’est le système de ventes groupées mis en place par le PADMAR qui a permis à toutes les coopératives rencontrées de multiplier leurs chiffres d’affaires. Le volume de produits commercialisés est ainsi passé de 156 tonnes en 2019 à 4913 tonnes en 2023, soit un accroissement de plus de 3049%.
Les projets soutenus par l'ONU
Le PADMAR s’inscrit dans le cadre des interventions des Nations Unies en appui aux politiques de développement du Bénin.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan cadre de coopération des Nations Unies pour le développement au Bénin 2019-2023, le FIDA travaille en collaboration avec le PAM, d’une part et la FAO, d’autre part.
En 2020, le PAM et le FIDA ont démarré une collaboration pour la promotion de jardins scolaires dans 10 écoles à cantines dans le cadre du PADMAR. Les écoles bénéficiaires ont reçu des équipements et du petit matériel de jardinage, des semences et un appui technique continu. Puis, en 2022, le FIDA et le PAM ont démarré la promotion de jardins intégrés combinant le maraîchage et le petit élevage dans 25 écoles à cantine (première phase). Des kits d’intrants (semences, produits de traitement phytosanitaire) et de petit outillage de maraîchage, et des poulets géniteurs ont été fournis aux 25 écoles. L'amélioration des repas avec l'introduction des produits du jardin ; le gain de temps pour le déroulement des activités pédagogiques en raison de la proximité de la source d’eau ; la baisse des cas de maladie au niveau des élèves, le développement d'activités génératrices de revenus pour certains acteurs surtout les femmes participant à l'animation desdits jardins sont quelques changements notés.
La FAO et le FIDA sont en partenariat à travers le projet « Accroître la productivité de l’eau pour une production agricole durable axée sur la nutrition et une amélioration de la sécurité alimentaire ». Ce projet, qui s'est déployé de juin 2020 à septembre 2023, a ciblé 150 producteurs de riz, de maïs, de niébé et d'autres légumes dans les communes de Dangbo et de Lokossa.
Le Coordonnateur Résident des Nations Unies au Bénin, Salvator Niyonzima, encourage les initiatives interagences : « Les Nations Unies sont plus fortes quand les entités travaillent ensemble pour atteindre des objectifs communs », souligne-t-il.
Ouverture prochaine d’un bureau FIDA au Bénin
Du 17 au 20 juillet 2023, une importante délégation du FIDA conduite par Donal Brown, Vice-Président Associé, a effectué une visite officielle au Bénin.
Le 19 juillet à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat béninois Patrice Talon, M. Brown a annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau du FIDA au Bénin. Cette ouverture vient renforcer la présence des Nations Unies au Bénin pour l’atteinte des objectifs de développement durable.
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Publication
27 mai 2024
COMMUNIQUE DE PRESSE CONJOINT OMS UNICEF
Ce vendredi 24 mai 2024, le Représentant de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Dr Kouamé Jean KONAN et la Représentante du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) Mme Djanabou MAHONDÉ, ont signé un Mémorandum d’Entente qui a pour objet de définir les termes et conditions dans lesquelles l’UNICEF est autorisé par l’OMS à occuper de manière temporaire les emplacements pour lui permettre d’installer des tentes qui serviront de cadre de travail et de stockage pour l’UNICEF. Cette cérémonie officielle s’est tenue en présence de Mme Aminatou SAR, nouvelle Coordonnatrice du Système des Nations Unies au Bénin.Dans le cadre de cet accord, l’OMS accepte de mettre à disposition de l’UNICEF un espace de 1,500 m2 devant servir de cadre de travail et d’entrepôt à l’UNICEF. « La signature de cet accord montre comment les agences des Nations Unies peuvent partager ou fédérer leurs moyens pour maximiser les interventions destinées aux populations », a fait savoir Dr Jean Kouamé KONAN.« Ce mémorandum d’entente est l’aboutissement d’un processus démarré il y a quelques années et visant à nous retrouver sur un même site à Parakou. Nous avons initialement voulu une présence physique, mais pour diverses raisons, nous commençons par nos intrants. », précise Djanabou MAHONDE. Elle ajoute qu’« il s’agit d’emplacements de pré-positionnement des intrants sanitaires, des intrants relatifs à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement, ainsi que de tout ce qui est relatif au forage dans les communautés. Ils serviront aussi pour pré-positionner des kits scolaires, des kits d’hygiène et d’autres matériels afin de pouvoir répondre de manière efficace aux besoins urgents des populations.»Pour Mme Aminatou SAR, « l’utilisation conjointe de ce terrain témoigne de notre volonté de travailler main dans la main pour maximiser nos ressources et renforcer nos impacts. Ensemble, nous pouvons accomplir bien plus que chacun de notre côté. Cette initiative s’inscrit parfaitement dans l’approche "One UN", où nous nous efforçons de travailler comme une équipe unie pour atteindre nos objectifs communs.»Depuis quelques années, les Agences du Système des Nations Unies, avec l’extension de leurs programmes à l’intérieur du pays, notamment dans les régions septentrionales, ont ouvert des bureaux régionaux. Ainsi, l’UNICEF a ouvert un bureau à Parakou il y a plus de 15 ans et un deuxième bureau à Natitingou en décembre 2022, ce qui le rapproche plus des populations.Quant à l’OMS, elle vient d’installer son premier sous-bureau situé dans le 3ème Arrondissement de la commune de Parakou d’une superficie de plus de 2 hectares. Ce sous-bureau couvre les quatre départements du Nord du Bénin. Le terrain qui abrite cette base a été attribué à l’OMS par le gouvernement du Bénin par l’arrêté N°5/085/CAB-GAB en date du 1er novembre 1984 et rétrocédée après la dévolution de la lutte contre l’onchocercose. Cet héritage de la lutte régionale contre l’ONCHO devient aujourd’hui un hub pour la mise en œuvre des activités sur le terrain dans la partie septentrionale du BENIN.L’avantage pour l’OMS d’installer un sous-bureau réside dans l’accélération de sa réactivité face aux différentes situations d’urgence sanitaires et catastrophes naturelles. Ce sous-bureau renforcera la présence de l’OMS dans le pays et lui donnera plus de visibilité. Ses interventions seront plus efficaces, mieux organisées et les coûts liés au déploiement d’équipes sur le terrain s’en trouveront substantiellement réduits.
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Histoire
23 juillet 2024
Il rêvait de trouver l’Eldorado en Europe
« Je pensais me rendre en Europe, trouver l’Eldorado, réussir ma vie, c’était une erreur, je reviens au point de départ et je suis chanceux d’être en vie », raconte Mama*, un migrant ayant mené un voyage irrégulier et de retour au Bénin.Âgé de 39 ans, marié à deux femmes et père de huit enfants, il a été enseignant en mathématiques et sciences physiques dans les écoles privées et ensuite commercial d’une structure de téléphonie mobile.Mama menait sa petite vie paisible dans la commune de Djougou, au nord du Bénin, à 462 km de Cotonou, quand sur le conseil insistant d’un proche parent, après mainte réflexions, il prit un matin ses bagages pour l’aventure irrégulière en direction de l’Europe.A la recherche d'une vie meilleure« Je voulais une vie meilleure à ma vie d’enseignant, je rêvais mieux pour moi et ma famille. Partir de Djougou, j’ai fait ma première escale au Niger, ensuite, un second arrêt en Algérie et j’ai fini mon parcours à Sfax en Tunisie. Dans quelle condition ?» s’interroge-t-il le regard dans le vide, rempli de souvenirs et de remords.Un trajet périlleux qu’a connu aussi Mme Yaou* commerçante, âgée de 35 ans, veuve et mère de plusieurs enfants.« Je rêvais de l’Europe, pour gagner de l’argent et aider mes enfants à étudier et changer la vie de mes parents. J’ai pris départ de Malanville au nord du Bénin, mon groupe a fait deux arrêts au Niger, ensuite en Libye, et c’est de la Libye je suis allée en Tunisie », se rappelle Mme Yaou.Retour au Bénin : résilience et nouveaux départs« J’ai dépensé une forte somme pour financer mon voyage. Il y a divers groupes de passeurs à qui il faut payer pour le convoyage. Je dormais dans des endroits insalubres, je ne trouvais pas à manger, j’étais malade. A y réfléchir aujourd’hui je pouvais utiliser cette somme pour renforcer mon commerce au pays », déclare, dépitée, Mme Yaou.Mama, lui, se souvient qu'en partant de Djougou, il avait sur lui « une forte somme que je préfère ne pas dire ». « J’ai tout dépensé chez les passeurs et j’ai été volé. Je n’avais plus aucun franc pour me nourrir. Quand on traversait le désert à pied, une dame a perdu la vie, elle était souffrante et avait soif. C’était pénible. Elle est morte sans qu’on ne pût rien faire pour elle », dit-il.Après avoir échoué à traverser la mer, Mama a décidé de contacter les Nations Unies, en l’occurrence l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), pour faciliter son retour au pays.« Au cours de la traversée de la mer les garde-côtes nous ont interceptés, d’autres migrants se sont jetés dans la mer et se noyaient. Une fois à la rive, l’idée de rentrer au pays m’a traversé l’esprit car je ne pouvais plus continuer à souffrir au risque de perdre ma vie », a avoué Mama, très heureux de retrouver son pays.« C’est mieux de rester dans son pays que de rester dans un autre clandestinement. Quand j’ai appris que l’OIM recensait les gens qui veulent rentrer volontairement, j’ai sauté sur l’occasion », a ajouté Mme Yaou.Assistance aux migrants candidats à un retour volontaireC’est ainsi que le 28 mai 2024, 173 migrants (145 hommes, 28 femmes) ont choisi de rentrer volontairement avec l’assistance de l'OIM au Bénin, en étroite collaboration avec le gouvernement du Bénin.« Je suis heureux de retrouver ma terre, mon pays. J’ai l’esprit plus calme et je vais me relancer dans mes activités pour construire ma vie ici à Djougou. Je peux réussir ici avec la même volonté que j’avais pour traverser le désert, la mer. Je suis prêt à sensibiliser d’autres personnes à ne pas commettre la même erreur de voyager de manière irrégulière mais de s’informer sur les alternatives à la migration irrégulière et les opportunités locales », a déclaré fièrement Mama dès son retour.À leur arrivée, les migrants de retour volontaire ont reçu une assistance immédiate de l'OIM Bénin, comprenant la fourniture de nourriture, d'eau, de kits d'hygiène, d'argent de poche pour les besoins immédiats comme le transport vers les zones de retour définitif, notamment Djougou et ses environs, les migrants obtiendront une assistance, pour la mise en place d’activités génératrices de revenu dans le cadre de leur réintégration.En parallèle, les agents des ministères en charge des Affaires Sociales et de la Santé ont apporté un appui psychologique et sanitaire aux migrants.La Coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Bénin, Aminatou Sar, a réitéré l’engagement de tout le système à appuyer le gouvernement du Bénin pour une prise en charge adéquate des migrants de retour et surtout pour travailler en amont pour éviter les voyages irréguliers qui endeuillent les familles. Article produit par Yézaël Adoukonou, Chargé de communication au Bureau de la Coordonnatrice résidente au Bénin, et Joseph Kizerbo, Chargé de communication à l’OIM.
