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Communiqué de presse
15 janvier 2024
Le Bénin reçoit ses premières doses de vaccins contre le paludisme
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15 janvier 2024
RECEPTION DES PREMIERS VACCINS ANTIPALUDIQUES AU BENIN
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05 décembre 2023
Célébration de la Journée Internationale des Volontaires, édition 2023
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Les objectifs de développement durable au Bénin
Les objectifs de développement durable (ODD), également appelés objectifs globaux, constituent un appel universel à l'action visant à éliminer la pauvreté, à protéger la planète et à garantir à tous les peuples la paix et la prospérité. Ce sont aussi les objectifs de l'ONU au Bénin:
Histoire
12 décembre 2023
Au Bénin, l’ONU soutient le développement du maraîchage
Les Nations Unies au Bénin soutiennent les exploitants maraîchers en vue d’améliorer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle, réduire la pauvreté rurale et améliorer la résilience aux effets du changement climatique.
Ce soutien se fait à travers le Fonds international de développement agricole (FIDA) dans le cadre du Projet d’appui au développement du maraîchage (PADMAR) en appui au gouvernement depuis 2016.
Les agences onusiennes en collaboration avec le gouvernement se sont engagées à travailler à la promotion de la croissance économique inclusive forte et durable.
A cet effet, l’éradication de la faim est aujourd’hui possible car le Bénin dispose d’une filière maraîchère structurée soutenue par une collaboration multisectorielle entre le FIDA, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) en appui au gouvernement.
Les appuis du PADMAR passent notamment par des renforcements de capacités, l’aménagement des périmètres maraichers, la réhabilitation des pistes rurales, la facilitation de l’accès à l’eau, aux matériels et équipements de production, le soutien à la sécurisation du foncier, et l’assistance à l’accès au marché.
Parmi les résultats à l’actif du PADMAR, il y a l'accroissement considérable des rendements ; l’amélioration de la mobilité économique pour une grande partie des producteurs ; l’accroissement de la résilience climatique ; la signature de contrats de partenariat par des milliers de maraîchers dans le cadre de l’écoulement de leurs produits ; et l’adoption de bonnes pratiques nutritionnelles par des centaines de ménages maraîchers.
Conditions de production et de vie améliorées
Noël Obognon est promoteur de la société coopérative Agro-Eco service, spécialisée dans la production et la commercialisation d’engrais organiques/compost à base de larves de mouches permettant d’accroître les rendements agricoles, tout en préservant l’environnement.
« Ma coopérative a réduit la durée de production des engrais organiques de 3 mois à 12 jours avec une production qui s’est accrue de 20 tonnes en 2019 à 240 tonnes en 2023. Quant au chiffre d’affaires, il a évolué de 200.000 francs CFA en 2019 à 20.000.000 francs CFA en 2023, grâce à l’appui du FIDA à travers PADMAR », témoigne-t-il.
Sur le plan du renforcement de capacités en équipements par exemple, la productrice Pauline Meto, présidente de la coopérative FIFONSI de Ouidah explique que « le PADMAR nous a doté de motopompes, de pulvérisateurs, de brouettes, de petits outillages de maraîchages, de bandes perforées d’arrosage ». « Tout ceci a boosté la production », ajoute-t-elle.
Abondant dans le même sens, le jeune maraîcher Marc Fanyossè Kpadé, membre d’une coopérative à Grand-Popo, affirme que le FIDA à travers le PADMAR a contribué à l’amélioration non seulement de sa production mais aussi, de sa vie socioéconomique avec un impact significatif sur son ménage. « L’augmentation de ma production agricole m’a permis de devenir propriétaire de maison, de scolariser mes enfants, de vivre mieux maintenant qu’autrefois », dit-il.
C’est également le témoignage de Johanne Hounmènou. Ce membre d’une coopérative bénéficiaire du PADMAR indique que l’appui du Projet pour l’aménagement des planches surélevées dans le village lacustre des Aguégués (Sud-Est du Bénin), a augmenté largement les possibilités de maraîchage.
Il va plus loin en donnant une illustration de prospérité financière des bénéficiaires : « autrefois, il était difficile pour un maraîcher de s’acheter un domaine pour habitation sur la terre ferme, mais désormais la chose est monnaie courante chez plusieurs d’entre nous du village lacustre ».
Le projet a également a appuyé des unités de transformation. C’est le cas de la société Christ Agro Transformation, spécialisée dans la transformation des produits maraichers (tomate, légumes…), pour réduire les pertes post-récoltes. Christ Agro Transformation est passée d’une tonne par an de transformation des produits maraichers à 10 tonnes par an grâce au PADMAR.