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Histoire
01 juillet 2024
Célébration de la Journée Mondiale de l'Environnement
«Nos terres, notre avenir ! Nous sommes la génération restauration !», c’est le slogan que scandent en chœur des centaines de jeunes du collège d’enseignement général les Pylônes d’Agla, un quartier de Cotonou, au Bénin.
Un slogan associé à la célébration de la journée mondiale de l’environnement 2024. Pour s’aligner à la thématique de cette année «restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse" le système des Nations Unies au Bénin, a marqué cette journée de manière conjointe avec le ministère du Cadre de Vie et des Transports, Chargé du Développement Durable par la plantation de 200 arbres au Collège les Pylônes d’Agla. Une quinzaine d’élèves ambassadeurs des forêts, âgés de 10 à 15 ans, ont été désignés par l’école pour assurer l’entretien des plants mis en terre, symboles d’un avenir plus vert.
«C’est le sentiment de responsabilité qui m’anime, j’aimerais voir d’autres élèves dans d’autres écoles vivre la même chose. Je crois que si nous les enfants nous prenons tôt conscience de la protection de l’environnement, les générations futures seront sauvées.» a déclaré Modeste Adjovi, l’un des élèves ambassadeurs le regard tourné vers l’avenir.
Un certificat a été remis individuellement aux 15 élèves ambassadeurs, désormais gardiens de ces 200 arbres dans l’école. Un engagement fort pour la restauration des terres
« Je me sens investi d’une mission en tant qu’ambassadeur des forêts, celle de protéger l’environnement, les plants de mon école. » a déclaré fièrement Modeste Adjovi.
Après une séance de sensibilisation sur la thématique de la journée faite par l’équipe conjointe PNUD – Direction des Eaux forêts et chasse, les élèves ont mieux compris l’importance de la restauration des terres. C’est avec enthousiasme que les élèves dans un élan de solidarité envahissent la cour de l’école, par groupe de 4 voire 5 pour mettre sous terre les 200 plants avec l’aide des officiers des Eaux et Forêts. Pendant que certains élèves creusaient, d’autres mettaient des plants sous terre, et une autre équipe arrosait. Toute une synergie d’action coordonnée avec le sens de responsabilité et le devoir d’agir pour protéger l’environnement.
« Je ferai tout avec mes camarades pour que chaque plante puisse grandir. Revenez dans deux ans et vous verrez mon école toute verte. » s’exclame avec détermination la jeune ambassadrice des forêts Togni Kegbé, entourée de ses camarades.
L’école a bénéficié de l’appui du système des Nations Unies au Bénin notamment des agences telles que le PNUD, la FAO en termes de plants, de divers matériels de plantation (des coupes coupes), d’arrosage (arrosoirs) et des cages de protection des plants. Face à l’engouement, la détermination, la prise de conscience des élèves et des jeunes ambassadeurs des forêts, Madame Aminatou Sar, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin a lancé un appel à la #GénérationRestauration :
« La disparition de terres fertiles a un impact dévastateur, en particulier pour les plus vulnérables et pour la génération future. Je voudrais exhorter les élèves mais aussi les enseignants à jouer un rôle clé dans la restauration des écosystèmes et la lutte contre la dégradation des sols en donnant l’exemple partout, en agissant, en devenant la #GénérationRestauration, pour construire un avenir durable pour l’école, le Bénin, et l’humanité ».En chiffres Les données techniques sur la dégradation des forêts et le reboisement se présentent comme suit au Bénin :
Déforestation nette entre 2015 et 2022 : 1,13% contre 1,51% entre 2005 et 2015
Dégradation nette entre 2015-2022 : 0,06% contre 1,64% entre 2005 et 2015
Superficie reboisée en 2021 : 13 402 ha
Superficie reboisée en 2022 : 14 445 ha
Superficie reboisée en 2023 : 13 135 ha
L'objectif de reboisement fixé par le Bénin dans la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) sur la période 2021-2030 est de 15.000 ha par an pour une cible de 150.000 ha sur les 10 ans.
Un slogan associé à la célébration de la journée mondiale de l’environnement 2024. Pour s’aligner à la thématique de cette année «restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse" le système des Nations Unies au Bénin, a marqué cette journée de manière conjointe avec le ministère du Cadre de Vie et des Transports, Chargé du Développement Durable par la plantation de 200 arbres au Collège les Pylônes d’Agla. Une quinzaine d’élèves ambassadeurs des forêts, âgés de 10 à 15 ans, ont été désignés par l’école pour assurer l’entretien des plants mis en terre, symboles d’un avenir plus vert.
«C’est le sentiment de responsabilité qui m’anime, j’aimerais voir d’autres élèves dans d’autres écoles vivre la même chose. Je crois que si nous les enfants nous prenons tôt conscience de la protection de l’environnement, les générations futures seront sauvées.» a déclaré Modeste Adjovi, l’un des élèves ambassadeurs le regard tourné vers l’avenir.
Un certificat a été remis individuellement aux 15 élèves ambassadeurs, désormais gardiens de ces 200 arbres dans l’école. Un engagement fort pour la restauration des terres
« Je me sens investi d’une mission en tant qu’ambassadeur des forêts, celle de protéger l’environnement, les plants de mon école. » a déclaré fièrement Modeste Adjovi.
Après une séance de sensibilisation sur la thématique de la journée faite par l’équipe conjointe PNUD – Direction des Eaux forêts et chasse, les élèves ont mieux compris l’importance de la restauration des terres. C’est avec enthousiasme que les élèves dans un élan de solidarité envahissent la cour de l’école, par groupe de 4 voire 5 pour mettre sous terre les 200 plants avec l’aide des officiers des Eaux et Forêts. Pendant que certains élèves creusaient, d’autres mettaient des plants sous terre, et une autre équipe arrosait. Toute une synergie d’action coordonnée avec le sens de responsabilité et le devoir d’agir pour protéger l’environnement.
« Je ferai tout avec mes camarades pour que chaque plante puisse grandir. Revenez dans deux ans et vous verrez mon école toute verte. » s’exclame avec détermination la jeune ambassadrice des forêts Togni Kegbé, entourée de ses camarades.
L’école a bénéficié de l’appui du système des Nations Unies au Bénin notamment des agences telles que le PNUD, la FAO en termes de plants, de divers matériels de plantation (des coupes coupes), d’arrosage (arrosoirs) et des cages de protection des plants. Face à l’engouement, la détermination, la prise de conscience des élèves et des jeunes ambassadeurs des forêts, Madame Aminatou Sar, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin a lancé un appel à la #GénérationRestauration :
« La disparition de terres fertiles a un impact dévastateur, en particulier pour les plus vulnérables et pour la génération future. Je voudrais exhorter les élèves mais aussi les enseignants à jouer un rôle clé dans la restauration des écosystèmes et la lutte contre la dégradation des sols en donnant l’exemple partout, en agissant, en devenant la #GénérationRestauration, pour construire un avenir durable pour l’école, le Bénin, et l’humanité ».En chiffres Les données techniques sur la dégradation des forêts et le reboisement se présentent comme suit au Bénin :
Déforestation nette entre 2015 et 2022 : 1,13% contre 1,51% entre 2005 et 2015
Dégradation nette entre 2015-2022 : 0,06% contre 1,64% entre 2005 et 2015
Superficie reboisée en 2021 : 13 402 ha
Superficie reboisée en 2022 : 14 445 ha
Superficie reboisée en 2023 : 13 135 ha
L'objectif de reboisement fixé par le Bénin dans la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) sur la période 2021-2030 est de 15.000 ha par an pour une cible de 150.000 ha sur les 10 ans.
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Histoire
04 juin 2024
La Directrice de l’OIT à Abidjan rencontre les mandants au Bénin, Mali, Burkina Faso, Niger et Togo
La tournée a démarré au Bénin du 22 au 26 avril et a été marquée par des échanges avec les autorités et partenaires sociaux sur la vision de l’OIT, les stratégies de mobilisation et de mise en œuvre des actions pour la promotion de la justice sociale et du travail décent. L'OIT au Benin n’a pas encore de projet de coopération technique en cours, mais plutôt des interventions ponctuelles en accord avec les requêtes des mandants tripartites, les priorités nationales et le Programme Pays de Travail Décent (PPTD) du pays et le Cadre de Coopération et de Développement Durable (CCDD). Le Bénin est membre de l’Alliance 8.7 et de la coalition mondiale pour la justice sociale. L'OIT au Bénin s'engage à plus de présence pour plus d’actions et impact aux côtés du gouvernement et partenaires sociaux. Des opportunités d'intervention et d’impact existent sur plusieurs thématiques importantes telles que: Système d’informations sur le marché du Travail (SIMT), le travail domestique et l’économie de soin, la lutte contre le travail des enfants, la protection sociale dans l’économie infirmière, le dialogue social, l’égalité et le genre, les Normes Internationales du Travail (NITs), la promotion de l’emploi productif pour les jeunes et femmes notamment dans les chaines de valeur comme le coton, le développement des compétences... «J’ai échangé avec Mme Adidjatou Mathys, ministre du Travail et de la Fonction Publique, M. Modeste Tihounté Kérékou, ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l'Emploi, ainsi que M. Yves Chabi, Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, les trois ministres clés en charge de la promotion de l’emploi décent au Bénin. Je leur ai décliné ma vision de travail reposant sur le Partenariat, la Collaboration et l’Impact de nos actions sur la vie des bénéficiaires», a indiqué Mme Coumba Diop, rassurant ses hôtes de l’ouverture très prochaine d’un projet pour la création d'opportunités de travail décent dans l'économie des soins, y compris pour les travailleuses domestiques au Bénin sur financement propre de l’OIT sur 24 mois.«Cette mission de l’OIT va booster la réflexion sur toutes questions abordées notamment tout ce qui concerne la création d’emploi. Les échanges nous donnent beaucoup d’espoir à aller dans le sens de la création d’organes de coordination sur la question de l’emploi», a souligné pour sa part Adidjatou Mathys, ministre du Travail et de la Fonction Publique. Consolider la présence de l’OIT au Mali Juste après le Bénin, Mme Coumba Diop s’est rendue au Mali du 2 au 7 mai où le Bureau Pays de l’OIT-Abidjan développe un portefeuille de projets de coopération sur la promotion des principes et droits fondamentaux au travail dans les chaînes d’approvisionnement du coton et de l’or à travers le projet ACCEL Africa avec l’appui des Pays-Bas, un projet sur la lutte contre l’esclavage par ascendance et travail forcé ( DRL) soutenu par le Département pour la Démocratie, des Droits de humains et travail du Gouvernement Américain, la création d’emplois productifs dans les chaînes de valeur de la mangue, du karité et dans le maraichage financé par l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS). Pour tous ces projets, une douzaine de staffs sont mobilisés pour assurer leur mise en œuvre. Avec le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Mali, Coumba Diop a souligné l'importance des synergies d'action dans l'esprit du «One UN».«J’ai eu également des discussions fructueuses avec les acteurs tripartites, notamment les ministères du Travail, des Affaires Etrangères, de la Santé et de la Protection sociale, de l'Emploi, ainsi qu’avec les organisations des travailleurs et des employeurs, au cours desquels nous avons mis en lumière l'impératif de créer des emplois productifs pour les jeunes et les femmes, fondement essentiel pour éradiquer les poches d'insécurité et bâtir la paix», a dit la Directrice du Bureau-Pays de l’OIT ajoutant que «cette mission m'a également permis de découvrir le Pacte de Stabilité Sociale et de Croissance Inclusive, fruit d'un consensus national, dont l'application pourrait contribuer significativement à la paix au Mali, un engagement que l'OIT soutient pleinement.»Le ministre du Travail et de la Fonction Publique Fassoun Coulibaly, a salué la présence et l’appui de l’OIT au Mali pendant «les moments de crise» soulignant que «c’est pendant les périodes difficiles que l’on connait ses vrais amis». «Merci à l’OIT pour son appui à l’organisation de la Conférence sociale en 2023, qui a permis d’avoir le Pacte de stabilité sociale qui reste une œuvre majeure du gouvernement, prévoyant une trêve sociale gage de la paix.» Les ministres de l'emploi des deux pays précédemment visités par Mme Coumba Diop ont souligné l'importance cruciale de la création d'emplois, un thème auquel l'OIT accorde une grande attention avec ses outils et son approche novatrice. En effet, l'emploi est placé au cœur des priorités de l'Organisation internationale du Travail (OIT).L’OIT exprime sa gratitude aux ambassades des États Unis, de la Suède, de l'Italie et des Pays-Bas pour leur ‘’précieux’’ soutien à ses projets au Mali, tout en plaidant pour le renforcement du partenariat.Le Burkina Faso, le Togo et le Niger clôtureront les missions de prise de contact avec les mandants des pays couverts par le Bureau pays de l’OIT-Abidjan.
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Histoire
19 février 2024
Laura, 14 ans, Coordinatrice du Système des Nations Unies d’un jour
« Je rêve de m’asseoir un jour dans ce grand fauteuil du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies » déclare Laura, 14 ans, élève en classe de seconde et Conseillère au Maire Enfant dans la commune d’Abomey Calavi.
Le 22 novembre 2023, Laura a eu le privilège de prendre la direction d’une réunion pour discuter de la situation des filles en présence de Salvator Niyonzima, Coordonnateur Résident (CR) des Nations Unies au Bénin et de toute son équipe du Bureau de la coordination du Système des Nations Unies (SNU) .
Initiée dans le cadre de la commémoration de la Journée Mondiale de l’Enfance 2023, ce takeover s’est déroulé durant la campagne de la « semaine bleue » lancée par UNICEF Bénin pour rappeler l’importance des droits des enfants, notamment leur droit à la participation. Avant de se retrouver en salle de conférence pour échanger sur les droits des filles, Laura a été reçue en tête-à-tête avec le CR. Durant cette séance, Salvator Niyonzima a expliqué à la jeune enfant le fonctionnement du Système des Nations Unies au Bénin. Faisant fi de la présence des caméras et des journalistes, Laura s’est adressée à son principal interlocuteur, Salvator Niyonzima pour comprendre comment les Nations Unies promeuvent la participation active des jeunes filles dans la conception et la mise en œuvre des programmes. Laura a également souhaité savoir comment les Nations Unies travaillent avec le gouvernement, les autorités locales et les communautés pour garantir un accès équitable et de qualité à l'éducation pour toutes les filles et lutter efficacement contre les violences basées sur le genre. A toutes ces préoccupations, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin a apporté des éléments de réponse.
« Il est nécessaire d’écouter la voix des jeunes car leur avis compte » explique Salvator Niyonzima en indiquant que les Nations Unies travaillent pour l’éducation des filles, leur réussite et leur maintien à l'école à travers plusieurs programmes. « La voix des filles est très importante parce qu’elles sont la relève » a-t-il ajouté. Le premier responsable des Nations Unies au Bénin a rappelé que le Code de l’enfant interdit toute union avec une personnes de moins de 18 ans en République du Bénin et prévoit des sanctions contre les auteurs des violences basées sur le genre, notamment le mariage des enfants. « Nous avons beaucoup parlé de l'éducation des filles parce que c'est cela qui est la clé de l'avenir des filles. Nous avons parlé aussi des violences auxquelles elles sont confrontées dans les écoles. J’apprécie les Nations Unies pour le travail qui est fait pour éliminer les violences auxquelles sont confrontées les filles » a indiqué Laura. Très satisfaite des échanges avec le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin et des réponses obtenues, Laura déclare : « Je m’engage à œuvrer davantage avec mes paires pour faire entendre la voix des filles du Bénin ». Laura a eu par ailleurs le privilège de visiter les différents services du Bureau de la coordination du Système des Nations Unies au Bénin et d’échanger avec les collaborateurs du CR sur leur rôle au sein de l’institution faitière des Agences, Programmes et Fonds des Nations Unies au Bénin. Après la visite des lieux et une poignée de mains réconfortant entre le CR et Laura, derrière le vaste bureau de travail du CR où attendent des chemises dossiers et sur lequel trône un fanion aux couleurs des Nations-Unies, la jeune Laura déclare : « Je rêve de m’assoir un jour dans ce grand fauteuil du Coordonnateur Résident du Systèmes des Nations Unies ».
Initiée dans le cadre de la commémoration de la Journée Mondiale de l’Enfance 2023, ce takeover s’est déroulé durant la campagne de la « semaine bleue » lancée par UNICEF Bénin pour rappeler l’importance des droits des enfants, notamment leur droit à la participation. Avant de se retrouver en salle de conférence pour échanger sur les droits des filles, Laura a été reçue en tête-à-tête avec le CR. Durant cette séance, Salvator Niyonzima a expliqué à la jeune enfant le fonctionnement du Système des Nations Unies au Bénin. Faisant fi de la présence des caméras et des journalistes, Laura s’est adressée à son principal interlocuteur, Salvator Niyonzima pour comprendre comment les Nations Unies promeuvent la participation active des jeunes filles dans la conception et la mise en œuvre des programmes. Laura a également souhaité savoir comment les Nations Unies travaillent avec le gouvernement, les autorités locales et les communautés pour garantir un accès équitable et de qualité à l'éducation pour toutes les filles et lutter efficacement contre les violences basées sur le genre. A toutes ces préoccupations, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin a apporté des éléments de réponse.
« Il est nécessaire d’écouter la voix des jeunes car leur avis compte » explique Salvator Niyonzima en indiquant que les Nations Unies travaillent pour l’éducation des filles, leur réussite et leur maintien à l'école à travers plusieurs programmes. « La voix des filles est très importante parce qu’elles sont la relève » a-t-il ajouté. Le premier responsable des Nations Unies au Bénin a rappelé que le Code de l’enfant interdit toute union avec une personnes de moins de 18 ans en République du Bénin et prévoit des sanctions contre les auteurs des violences basées sur le genre, notamment le mariage des enfants. « Nous avons beaucoup parlé de l'éducation des filles parce que c'est cela qui est la clé de l'avenir des filles. Nous avons parlé aussi des violences auxquelles elles sont confrontées dans les écoles. J’apprécie les Nations Unies pour le travail qui est fait pour éliminer les violences auxquelles sont confrontées les filles » a indiqué Laura. Très satisfaite des échanges avec le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin et des réponses obtenues, Laura déclare : « Je m’engage à œuvrer davantage avec mes paires pour faire entendre la voix des filles du Bénin ». Laura a eu par ailleurs le privilège de visiter les différents services du Bureau de la coordination du Système des Nations Unies au Bénin et d’échanger avec les collaborateurs du CR sur leur rôle au sein de l’institution faitière des Agences, Programmes et Fonds des Nations Unies au Bénin. Après la visite des lieux et une poignée de mains réconfortant entre le CR et Laura, derrière le vaste bureau de travail du CR où attendent des chemises dossiers et sur lequel trône un fanion aux couleurs des Nations-Unies, la jeune Laura déclare : « Je rêve de m’assoir un jour dans ce grand fauteuil du Coordonnateur Résident du Systèmes des Nations Unies ».