Modernisation de la culture maraîchère
Une des technologies innovantes du PADMAR, c’est l’installation de serres favorisant les cultures hors sol et à contre-saison dans plusieurs localités. La production sous serre est un modèle économique qui permet de faire des récoltes sur une longue période et d’obtenir des fruits plus fermes, de qualité très attrayante et d’une durée de conservation plus longue.
La présidente de la coopérative Agro Pour Tout (APT) de Covè, Clotilde Vissinnon, partage son expérience : « Les cultures hors sol avec les serres donnent plus de résultats de bonne qualité que les cultures sur terre ferme. Beaucoup de clients commandent nos tomates et nous n’arrivons même pas à satisfaire toutes les demandes ».
Le site APT est propice pour être un centre pilote de formation en maraîchage et pourrait dans le futur accueillir des stagiaires des lycées agricoles et d’université, selon la délégation du gouvernement du Bénin et du FIDA. Les partenaires veulent faire de la serre une plateforme d’apprentissage et de visite d’échanges sur la production maraîchère au profit des producteurs et faire de la transition écologique une réalité dans le cadre du maraîchage au Bénin.
Plusieurs autres sites à Sèmè-Kpodji, Abomey-Calavi ont déjà reçu des serres grâce au PADMAR. En octobre 2023 ce sont 12 serres qui ont été installées et qui sont fonctionnelles. Il est prévu l’acquisition et l’installation de 25 autres serres.
Un autre financement novateur du projet est relatif à l’aménagement de pistes rurales. « En aménageant des pistes rurales dans plusieurs communes du Bénin, l’appui du FIDA vise à faciliter aux producteurs, l’accès aux bassins de production, aux intrants, aux marchés pour l’évacuation des produits agricoles », dit le Directeur Pays du FIDA pour le Bénin et le Togo Jean Pascal Kaboré lors de la visite.
Impraticables surtout en saison pluvieuse, ces pistes constituent un handicap majeur à la production et à la commercialisation des produits agricoles. C’est à cet effet que 124 km sont en cours de réalisation/réhabilitation au niveau de la zone d’intervention du projet.
L’une des dernières innovations ressorties de la visite de terrain, c’est le système de ventes groupées mis en place par le PADMAR qui a permis à toutes les coopératives rencontrées de multiplier leurs chiffres d’affaires. Le volume de produits commercialisés est ainsi passé de 156 tonnes en 2019 à 4913 tonnes en 2023, soit un accroissement de plus de 3049%.
Les projets soutenus par l'ONU
Le PADMAR s’inscrit dans le cadre des interventions des Nations Unies en appui aux politiques de développement du Bénin.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan cadre de coopération des Nations Unies pour le développement au Bénin 2019-2023, le FIDA travaille en collaboration avec le PAM, d’une part et la FAO, d’autre part.
En 2020, le PAM et le FIDA ont démarré une collaboration pour la promotion de jardins scolaires dans 10 écoles à cantines dans le cadre du PADMAR. Les écoles bénéficiaires ont reçu des équipements et du petit matériel de jardinage, des semences et un appui technique continu. Puis, en 2022, le FIDA et le PAM ont démarré la promotion de jardins intégrés combinant le maraîchage et le petit élevage dans 25 écoles à cantine (première phase). Des kits d’intrants (semences, produits de traitement phytosanitaire) et de petit outillage de maraîchage, et des poulets géniteurs ont été fournis aux 25 écoles. L'amélioration des repas avec l'introduction des produits du jardin ; le gain de temps pour le déroulement des activités pédagogiques en raison de la proximité de la source d’eau ; la baisse des cas de maladie au niveau des élèves, le développement d'activités génératrices de revenus pour certains acteurs surtout les femmes participant à l'animation desdits jardins sont quelques changements notés.
La FAO et le FIDA sont en partenariat à travers le projet « Accroître la productivité de l’eau pour une production agricole durable axée sur la nutrition et une amélioration de la sécurité alimentaire ». Ce projet, qui s'est déployé de juin 2020 à septembre 2023, a ciblé 150 producteurs de riz, de maïs, de niébé et d'autres légumes dans les communes de Dangbo et de Lokossa.
Le Coordonnateur Résident des Nations Unies au Bénin, Salvator Niyonzima, encourage les initiatives interagences : « Les Nations Unies sont plus fortes quand les entités travaillent ensemble pour atteindre des objectifs communs », souligne-t-il.