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Histoire
12 octobre 2023
Remise d'assistance humanitaire des Nations Unies au Bénin
Un peu plus de neuf mille personnes réfugiées dans le département de l’Atacora ont reçu le 22 septembre 2023, des lots divers, offerts par le Systèmes des Nations Unies au Bénin en coopération avec le gouvernement. Ces lots sont composés de kits de dignité pour l’hygiène menstruelle, de kits scolaires pour la rentrée scolaire 2023-2024, d’articles ménagers essentiels, de trois tonnes d'engrais, d’équipements pour les Centres de Protection Sociale (CPS) et de médicaments et matériels médicaux pour assurer la continuité des services de santé essentiels de qualité au profit des personnes déplacées. D’une valeur de plus de deux millions de dollars, cette assistance humanitaire est une réponse immédiate des Nations Unies pour donner suite à la requête du Gouvernement du Bénin afin de répondre aux besoins des personnes déplacées dans le Nord-Ouest du Bénin, notamment à Tanguiéta et à Matéri.
A Tanguiéta, l’une des deux villes d’accueil des réfugiés, Talari Onadja, a quitté sa ville Pama (Burkina Faso, Région Est), avec sa fille pour se réfugier dans une famille d‘accueil. Contrainte de quitter son village à la suite de l’assassinat par des groupes armés, de son mari et de son fils ainé âgé de 18 ans, Talari a laissé tout derrière elle. C’est avec les yeux chargés d’émotion qu’elle reçoit l’assistance humanitaire des Nations Unies.
« J’ai reçu avec beaucoup de joie dans ma famille, les kits d'hygiène et de cuisine. Ces kits sont venus au moment opportun car ma famille et moi avions fait le déplacement forcé, les mains complètement vides, le mois d’août dernier. Les conditions dans lesquelles nous avions quitté la ville de Pama, ne nous avaient pas permis de prendre sur nous, des objets ou même des habits, avant de venir à Tanguiéta », a déclaré Talari.
A Matéri, la seconde ville d’accueil des réfugiés, une association de femmes réfugiées s’active dans la fabrication manuelle de serviettes hygiéniques réutilisables pour faciliter l’hygiène menstruelle, grâce à l’appui des Nations Unies et de ses partenaires. Cette association qui a reçu une formation en la matière, a démontré sa capacité de résilience et de créativité en se lançant dans cette activité de dignité. Cynthia Yacouba, l’une des femmes de l’association n’a pas caché sa joie sur l’importance de la fabrication des serviettes hygiéniques.
« Aujourd’hui, je suis très contente, au lieu de prendre mon argent pour acheter des serviettes hygiéniques, je peux fabriquer mes propres serviettes hygiéniques avec peu de choses et économiser de l’argent pour aider à la survie de mes enfants. » a déclaré Cynthia, mère de quatre enfants.
La remise officielle de ces divers kits et équipements aux réfugiés dans les communes de Matéri et Tanguiéta, a été réalisée sous le leadership du Coordonnateur Résident du système des Nations Unies qui a mobilisé diverses agences, la FAO, l’OMS, l’UNICEF, le PAM, l’UNFPA et le HCR.
Pour le Coordonnateur résident du SNU, M. Salvator Niyonzima, cette assistance est le couronnement des efforts entrepris depuis juin 2023 par les Nations Unies pour soutenir les personnes réfugiées et déplacées vivant dans un contexte de menace de l’insécurité sur la cohésion sociale dans le département de l’Atacora. Elle s’ajoute aux actions déjà en cours tant dans le domaine humanitaire que dans celui du développement.
« Cette assistance s’inscrit dans le cadre de la mission humanitaire des Nations Unies. Elle représente un segment de l’appui global que les Nations Unies apportent au Bénin dans sa marche vers le développement durable. Comme prévu dans le Cadre de Coopération 2023-2026, le SNU est déjà actif dans les domaines tels que l'éducation, la santé, l’adaptation au changement climatique, la croissance économique inclusive, la gouvernance et la cohésion sociale », a précisé le Coordonnateur Résident.
M. Alassane Seïdou, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, qui a effectué le déplacement, a exprimé sa gratitude envers le SNU, soulignant l'importance de ces initiatives non seulement dans l’Atacora, mais également dans l’Alibori. Il a remercié le Système des Nations Unies pour sa mobilisation et pour cette assistance qui cible surtout les enfants, les femmes, notamment les femmes enceintes, et les personnes âgées.
« Les kits scolaires mis à disposition permettent d’assister de nombreux enfants au lendemain de la rentrée scolaire 2023-2024 », a déclaré le Ministre.
Par ailleurs, les incidents sécuritaires étant de nature à fragiliser le secteur décentralisé de la santé et des facteurs aggravants pour les indicateurs en santé, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique s’est réjoui de l’appui en équipements médicaux et médicaments qui renforceront les capacités des centres de santé pour une meilleure prise en charge des personnes déplacées.
Le porte-parole des bénéficiaires a encouragé le gouvernement du Bénin et les Nations Unies à poursuivre l’assistance humanitaire, évoquant le souhait du retour à la normalité et la reprise de leurs activités quotidiennes. « Nous remercions tous les partenaires qui ont accompagné le Gouvernement du Bénin et les Nations Unies pour cette assistance », a-t-il déclaré.
Par cette action, les Nations Unies réaffirment leur présence auprès des populations vulnérables et leur engagement à collaborer avec le Gouvernement et les parties prenantes locales sur la voie du développement durable.
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Communiqué de presse
23 juillet 2024
Communiqué de presse: Avec moins d'un cinquième des objectifs en bonne voie, le monde ne parvient pas à tenir les promesses des objectifs de développement durable, avertit un nouveau rapport de l'ONU
À six ans de l'échéance, les progrès actuels sont loin d'être suffisants pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD). Sans un investissement massif et une action à plus grande échelle, la réalisation des ODD - le plan directeur pour un monde plus résilient et prospère et la feuille de route pour sortir des crises mondiales actuelles - restera inaccessible, prévient Le Rapport sur les objectifs de développement durable 2024, lancé ce 28 juin.
Un monde en plein bouleversement
Le rapport révèle que seulement 17 % des cibles des ODD sont actuellement sur la bonne voie, près de la moitié affichant des progrès minimes ou modérés, et plus d'un tiers étant au point mort ou en régression. Les effets persistants de la pandémie de COVID-19, l'escalade des conflits, les tensions géopolitiques et le chaos climatique croissant ont gravement entravé les progrès.
Selon le rapport, 23 millions de personnes supplémentaires sont tombées dans l'extrême pauvreté et plus de 100 millions souffrent de la faim en 2022 par rapport à 2019. Le nombre de décès de civils dans les conflits armés a explosé en 2023. Cette année-là a également été la plus chaude jamais enregistrée, les températures mondiales s'approchant du seuil critique de 1,5 °C. Un moment de choix et de conséquences
« Ce rapport met en évidence le besoin urgent d'une coopération internationale plus forte et plus efficace afin de maximiser les progrès dès maintenant », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. « Alors qu'il reste plus de six ans, nous ne devons pas
renoncer à notre promesse pour 2030 de mettre fin à la pauvreté, de protéger la planète et de ne laisser personne de côté. » Priorités urgentes :Financement du développement : Le déficit d'investissement dans les ODD dans les pays en développement s'élève aujourd'hui à 4 000 milliards de dollars par an. Les pays en développement ont besoin de plus de ressources financières et d'espace fiscal. La réforme de l'architecture financière mondiale est essentielle pour débloquer le volume de financement nécessaire pour stimuler le développement durable. Paix et sécurité : Le nombre de personnes déplacées de force a atteint un niveau sans précédent, près de 120 millions en mai 2024. Le nombre de victimes civiles a augmenté de 72 % entre 2022 et 2023 dans un contexte d'escalade de la violence, ce qui souligne le besoin urgent de paix. Il est essentiel de résoudre les conflits en cours par le dialogue et la diplomatie. Survol de la mise en œuvre : Des investissements massifs et des partenariats efficaces sont nécessaires pour conduire des transitions critiques dans les domaines de l'alimentation, de l'énergie, de la protection sociale, de la connectivité numérique et dans d'autres secteurs. Exemples de réussite et possibilités d'actionLe rapport met en lumière des exemples de réussite et de résilience sur lesquels il est possible de s'appuyer grâce à une action décisive.
Les progrès remarquables réalisés récemment dans le déploiement des énergies renouvelables, par exemple, montrent clairement la voie à suivre pour une transition énergétique juste. Dans la plupart des régions, les filles ont atteint la parité et ont même pris de l'avance sur les garçons pour ce qui est de l'achèvement de la scolarité à tous les niveaux. L'augmentation de l'accès à l'internet d'environ 70 % en seulement huit ans illustre également la rapidité avec laquelle il est possible d'opérer des changements. De même, les décennies de progrès dans la lutte contre le VIH/sida constituent un modèle pour surmonter d'autres pandémies grâce à la solidarité mondiale et au financement de percées scientifiques.
« À maintes reprises, l'humanité a démontré que lorsque nous travaillons ensemble et que nous appliquons notre esprit collectif, nous pouvons trouver des solutions à des problèmes apparemment insolubles », a déclaré Li Junhua, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales de l'ONU. Moments clés pour les ODD Le Sommet de l'avenir, qui se tiendra les 22 et 23 septembre au siège des Nations Unies à New York, sera déterminant pour remettre le monde sur la voie de la réalisation des ODD. Les délibérations du Sommet porteront notamment sur la crise de la dette qui freine tant de pays en développement et sur la nécessité urgente de réformer l'architecture financière internationale.
Selon le rapport, la Conférence sur le financement du développement et le Sommet mondial pour le développement social de 2025 seront des moments clés pour donner un élan aux objectifs de développement durable. Mais comme l'a souligné M. Li : « Le temps des mots est révolu - les déclarations politiques doivent de toute urgence se traduire par des actes. Nous devons agir maintenant, et avec audace. » Principales conclusions :Pour la première fois au cours de ce siècle, la croissance du PIB par habitant dans la moitié des pays les plus vulnérables du monde est inférieure à celle des économies avancées. Près de 60 % des pays ont été confrontés à des prix alimentaires modérément ou anormalement élevés en 2022.D'après les données recueillies en 2022 dans 120 pays, 55 % d'entre eux ne disposent pas d'une législation interdisant la discrimination directe et indirecte à l'égard des femmes.L'amélioration de l'accès aux traitements a permis d'éviter 20,8 millions de décès liés au sida au cours des trois dernières décennies.Les progrès en matière d'éducation restent très préoccupants, puisque seulement 58 % des élèves dans le monde atteignent le niveau minimum de lecture à la fin de l'école primaire.Le chômage mondial a atteint un niveau historiquement bas de 5 % en 2023, mais des obstacles persistent dans la recherche d'un travail décent.La capacité mondiale de production d'électricité à partir d'énergies renouvelables a commencé à se développer à un rythme sans précédent, avec une croissance annuelle de 8,1 % au cours des cinq dernières années.Le haut débit mobile (3G ou supérieur) est accessible à 95 % de la population mondiale, contre 78 % en 2015.Les températures record des océans ont déclenché un quatrième épisode de blanchissement des coraux à l'échelle mondiale.L'encours de la dette extérieure est resté à un niveau sans précédent dans les pays en développement. Environ 60 % des pays à faible revenu courent un risque élevé de surendettement ou en sont déjà victimes. Pour plus d'informations, veuillez consulter : https://unstats.un.org/sdgs/report/2024/ Hashtags : #SDGreport #SDGs #GlobalGoals Contacts avec les médias (interviews disponibles sur demande) : Sharon Birch, Département de la communication globale de l'ONU, birchs@un.org Helen Rosengren, Département des affaires économiques et sociales de l'ONU, rosengrenh@un.org
Un monde en plein bouleversement
Le rapport révèle que seulement 17 % des cibles des ODD sont actuellement sur la bonne voie, près de la moitié affichant des progrès minimes ou modérés, et plus d'un tiers étant au point mort ou en régression. Les effets persistants de la pandémie de COVID-19, l'escalade des conflits, les tensions géopolitiques et le chaos climatique croissant ont gravement entravé les progrès.
Selon le rapport, 23 millions de personnes supplémentaires sont tombées dans l'extrême pauvreté et plus de 100 millions souffrent de la faim en 2022 par rapport à 2019. Le nombre de décès de civils dans les conflits armés a explosé en 2023. Cette année-là a également été la plus chaude jamais enregistrée, les températures mondiales s'approchant du seuil critique de 1,5 °C. Un moment de choix et de conséquences
« Ce rapport met en évidence le besoin urgent d'une coopération internationale plus forte et plus efficace afin de maximiser les progrès dès maintenant », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres. « Alors qu'il reste plus de six ans, nous ne devons pas
renoncer à notre promesse pour 2030 de mettre fin à la pauvreté, de protéger la planète et de ne laisser personne de côté. » Priorités urgentes :Financement du développement : Le déficit d'investissement dans les ODD dans les pays en développement s'élève aujourd'hui à 4 000 milliards de dollars par an. Les pays en développement ont besoin de plus de ressources financières et d'espace fiscal. La réforme de l'architecture financière mondiale est essentielle pour débloquer le volume de financement nécessaire pour stimuler le développement durable. Paix et sécurité : Le nombre de personnes déplacées de force a atteint un niveau sans précédent, près de 120 millions en mai 2024. Le nombre de victimes civiles a augmenté de 72 % entre 2022 et 2023 dans un contexte d'escalade de la violence, ce qui souligne le besoin urgent de paix. Il est essentiel de résoudre les conflits en cours par le dialogue et la diplomatie. Survol de la mise en œuvre : Des investissements massifs et des partenariats efficaces sont nécessaires pour conduire des transitions critiques dans les domaines de l'alimentation, de l'énergie, de la protection sociale, de la connectivité numérique et dans d'autres secteurs. Exemples de réussite et possibilités d'actionLe rapport met en lumière des exemples de réussite et de résilience sur lesquels il est possible de s'appuyer grâce à une action décisive.
Les progrès remarquables réalisés récemment dans le déploiement des énergies renouvelables, par exemple, montrent clairement la voie à suivre pour une transition énergétique juste. Dans la plupart des régions, les filles ont atteint la parité et ont même pris de l'avance sur les garçons pour ce qui est de l'achèvement de la scolarité à tous les niveaux. L'augmentation de l'accès à l'internet d'environ 70 % en seulement huit ans illustre également la rapidité avec laquelle il est possible d'opérer des changements. De même, les décennies de progrès dans la lutte contre le VIH/sida constituent un modèle pour surmonter d'autres pandémies grâce à la solidarité mondiale et au financement de percées scientifiques.
« À maintes reprises, l'humanité a démontré que lorsque nous travaillons ensemble et que nous appliquons notre esprit collectif, nous pouvons trouver des solutions à des problèmes apparemment insolubles », a déclaré Li Junhua, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales de l'ONU. Moments clés pour les ODD Le Sommet de l'avenir, qui se tiendra les 22 et 23 septembre au siège des Nations Unies à New York, sera déterminant pour remettre le monde sur la voie de la réalisation des ODD. Les délibérations du Sommet porteront notamment sur la crise de la dette qui freine tant de pays en développement et sur la nécessité urgente de réformer l'architecture financière internationale.
Selon le rapport, la Conférence sur le financement du développement et le Sommet mondial pour le développement social de 2025 seront des moments clés pour donner un élan aux objectifs de développement durable. Mais comme l'a souligné M. Li : « Le temps des mots est révolu - les déclarations politiques doivent de toute urgence se traduire par des actes. Nous devons agir maintenant, et avec audace. » Principales conclusions :Pour la première fois au cours de ce siècle, la croissance du PIB par habitant dans la moitié des pays les plus vulnérables du monde est inférieure à celle des économies avancées. Près de 60 % des pays ont été confrontés à des prix alimentaires modérément ou anormalement élevés en 2022.D'après les données recueillies en 2022 dans 120 pays, 55 % d'entre eux ne disposent pas d'une législation interdisant la discrimination directe et indirecte à l'égard des femmes.L'amélioration de l'accès aux traitements a permis d'éviter 20,8 millions de décès liés au sida au cours des trois dernières décennies.Les progrès en matière d'éducation restent très préoccupants, puisque seulement 58 % des élèves dans le monde atteignent le niveau minimum de lecture à la fin de l'école primaire.Le chômage mondial a atteint un niveau historiquement bas de 5 % en 2023, mais des obstacles persistent dans la recherche d'un travail décent.La capacité mondiale de production d'électricité à partir d'énergies renouvelables a commencé à se développer à un rythme sans précédent, avec une croissance annuelle de 8,1 % au cours des cinq dernières années.Le haut débit mobile (3G ou supérieur) est accessible à 95 % de la population mondiale, contre 78 % en 2015.Les températures record des océans ont déclenché un quatrième épisode de blanchissement des coraux à l'échelle mondiale.L'encours de la dette extérieure est resté à un niveau sans précédent dans les pays en développement. Environ 60 % des pays à faible revenu courent un risque élevé de surendettement ou en sont déjà victimes. Pour plus d'informations, veuillez consulter : https://unstats.un.org/sdgs/report/2024/ Hashtags : #SDGreport #SDGs #GlobalGoals Contacts avec les médias (interviews disponibles sur demande) : Sharon Birch, Département de la communication globale de l'ONU, birchs@un.org Helen Rosengren, Département des affaires économiques et sociales de l'ONU, rosengrenh@un.org
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Communiqué de presse
05 juin 2024
Célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement (JME) 2024
Sous l’égide du Directeur Général des Eaux, forêts et chasses, représentant, le Ministre du Cadre de Vie et des Transports, Chargé du Développement Durable, et en présence de la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin, la Journée Mondiale de l’Environnement (JME) 2024 a été officiellement lancée ce 5 juin 2024 à Cotonou. Cette année, le thème crucial de la « restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse» est mis à l’honneur, avec le slogan mobilisateur « Nous sommes la #GénérationRestauration ».**Un engagement fort pour la restauration des terres**Madame Aminatou Sar, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Bénin, a salué les efforts du gouvernement béninois en matière de reboisement intensif, soulignant l’importance de cette politique pour atteindre les objectifs de l’agenda 2030. Elle a rappelé que la JME 2024 offre l’opportunité de sensibiliser aux menaces croissantes que représentent la sécheresse, la désertification et la dégradation des sols, notamment au Bénin.**L’appel à l’action de la #GénérationRestauration**« La disparition de terres fertiles a un impact dévastateur, en particulier pour les plus vulnérables », a déclaré Madame Sar. Elle a exhorté les populations à jouer un rôle clé dans la restauration des écosystèmes et la lutte contre la dégradation des sols.**200 plants pour un avenir plus vert**Un geste concret a marqué cette journée : la plantation de 200 arbres au Collège les Pylônes d’Agla. Quinze élèves ambassadeurs des forêts pour la protection de l’environnement ont été désignés pour assurer l’entretien de ces jeunes pousses, symboles d’un avenir plus vert. La Coordonnatrice Résidente a appelé l’ensemble de la communauté scolaire à protéger ces arbres et l’environnement. **Un partenariat pour un cadre de vie décent**Le Directeur Général des Eaux, forêts et chasses, Remi Hèfoumé, représentant le Ministre du Cadre de Vie et des Transports a exprimé sa satisfaction quant à l’implication des partenaires tels que les Nations Unies, qui soutiennent la vision du gouvernement d’offrir un cadre de vie décent à la population béninoise. Il a encouragé les jeunes ambassadeurs à être des modèles pour leurs camarades en protégeant les arbres plantés. **Un défi mondial, une réponse collective**La cérémonie s’est conclue par la remise de certificats aux 15 élèves ambassadeurs, désormais gardiens de ces 200 arbres. La Coordonnatrice des Nations Unies a appellé chacun à agir et à devenir la #GénérationRestauration, pour construire un avenir durable pour la terre et l’humanité.**En chiffres :*** 40% des terres de la planète sont déjà dégradées.* 3,2 milliards de personnes subissent les effets de la désertification.* Plus des trois quarts de la population mondiale pourraient être touchés par la sécheresse d’ici 2050.