Ouverture prochaine d’un bureau FIDA au Bénin
Du 17 au 20 juillet 2023, une importante délégation du FIDA conduite par Donal Brown, Vice-Président Associé, a effectué une visite officielle au Bénin.
Le 19 juillet à l’issue d’une audience avec le chef de l’Etat béninois Patrice Talon, M. Brown a annoncé l’ouverture prochaine d’un bureau du FIDA au Bénin. Cette ouverture vient renforcer la présence des Nations Unies au Bénin pour l’atteinte des objectifs de développement durable.
Histoire
19 février 2024
Laura, 14 ans, Coordinatrice du Système des Nations Unies d’un jour
« Je rêve de m’asseoir un jour dans ce grand fauteuil du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies » déclare Laura, 14 ans, élève en classe de seconde et Conseillère au Maire Enfant dans la commune d’Abomey Calavi.
Le 22 novembre 2023, Laura a eu le privilège de prendre la direction d’une réunion pour discuter de la situation des filles en présence de Salvator Niyonzima, Coordonnateur Résident (CR) des Nations Unies au Bénin et de toute son équipe du Bureau de la coordination du Système des Nations Unies (SNU) .
Initiée dans le cadre de la commémoration de la Journée Mondiale de l’Enfance 2023, ce takeover s’est déroulé durant la campagne de la « semaine bleue » lancée par UNICEF Bénin pour rappeler l’importance des droits des enfants, notamment leur droit à la participation. Avant de se retrouver en salle de conférence pour échanger sur les droits des filles, Laura a été reçue en tête-à-tête avec le CR. Durant cette séance, Salvator Niyonzima a expliqué à la jeune enfant le fonctionnement du Système des Nations Unies au Bénin. Faisant fi de la présence des caméras et des journalistes, Laura s’est adressée à son principal interlocuteur, Salvator Niyonzima pour comprendre comment les Nations Unies promeuvent la participation active des jeunes filles dans la conception et la mise en œuvre des programmes. Laura a également souhaité savoir comment les Nations Unies travaillent avec le gouvernement, les autorités locales et les communautés pour garantir un accès équitable et de qualité à l'éducation pour toutes les filles et lutter efficacement contre les violences basées sur le genre. A toutes ces préoccupations, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin a apporté des éléments de réponse.
« Il est nécessaire d’écouter la voix des jeunes car leur avis compte » explique Salvator Niyonzima en indiquant que les Nations Unies travaillent pour l’éducation des filles, leur réussite et leur maintien à l'école à travers plusieurs programmes. « La voix des filles est très importante parce qu’elles sont la relève » a-t-il ajouté. Le premier responsable des Nations Unies au Bénin a rappelé que le Code de l’enfant interdit toute union avec une personnes de moins de 18 ans en République du Bénin et prévoit des sanctions contre les auteurs des violences basées sur le genre, notamment le mariage des enfants. « Nous avons beaucoup parlé de l'éducation des filles parce que c'est cela qui est la clé de l'avenir des filles. Nous avons parlé aussi des violences auxquelles elles sont confrontées dans les écoles. J’apprécie les Nations Unies pour le travail qui est fait pour éliminer les violences auxquelles sont confrontées les filles » a indiqué Laura. Très satisfaite des échanges avec le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin et des réponses obtenues, Laura déclare : « Je m’engage à œuvrer davantage avec mes paires pour faire entendre la voix des filles du Bénin ». Laura a eu par ailleurs le privilège de visiter les différents services du Bureau de la coordination du Système des Nations Unies au Bénin et d’échanger avec les collaborateurs du CR sur leur rôle au sein de l’institution faitière des Agences, Programmes et Fonds des Nations Unies au Bénin. Après la visite des lieux et une poignée de mains réconfortant entre le CR et Laura, derrière le vaste bureau de travail du CR où attendent des chemises dossiers et sur lequel trône un fanion aux couleurs des Nations-Unies, la jeune Laura déclare : « Je rêve de m’assoir un jour dans ce grand fauteuil du Coordonnateur Résident du Systèmes des Nations Unies ».