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Communiqué de presse
30 mai 2024
Le siège de l'ONU célèbre la Journée Internationale des Casques bleus de l'ONU le 30 mai
En 1948, la décision historique a été prise de déployer des observateurs militaires au Moyen-Orient afin de superviser la mise en œuvre des accords d'armistice israélo-arabes. Cette première mission est devenue l'Organisation des Nations Unies chargée de la surveillance de la trêve.Depuis, plus de deux millions de casques bleus provenant de 125 pays ont servi dans 71 opérations à travers le monde. Aujourd'hui, quelque 76 000 hommes et femmes sont déployés dans 11 zones de conflit en Afrique, en Asie, en Europe et au Moyen-Orient.Actuellement, 42 soldats et policiers béninois sont déployés dans les opérations de maintien de la paix en Abyei, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Mali, au Soudan du Sud ainsi qu’en Haïti.Lors des cérémonies officielles au siège des Nations Unies, le Secrétaire général, António Guterres, déposera une gerbe en l’honneur de tous les Casques bleus tombés sous le drapeau de l’ONU. Il présidera également une cérémonie de remise de médailles Dag Hammarskjöld décernées à titre posthume à 64 militaires, policiers et membres du personnel civil, y compris 61 ayant perdu la vie l'année dernière.L’un des militaires auquel sera décernée la médaille Dag Hammarskjöld à titre posthume est du Bénin : le major Solin Martial Rodrigue Adanmayi, qui servait dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).Par ailleurs, le Secrétaire général présentera le prix du « Militaire de l'année pour la défense de la parité des genres » au Major Radhika Sen, une officière militaire de l'Inde, qui a servi au sein de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Créé en 2016, ce prix reconnaît le dévouement et les efforts d'un casque bleu dans la promotion des principes de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité.Dans son message, le Secrétaire général a déclaré : « Aujourd'hui, nous rendons hommage aux plus de 76 000 casques bleus des Nations Unies qui incarnent le plus haut idéal de l'humanité : la paix. Jour après jour, au péril de leur vie, ces hommes et ces femmes travaillent courageusement dans certaines zones les plus dangereuses et instables de la planète pour protéger les civils, défendre les droits de l'homme, soutenir les élections et renforcer les institutions. Plus de 4 300 Casques bleus ont payé le prix ultime en servant sous le drapeau de l'ONU. Nous ne les oublierons jamais. »La Journée internationale des casques bleus de l'ONU 2024 est placée sous le thème « Prêts pour l'avenir, mieux construire ensemble ». Bien que les opérations de maintien de la paix de l'ONU aient prouvé leur utilité depuis plus de 75 ans -- en aidant les pays hôtes à avancer sur le chemin difficile du conflit à la paix -- le nouveau programme pour la paix du Secrétaire général trace une voie pour faire en sorte que les opérations multilatérales de paix et de sécurité restent des outils viables face aux crises et conflits futurs.« Le maintien de la paix de l'ONU reste un partenariat mondial unique, avec des Casques bleus de plus de 120 pays qui font une différence significative chaque jour pour des millions de personnes dans certains des endroits les plus difficiles du monde », a déclaré Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix. « Alors que nous répondons aux défis de demain, le maintien de la paix de l'ONU continue d'évoluer, en tirant parti des partenariats pour être agile, réactif et adapté, promouvoir la stabilité, protéger les plus vulnérables et aider à construire une paix durable.»La Journée internationale des casques bleus de l'ONU a été instaurée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2002, pour rendre hommage à tous les hommes et femmes servant dans les opérations de maintien de la paix, et honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie au service de la paix.Horaire de la cérémonie au siège de l’ONU, le 30 mai9h45 : Le Secrétaire général déposera une gerbe en hommage aux casques bleus tombés au Mémorial des Casques Bleus sur la pelouse nord. (En cas de mauvais temps, la cérémonie se tiendra près de la fenêtre Chagall dans le hall des visiteurs). Bien que la cérémonie soit couverte par UN Photo et UN TV, les membres du corps de presse de l'ONU y sont invités. Elle ne sera pas diffusée en direct, mais sera disponible sur demande après l'événement : https://webtv.un.org/en11h00 : Cérémonies de remise de la Médaille Dag Hammarskjöld et du Prix du Militaire de l’année pour la défense de la parité des genres dans la salle du Conseil de tutelle. Celles-ci seront diffusées en direct sur UN Webcast : https://webtv.un.org/en/asset/k1u/k1udwgod6xContacts presse : Douglas Coffman, Département de la communication globale - +1 (917) 361-9923, e-mail : coffmand@un.org ; Hector Calderon, hector.calderon@un.org ou Aditya Mehta, mehta2@un.org du Département des opérations de maintien de la paix. Pour plus d'informations, veuillez visiter le site web de la Journée des Casques bleus:https://www.un.org/fr/observances/peacekeepers-day
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Communiqué de presse
16 janvier 2024
Le Bénin reçoit ses premières doses de vaccins contre le paludisme
215 900 doses de vaccins antipaludiques RTS,S recommandés par l'OMS et achetés par l'UNICEF avec le soutien de Gavi, sont arrivées au Bénin, une étape importante vers une vaccination plus large contre l'une des maladies les plus mortelles pour les enfants de 0 à deux ans en Afrique.Le continent africain est celui le plus durement touché par le paludisme, enregistrant près de 95 % des cas dans le monde et 96 % des décès liés à cette maladie en 2021. Au Bénin, le paludisme est la première cause de décès chez les enfants de moins de cinq ans. Le Bénin est le quatrième pays à recevoir des doses de vaccins RTS,S après le Cameroun, la Sierra Leone et le Burkina-Faso, marquant ainsi la fin de la phase pilote de la vaccination antipaludique. Cette livraison permettra au Bénin de commencer l’administration du vaccin antipaludique aux enfants en 4 doses (6 mois, 7 mois, 9 mois et aux enfants de moins de 2 ans) dès le premier trimestre 2024 par l’intermédiaire du Programme Elargi de Vaccination soutenu par GAVI, l’Alliance mondial du Vaccin. Au total, 215 900 doses du vaccin contre le paludisme sont arrivées lundi 15 janvier 2023 à l'aéroport international Cardinal Bernadin Gantin de Cotonou. La cérémonie officielle de réception a été présidée par le Ministre de la Santé du Bénin, Benjamin Hounkpatin et le Coordonnateur Résident des Nations Unies, en présence des chefs d’Agences de l'UNICEF et de l’OMS, ainsi que des responsables de l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaires.
Le Bénin marque une avancée significative dans la lutte contre le paludisme avec la réception des premières doses du vaccin contre le paludisme, première cause de mortalité chez les enfants au niveau national. La manifestation d'intérêt pour l'introduction de ce vaccin dans le programme de vaccination de routine soumise par le Gouvernent du Bénin a été approuvée par Gavi, l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, plaçant le Bénin parmi les neuf premiers pays agréés à bénéficier de cette initiative cruciale, notamment le Burkina Faso, le Liberia et le Niger. Chaque minute ou presque, un enfant de moins de 5 ans meurt du paludisme. Selon l’OMS, en 2021, le monde a enregistré 247 millions de cas de paludisme et 619 000 décès liés à la maladie. Parmi les personnes décédées, 77 % étaient des enfants de moins de 5 ans, dont la majorité vivait en Afrique. Cette dernière, qui est le continent le plus durement touché par le paludisme, a enregistré près de 95 % des cas dans le monde et 96 % des décès liés à la maladie en 2021. Au Bénin, plus de 4,7 millions de cas de paludisme et 10 000 décès avaient été signalés en 2020 parmi les 12,1 millions d'habitants, principalement chez les enfants de moins de cinq ans selon les données de l’OMS.
Depuis 2019, dans le cadre du programme pilote, connu sous le nom de Programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique (MVIP), le Ghana, le Kenya et le Malawi administrent les quatre doses du vaccin antipaludique aux enfants dès l’âge de 5 mois dans les districts les plus touchés. Plus de deux millions d’enfants ont ainsi bénéficié du vaccin antipaludique dans ces trois pays africains grâce à ce programme.
Résultat : le taux de mortalité toutes causes confondues a chuté de 13 % chez les enfants en âge de recevoir le vaccin, et le nombre de cas graves et d’hospitalisations liées au paludisme a considérablement diminué. Le programme pilote a également réussi à susciter l’adhésion au vaccin sans pour autant faire baisser l’utilisation des autres mesures de prévention contre le paludisme et le recours aux vaccins contre d’autres maladies.
Coordonné par l’UNICEF et d’autres partenaires, le MVIP est financé par Gavi, l’Alliance du Vaccin, le Fonds mondial et UNITAID, et bénéficie de dons de doses de l’entreprise pharmaceutique GSK, le fabricant du vaccin RTS,S.
Ces avancées signifient qu’une mise en œuvre à grande échelle de la vaccination antipaludique dans les régions endémiques pourrait enfin permettre de contrôler la maladie et de sauver des dizaines de milliers de vies chaque année. Il est important de rappeler que les vaccins antipaludiques ne sont pas suffisants à eux-seuls pour éradiquer la maladie. Il est impératif de les combiner aux mesures de lutte contre le paludisme recommandées par l’OMS qui contribuent à réduire les décès liés à la maladie depuis 2000. Ces mesures incluent l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation intra domiciliaire d’insecticide à effet rémanent, le traitement préventif intermittent des femmes enceintes, le recours aux antipaludiques, la prise en charge et le traitement efficaces des cas. Fait important, le MVIP a montré que l’administration des vaccins en parallèle d’interventions non vaccinales peut renforcer l’adhésion aux autres vaccins et l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, et accroître l’accès aux mesures de prévention du paludisme de manière générale.
« Le monde a besoin de bonnes nouvelles, et celle-ci en est une », a affirmé David Marlow, Directeur exécutif de Gavi, l’Alliance du Vaccin. « Nous sommes fiers que les parties prenantes qui forment notre Alliance, notamment les pays africains, aient pris la décision d’investir dans le vaccin antipaludique et d’en faire une priorité de santé publique, et que ce soutien ait permis la mise à disposition d’un nouvel outil capable de sauver la vie de milliers d’enfants chaque année. Nous sommes ravis de déployer ce vaccin historique dans le cadre de nos programmes et de travailler avec nos partenaires pour nous assurer qu’il est administré en parallèle d’autres mesures vitales. »
« Ces vaccins pourraient marquer un tournant décisif dans notre combat contre le paludisme », s’est félicitée Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « C’est un peu comme si nous faisions entrer notre meilleur joueur sur le terrain. Cette étape tant attendue, franchie sous la conduite des dirigeants africains, nous permet d’entrer dans une nouvelle ère en matière de vaccination et de lutte contre le paludisme, avec l’espoir de sauver la vie de centaines de milliers d’enfants chaque année. »
« Il s’agit d’une nouvelle avancée révolutionnaire pour les vaccins antipaludiques, qui apporte une lueur d’espoir alors que, dans le monde, tant d’enfants vulnérables traversent des heures sombres. La livraison de vaccins antipaludiques à de nouveaux pays d’Afrique offrira une protection vitale à des millions d’enfants exposés au risque de paludisme », se réjouit le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Mais nous ne devons pas nous arrêter là. Ensemble, nous devons trouver la volonté et les ressources nécessaires pour déployer largement la vaccination antipaludique, afin que tous les enfants puissent vivre plus longtemps et en meilleure santé ».
« C’est une avancée considérable dans le déploiement à grande échelle de la vaccination dans la région », a indiqué la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Le vaccin, qui protège les enfants contre les formes graves de la maladie, est un complément vital à l’ensemble des outils de prévention du paludisme dont nous disposons. Il va nous aider à enrayer la tendance à la hausse du nombre de cas et à réduire davantage le nombre de décès. » Citations du pays et des parties prenantesLe Ministre de la Santé, Benjamin Houknpatin, a indiqué : « La réception officielle des premières doses du vaccin contre le paludisme marque un coup d’accélérateur dans la lutte contre cette maladie, notamment pour réduire le taux de mortalité des enfants. Il encourage les populations, en particulier les parents, à faire vacciner leurs enfants contre le paludisme pour les protéger contre cette maladie mortelle. Le Ministre de la Santé a ajouté que l'introduction du vaccin contre le paludisme dans le PEV favorisera l'amélioration globale de la santé et du bien-être des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents.
Le Coordonnateur Résident des Systèmes des nations unies, Salvator Niyonzima a souligné l'importance cruciale de l’arrivée des vaccins au Bénin : « L'introduction du vaccin contre le paludisme dans le Programme élargi de vaccination (PEV) contribuera significativement à la réduction des cas graves et, surtout, des décès d'enfants liés au paludisme ». Il a particulièrement mis en avant l’importance de continuer à renforcer les programmes de lutte contre le paludisme, à susciter l’implication des communautés et à déployer d'autres outils de prévention, tels que les moustiquaires imprégnées d'insecticide de longue durée, afin de réduire efficacement le taux de mortalité et d'incidence du paludisme.
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À propos de GAVI, l’Alliance du Vaccin Gavi, l’Alliance du Vaccin est un partenariat public-privé qui aide à vacciner plus de la moitié des enfants de la planète contre certaines des maladies les plus meurtrières. Depuis sa création, Gavi a contribué à vacciner toute une génération, soit plus d’un milliard d’enfants. Gavi joue également un rôle essentiel dans l'amélioration de la sécurité sanitaire mondiale en soutenant les systèmes de santé, la riposte aux épidémies et les stocks mondiaux de vaccins. L'Alliance du vaccin rassemble les gouvernements, l'OMS, l'UNICEF, la Banque mondiale, l'industrie du vaccin, les agences techniques, la société civile, la Fondation Bill & Melinda Gates et divers autres partenaires. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.gavi.org et venez nous rejoindre sur Facebook et X (Twitter).
À propos de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) L'Organisation mondiale de la santé est l'autorité directrice et coordinatrice en matière de santé au sein du système des Nations Unies. Elle est chargée de diriger l’action sanitaire mondiale, de définir les programmes de recherche en santé, de fixer des normes et des critères, de présenter des options de politiques sanitaires fondées sur des données probantes, de fournir un soutien technique aux pays, de surveiller la situation sanitaire et évaluer les tendances en matière de santé publique. Pour plus d'informations sur l'OMS et ses activités au Bénin : https://www.afro.who.int/fr/countries/benin Suivez l’OMS sur les réseaux sociaux Facebook, X(Twitter), Youtube
À propos de l’UNICEF L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous. Pour obtenir plus d’informations sur l’UNICEF et son travail, veuillez consulter le site. https://www.unicef.org/benin/ Suivez l’UNICEF au Bénin sur Facebook, X(Twitter), Instagram et LinkedIn
Le Bénin marque une avancée significative dans la lutte contre le paludisme avec la réception des premières doses du vaccin contre le paludisme, première cause de mortalité chez les enfants au niveau national. La manifestation d'intérêt pour l'introduction de ce vaccin dans le programme de vaccination de routine soumise par le Gouvernent du Bénin a été approuvée par Gavi, l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, plaçant le Bénin parmi les neuf premiers pays agréés à bénéficier de cette initiative cruciale, notamment le Burkina Faso, le Liberia et le Niger. Chaque minute ou presque, un enfant de moins de 5 ans meurt du paludisme. Selon l’OMS, en 2021, le monde a enregistré 247 millions de cas de paludisme et 619 000 décès liés à la maladie. Parmi les personnes décédées, 77 % étaient des enfants de moins de 5 ans, dont la majorité vivait en Afrique. Cette dernière, qui est le continent le plus durement touché par le paludisme, a enregistré près de 95 % des cas dans le monde et 96 % des décès liés à la maladie en 2021. Au Bénin, plus de 4,7 millions de cas de paludisme et 10 000 décès avaient été signalés en 2020 parmi les 12,1 millions d'habitants, principalement chez les enfants de moins de cinq ans selon les données de l’OMS.
Depuis 2019, dans le cadre du programme pilote, connu sous le nom de Programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique (MVIP), le Ghana, le Kenya et le Malawi administrent les quatre doses du vaccin antipaludique aux enfants dès l’âge de 5 mois dans les districts les plus touchés. Plus de deux millions d’enfants ont ainsi bénéficié du vaccin antipaludique dans ces trois pays africains grâce à ce programme.
Résultat : le taux de mortalité toutes causes confondues a chuté de 13 % chez les enfants en âge de recevoir le vaccin, et le nombre de cas graves et d’hospitalisations liées au paludisme a considérablement diminué. Le programme pilote a également réussi à susciter l’adhésion au vaccin sans pour autant faire baisser l’utilisation des autres mesures de prévention contre le paludisme et le recours aux vaccins contre d’autres maladies.
Coordonné par l’UNICEF et d’autres partenaires, le MVIP est financé par Gavi, l’Alliance du Vaccin, le Fonds mondial et UNITAID, et bénéficie de dons de doses de l’entreprise pharmaceutique GSK, le fabricant du vaccin RTS,S.
Ces avancées signifient qu’une mise en œuvre à grande échelle de la vaccination antipaludique dans les régions endémiques pourrait enfin permettre de contrôler la maladie et de sauver des dizaines de milliers de vies chaque année. Il est important de rappeler que les vaccins antipaludiques ne sont pas suffisants à eux-seuls pour éradiquer la maladie. Il est impératif de les combiner aux mesures de lutte contre le paludisme recommandées par l’OMS qui contribuent à réduire les décès liés à la maladie depuis 2000. Ces mesures incluent l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation intra domiciliaire d’insecticide à effet rémanent, le traitement préventif intermittent des femmes enceintes, le recours aux antipaludiques, la prise en charge et le traitement efficaces des cas. Fait important, le MVIP a montré que l’administration des vaccins en parallèle d’interventions non vaccinales peut renforcer l’adhésion aux autres vaccins et l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, et accroître l’accès aux mesures de prévention du paludisme de manière générale.
« Le monde a besoin de bonnes nouvelles, et celle-ci en est une », a affirmé David Marlow, Directeur exécutif de Gavi, l’Alliance du Vaccin. « Nous sommes fiers que les parties prenantes qui forment notre Alliance, notamment les pays africains, aient pris la décision d’investir dans le vaccin antipaludique et d’en faire une priorité de santé publique, et que ce soutien ait permis la mise à disposition d’un nouvel outil capable de sauver la vie de milliers d’enfants chaque année. Nous sommes ravis de déployer ce vaccin historique dans le cadre de nos programmes et de travailler avec nos partenaires pour nous assurer qu’il est administré en parallèle d’autres mesures vitales. »
« Ces vaccins pourraient marquer un tournant décisif dans notre combat contre le paludisme », s’est félicitée Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « C’est un peu comme si nous faisions entrer notre meilleur joueur sur le terrain. Cette étape tant attendue, franchie sous la conduite des dirigeants africains, nous permet d’entrer dans une nouvelle ère en matière de vaccination et de lutte contre le paludisme, avec l’espoir de sauver la vie de centaines de milliers d’enfants chaque année. »
« Il s’agit d’une nouvelle avancée révolutionnaire pour les vaccins antipaludiques, qui apporte une lueur d’espoir alors que, dans le monde, tant d’enfants vulnérables traversent des heures sombres. La livraison de vaccins antipaludiques à de nouveaux pays d’Afrique offrira une protection vitale à des millions d’enfants exposés au risque de paludisme », se réjouit le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Mais nous ne devons pas nous arrêter là. Ensemble, nous devons trouver la volonté et les ressources nécessaires pour déployer largement la vaccination antipaludique, afin que tous les enfants puissent vivre plus longtemps et en meilleure santé ».