Initiée dans le cadre de la commémoration de la Journée Mondiale de l’Enfance 2023, ce takeover s’est déroulé durant la campagne de la « semaine bleue » lancée par UNICEF Bénin pour rappeler l’importance des droits des enfants, notamment leur droit à la participation. Avant de se retrouver en salle de conférence pour échanger sur les droits des filles, Laura a été reçue en tête-à-tête avec le CR. Durant cette séance, Salvator Niyonzima a expliqué à la jeune enfant le fonctionnement du Système des Nations Unies au Bénin. Faisant fi de la présence des caméras et des journalistes, Laura s’est adressée à son principal interlocuteur, Salvator Niyonzima pour comprendre comment les Nations Unies promeuvent la participation active des jeunes filles dans la conception et la mise en œuvre des programmes. Laura a également souhaité savoir comment les Nations Unies travaillent avec le gouvernement, les autorités locales et les communautés pour garantir un accès équitable et de qualité à l'éducation pour toutes les filles et lutter efficacement contre les violences basées sur le genre. A toutes ces préoccupations, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin a apporté des éléments de réponse.
« Il est nécessaire d’écouter la voix des jeunes car leur avis compte » explique Salvator Niyonzima en indiquant que les Nations Unies travaillent pour l’éducation des filles, leur réussite et leur maintien à l'école à travers plusieurs programmes. « La voix des filles est très importante parce qu’elles sont la relève » a-t-il ajouté. Le premier responsable des Nations Unies au Bénin a rappelé que le Code de l’enfant interdit toute union avec une personnes de moins de 18 ans en République du Bénin et prévoit des sanctions contre les auteurs des violences basées sur le genre, notamment le mariage des enfants. « Nous avons beaucoup parlé de l'éducation des filles parce que c'est cela qui est la clé de l'avenir des filles. Nous avons parlé aussi des violences auxquelles elles sont confrontées dans les écoles. J’apprécie les Nations Unies pour le travail qui est fait pour éliminer les violences auxquelles sont confrontées les filles » a indiqué Laura. Très satisfaite des échanges avec le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin et des réponses obtenues, Laura déclare : « Je m’engage à œuvrer davantage avec mes paires pour faire entendre la voix des filles du Bénin ». Laura a eu par ailleurs le privilège de visiter les différents services du Bureau de la coordination du Système des Nations Unies au Bénin et d’échanger avec les collaborateurs du CR sur leur rôle au sein de l’institution faitière des Agences, Programmes et Fonds des Nations Unies au Bénin. Après la visite des lieux et une poignée de mains réconfortant entre le CR et Laura, derrière le vaste bureau de travail du CR où attendent des chemises dossiers et sur lequel trône un fanion aux couleurs des Nations-Unies, la jeune Laura déclare : « Je rêve de m’assoir un jour dans ce grand fauteuil du Coordonnateur Résident du Systèmes des Nations Unies ».
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Histoire
12 octobre 2023
Remise d'assistance humanitaire des Nations Unies au Bénin
Un peu plus de neuf mille personnes réfugiées dans le département de l’Atacora ont reçu le 22 septembre 2023, des lots divers, offerts par le Systèmes des Nations Unies au Bénin en coopération avec le gouvernement. Ces lots sont composés de kits de dignité pour l’hygiène menstruelle, de kits scolaires pour la rentrée scolaire 2023-2024, d’articles ménagers essentiels, de trois tonnes d'engrais, d’équipements pour les Centres de Protection Sociale (CPS) et de médicaments et matériels médicaux pour assurer la continuité des services de santé essentiels de qualité au profit des personnes déplacées. D’une valeur de plus de deux millions de dollars, cette assistance humanitaire est une réponse immédiate des Nations Unies pour donner suite à la requête du Gouvernement du Bénin afin de répondre aux besoins des personnes déplacées dans le Nord-Ouest du Bénin, notamment à Tanguiéta et à Matéri.
A Tanguiéta, l’une des deux villes d’accueil des réfugiés, Talari Onadja, a quitté sa ville Pama (Burkina Faso, Région Est), avec sa fille pour se réfugier dans une famille d‘accueil. Contrainte de quitter son village à la suite de l’assassinat par des groupes armés, de son mari et de son fils ainé âgé de 18 ans, Talari a laissé tout derrière elle. C’est avec les yeux chargés d’émotion qu’elle reçoit l’assistance humanitaire des Nations Unies.
« J’ai reçu avec beaucoup de joie dans ma famille, les kits d'hygiène et de cuisine. Ces kits sont venus au moment opportun car ma famille et moi avions fait le déplacement forcé, les mains complètement vides, le mois d’août dernier. Les conditions dans lesquelles nous avions quitté la ville de Pama, ne nous avaient pas permis de prendre sur nous, des objets ou même des habits, avant de venir à Tanguiéta », a déclaré Talari.