« C’est une avancée considérable dans le déploiement à grande échelle de la vaccination dans la région », a indiqué la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Le vaccin, qui protège les enfants contre les formes graves de la maladie, est un complément vital à l’ensemble des outils de prévention du paludisme dont nous disposons. Il va nous aider à enrayer la tendance à la hausse du nombre de cas et à réduire davantage le nombre de décès. » Citations du pays et des parties prenantesLe Ministre de la Santé, Benjamin Houknpatin, a indiqué : « La réception officielle des premières doses du vaccin contre le paludisme marque un coup d’accélérateur dans la lutte contre cette maladie, notamment pour réduire le taux de mortalité des enfants. Il encourage les populations, en particulier les parents, à faire vacciner leurs enfants contre le paludisme pour les protéger contre cette maladie mortelle. Le Ministre de la Santé a ajouté que l'introduction du vaccin contre le paludisme dans le PEV favorisera l'amélioration globale de la santé et du bien-être des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents.
Le Coordonnateur Résident des Systèmes des nations unies, Salvator Niyonzima a souligné l'importance cruciale de l’arrivée des vaccins au Bénin : « L'introduction du vaccin contre le paludisme dans le Programme élargi de vaccination (PEV) contribuera significativement à la réduction des cas graves et, surtout, des décès d'enfants liés au paludisme ». Il a particulièrement mis en avant l’importance de continuer à renforcer les programmes de lutte contre le paludisme, à susciter l’implication des communautés et à déployer d'autres outils de prévention, tels que les moustiquaires imprégnées d'insecticide de longue durée, afin de réduire efficacement le taux de mortalité et d'incidence du paludisme.
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À propos de GAVI, l’Alliance du Vaccin Gavi, l’Alliance du Vaccin est un partenariat public-privé qui aide à vacciner plus de la moitié des enfants de la planète contre certaines des maladies les plus meurtrières. Depuis sa création, Gavi a contribué à vacciner toute une génération, soit plus d’un milliard d’enfants. Gavi joue également un rôle essentiel dans l'amélioration de la sécurité sanitaire mondiale en soutenant les systèmes de santé, la riposte aux épidémies et les stocks mondiaux de vaccins. L'Alliance du vaccin rassemble les gouvernements, l'OMS, l'UNICEF, la Banque mondiale, l'industrie du vaccin, les agences techniques, la société civile, la Fondation Bill & Melinda Gates et divers autres partenaires. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.gavi.org et venez nous rejoindre sur Facebook et X (Twitter).
À propos de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) L'Organisation mondiale de la santé est l'autorité directrice et coordinatrice en matière de santé au sein du système des Nations Unies. Elle est chargée de diriger l’action sanitaire mondiale, de définir les programmes de recherche en santé, de fixer des normes et des critères, de présenter des options de politiques sanitaires fondées sur des données probantes, de fournir un soutien technique aux pays, de surveiller la situation sanitaire et évaluer les tendances en matière de santé publique. Pour plus d'informations sur l'OMS et ses activités au Bénin : https://www.afro.who.int/fr/countries/benin Suivez l’OMS sur les réseaux sociaux Facebook, X(Twitter), Youtube
À propos de l’UNICEF L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous. Pour obtenir plus d’informations sur l’UNICEF et son travail, veuillez consulter le site. https://www.unicef.org/benin/ Suivez l’UNICEF au Bénin sur Facebook, X(Twitter), Instagram et LinkedIn
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Communiqué de presse
11 décembre 2023
Nations Unies au Bénin : Des résultats du département du Zou passés en revue par l’Equipe pays à l’occasion du 78ème anniversaire
Dans la commune d’Abomey, le Coordonnateur Résident et les représentants des AFP, ont pu apprécier les impacts de deux projets des Nations Unies : le projet SWEDD Bénin dans le département du Zou avec un appui technique au fonctionnement du cadre de concertation dudit projet à la préfecture et le Projet d’appui à la reforme et à la modernisation de l’action publique (PARMAP).
Le projet SWEDD a pour objectif général d'améliorer l'autonomisation des femmes et des adolescentes, ainsi que leur accès à des services de santé reproductive, infantile et maternelle de qualité. Grâce à ce projet les Nations Unies ont soutenu l’accès universel aux informations et services de santé sexuelle et reproductive en accroissant la demande pour les produits et services de santé sexuelle et reproductive, maternelle néonatale, infantile et nutritionnelle (SRMNIN) et en favorisant le changement social et comportemental ainsi que l'autonomisation des femmes et des adolescentes. Environs 6104 jeunes filles du département du Zou ont reçu une formation d’autonomisation économique dans l’élevage, la production de champion, la réparation des GSM, etc.
En ce qui concerne la modernisation de l’administration publique, les Nations Unies ont appuyé le ministère du travail et de la fonction publique à travers le projet d’appui à la reforme et à la modernisation de l’action publique (PARMAP) dans la mise en place des centres communaux de service public. Ces centres permettent aux usagers d'accéder facilement aux services dématérialisés, d'améliorer la qualité des services publics aux usagers, de promouvoir l'équité dans la délivrance des services en réduisant le contact entre agents publics et usagers. Sur les 77 communes au Bénin 25 communes sont déjà équipées de centres communaux de service public. De janvier à juillet 2023 chaque centre a accueilli en moyenne plus de 600 usagers avec un taux de satisfaction de 75%.
Dans la commune de Bohicon, la délégation a été témoin de l’expérience du Modèle de soins optimisés pour la mère et le nouveau-né démarré dans la Zone sanitaire ZOBOZA (Zogbodomey, Bohicon, Zakpota) depuis 2018 dans les 35 Formations sanitaires avec le soutien financier des Fonds Français Muskoka.
Ainsi, les capacités de 119 agents ont été renforcés pour mieux prendre en charge les soins des nouveau-nés, et l’utilisation du bracelet Bempu. Ce qui a conduit à la réduction du nombre des décès liés au faible poids de naissance (FPN) et à l’amélioration des indicateurs.
Dans la commune de Djidja trois sites de projet mettent en valeur le travail des Nations Unies.
Grâce à la mini centrale de la localité de Ayiogbé à Djidja, les Nations Unies ont contribué au déploiement de trois (03) solutions durables obtenues à partir des énergies propres : l’éclairage publique et de système de pompage et production d'eau par électrification. Au moins 100 téléphones portables sont rechargés par l’énergie solaire au profit des populations locales par jour, au moins 200 écoliers, filles, femmes, ménages, par jour, ont accès à l’énergie solaire, les populations ont accès à l’eau potable avec un mécanisme de pompage solaire. A ceci, s’ajoute la création de diverses activités génératrices de revenus au profit des jeunes de la localité pour les rendre autonomes.
Toujours à Djidja, en vue de l’atteinte de la couverture sanitaire universelle, les Nations Unies œuvrent pour la réduction des inégalités d’accès aux soins aussi bien sur le plan géographique que financier à travers l’appui aux missions médicales chirurgicales dans les Centres Hospitaliers au profit des populations des milieux reculés. Ces missions permettent d'améliorer l’accès aux soins chirurgicaux de qualité pour les populations à faible revenu tout en renforçant le système de santé au niveau périphérique à travers l'amélioration du plateau technique des hôpitaux de zones sanitaires et la mise à disposition de personnel pour pallier l'insuffisance de ressources humaines qualifiées. A ce jour plus de 3548 personnes ont été pris en charge gratuitement pour des pathologies courantes telles que les hernies, les hydrocèles vaginales, les hémorroïdes, les fissures anales, les kystes sébacées, fibromes…
Dans cette même commune de Djidja, les Nations Unies appuient plusieurs organisations paysannes regroupées au sein de la Coopérative Communale des Producteurs de maïs ‘’CCPM Mihalodo’’. Dans le cadre des achats locaux de vivres auprès des petits producteurs pour le programme d’alimentation scolaire, la CCPM Mihalodo a fourni en trois ans 982 tonnes de maïs dont 100 tonnes en 2021, 256 tonnes en 2022 et 626 tonnes en 2023.
A chaque étape de la visite, le Coordonnateur Résident des Nations Unies, M. Salvator Niyonzima a rappelé les rôles joués par le gouvernement du Bénin, les Nations Unies, et l’ensemble des partenaires pour atteindre les divers résultats observés sur le terrain au profit des populations.
« Le Système des Nations Unies avec l’ensemble des partenaires vont continuer à œuvrer au bien-être des populations, nous n’allons laisser personne de côté et tout le monde sera pris en compte dans les questions de santé, d’éducation, d’autonomisation, d’accès à l’eau, d’énergie, d’agriculture, etc. Nous allons chaque fois œuvrer aux côtés du gouvernement et de tous les partenaires pour agir efficacement et partout. » a souligné M. Salvator Niyonzima.
La délégation des Nations Unies a également rencontré les diverses autorités locales notamment le préfet du département du Zou et les maires des communes d’Abomey, Bohicon et Djidja. Ils ont tous témoigné leurs gratitudes aux actions du Système des Nations Unies à travers les diverses agences et ont promis de toujours accompagner les actions de développement et de bien-être des administrés.
La visite du terrain a pris fin avec la conférence de presse qui a été organisée à Bohicon. La prochaine visite du terrain de l’Equipe pays est prévue au 1er trimestre de l’année 2024 dans les autres départements du Bénin.
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