A Matéri, la seconde ville d’accueil des réfugiés, une association de femmes réfugiées s’active dans la fabrication manuelle de serviettes hygiéniques réutilisables pour faciliter l’hygiène menstruelle, grâce à l’appui des Nations Unies et de ses partenaires. Cette association qui a reçu une formation en la matière, a démontré sa capacité de résilience et de créativité en se lançant dans cette activité de dignité. Cynthia Yacouba, l’une des femmes de l’association n’a pas caché sa joie sur l’importance de la fabrication des serviettes hygiéniques.
« Aujourd’hui, je suis très contente, au lieu de prendre mon argent pour acheter des serviettes hygiéniques, je peux fabriquer mes propres serviettes hygiéniques avec peu de choses et économiser de l’argent pour aider à la survie de mes enfants. » a déclaré Cynthia, mère de quatre enfants.
La remise officielle de ces divers kits et équipements aux réfugiés dans les communes de Matéri et Tanguiéta, a été réalisée sous le leadership du Coordonnateur Résident du système des Nations Unies qui a mobilisé diverses agences, la FAO, l’OMS, l’UNICEF, le PAM, l’UNFPA et le HCR.
Pour le Coordonnateur résident du SNU, M. Salvator Niyonzima, cette assistance est le couronnement des efforts entrepris depuis juin 2023 par les Nations Unies pour soutenir les personnes réfugiées et déplacées vivant dans un contexte de menace de l’insécurité sur la cohésion sociale dans le département de l’Atacora. Elle s’ajoute aux actions déjà en cours tant dans le domaine humanitaire que dans celui du développement.
« Cette assistance s’inscrit dans le cadre de la mission humanitaire des Nations Unies. Elle représente un segment de l’appui global que les Nations Unies apportent au Bénin dans sa marche vers le développement durable. Comme prévu dans le Cadre de Coopération 2023-2026, le SNU est déjà actif dans les domaines tels que l'éducation, la santé, l’adaptation au changement climatique, la croissance économique inclusive, la gouvernance et la cohésion sociale », a précisé le Coordonnateur Résident.
M. Alassane Seïdou, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, qui a effectué le déplacement, a exprimé sa gratitude envers le SNU, soulignant l'importance de ces initiatives non seulement dans l’Atacora, mais également dans l’Alibori. Il a remercié le Système des Nations Unies pour sa mobilisation et pour cette assistance qui cible surtout les enfants, les femmes, notamment les femmes enceintes, et les personnes âgées.
« Les kits scolaires mis à disposition permettent d’assister de nombreux enfants au lendemain de la rentrée scolaire 2023-2024 », a déclaré le Ministre.
Par ailleurs, les incidents sécuritaires étant de nature à fragiliser le secteur décentralisé de la santé et des facteurs aggravants pour les indicateurs en santé, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique s’est réjoui de l’appui en équipements médicaux et médicaments qui renforceront les capacités des centres de santé pour une meilleure prise en charge des personnes déplacées.
Le porte-parole des bénéficiaires a encouragé le gouvernement du Bénin et les Nations Unies à poursuivre l’assistance humanitaire, évoquant le souhait du retour à la normalité et la reprise de leurs activités quotidiennes. « Nous remercions tous les partenaires qui ont accompagné le Gouvernement du Bénin et les Nations Unies pour cette assistance », a-t-il déclaré.
Par cette action, les Nations Unies réaffirment leur présence auprès des populations vulnérables et leur engagement à collaborer avec le Gouvernement et les parties prenantes locales sur la voie du développement durable.
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Histoire
10 juillet 2023
Célébration de la Journée Mondiale de l'Environnement
« 2.150 Kg de déchets plastiques ramassés en une heure de temps », c’est l’estimation faite par la Société de gestion des déchets et de la salubrité, à l’issue de la campagne de sensibilisation et de salubrité initiée récemment par les Nations Unies dans le quartier Zongo à Cotonou, au Bénin.
Cette activité, organisée dans le cadre de la Journée mondiale de l'environnement, a vu la participation du Coordonnateur Résident du système des Nations Unies, de Représentants résidents et du personnel de diverses agences des Nations Unies.
Plus de 500 personnes, enfants, adolescents et adultes ont bravé la pluie matinale d'un samedi de juin et ont répondu à l’appel des Nations Unies et de ses divers partenaires pour #CombattreLaPollutionPlastique. Les populations de Zongo étaient sorties nombreuses, de manière spontanée.
« C’est mon quartier et j’ai le devoir de soutenir cette activité car je suis peiné de voir autant de sachets plastiques dans mon quartier », a déclaré un habitant qui s’est joint spontanément à la campagne.
Participation d'enfants
Nombreux étaient les enfants qui ont accompagné les parents pour la sensibilisation et le ramassage des déchets plastiques. Marie-Anne, 12 ans, qui est venue sur les lieux avec sa maman, est déjà consciente de l’importance de lutter contre les plastiques, dès maintenant, pour préserver les générations futures.
« Je suis venue nettoyer le quartier Zongo des sachets plastiques pour donner l’exemple aux enfants de mon âge afin qu’ils prennent conscience du danger des plastiques, car si l’environnement est détruit cela nous affectera, non seulement aujourd’hui mais surtout quand on sera grand », a déclaré Marie-Anne, les yeux fixés sur l’avenir.
Pour le Chef du Quartier de Zongo, Sidi Ahmed Saïbou, la jeunesse a un rôle fondamental à jouer dans cette lutte contre les plastiques, c’est la raison pour laquelle la communauté a fortement mobilisé non seulement les leaders religieux et les autorités administratives locales mais également les écoliers pour prendre part à la campagne. Le Chef du Quartier de Zongo n’a pas caché sa joie de voir les Nations Unies identifier son quartier pour donner l’exemple. Il encourage la multiplication de telles activités visant le changement de comportement des populations.
« Vous-même, regardez le quartier Zongo, il y a trop de sachets plastiques. Cette action des Nations Unies avec les partenaires doit se répéter pour que les populations intègrent que les sachets plastiques sont dangereux pour l’environnement et pour la santé. C’est en faisant une telle activité que nos enfants qui sont avec nous ce jour, comprennent l’importance de la lutte et auront de meilleurs réflexes que les nôtres dans les années à venir » a lancé M. Sidi à l’endroit de tous les participants.
Le même appel a été fait par les diverses autorités présentes et les leaders religieux qui entrevoient mener d’autres actions à venir pour amplifier cette sensibilisation sur les dangers liés à l’usage des sachets plastiques.
Réduire l'utilisation du plastique
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Le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, Salvator Niyonzima a salué l’engagement du Gouvernement à travers le Ministère du Cadre de vie et des transports, mais il a déploré le fait que la consommation des produits plastiques à usage unique reste ancrée dans les habitudes.
« Oui, il est possible de mettre fin à la pollution plastique et pour y arriver, nous devons agir ensemble sur l’ensemble du cycle de vie du plastique afin de réduire son utilisation, de le réutiliser, de réinventer et de repenser notre rapport au plastique pour le bien des générations futures », a-t-il déclaré aux médias.
Pour renforcer les actions de salubrité dans le quartier Zongo et pour faciliter la collecte des déchets, le système des Nations Unies a offert gracieusement six poubelles de ménage d’une capacité de 120 litres et deux poubelles de rue d’une capacité de 660 litres et trois cents balais artisanaux.
Pour rappel, le Bénin a interdit l’usage des sachets plastiques depuis 2017, soutenant ainsi le passage à des emballages réutilisables, selon la loi de décembre 2017 portant interdiction de la production, de l’importation, de I‘exploitation ; de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l'utilisation de sachets en plastique non biodégradables en République du Bénin. Mais dans la réalité cette loi n’est pas encore applicable sur le terrain, l’usage des plastiques reste malheureusement une réalité quotidienne.
Selon un rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) paru en 2021, « les déchets plastiques compromettent la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), notamment l'ODD1 sur l'élimination de la pauvreté, l'ODD2 sur la faim zéro, l'ODD14 sur la protection des écosystèmes marins et l'ODD16 sur l'accès à la justice pour tous et la mise en place d'institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux ».
En dehors de la campagne de sensibilisation et de salubrité, les divers partenaires ont pris part à une campagne digitale pour montrer les diverses solutions aux sachets plastiques et pour attirer l’attention des gouvernants à mieux se préoccuper de la lutte contre les sachets plastiques. Des milliers d’internautes ont été touchés par la semaine de la campagne digitale.
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Histoire
21 septembre 2022
Prendre un nouveau départ dans la vie
Dans beaucoup de régions du monde, les filles, les adolescent(e)s, les jeunes handicapés, les jeunes issus de communautés rurales et les jeunes en situation de vulnérabilité continuent à souffrir des effets de la pauvreté, de l’instabilité, du dérèglement climatique et de la pandémie de COVID-19. Il est donc plus indispensable que jamais de les aider à acquérir les compétences techniques et professionnelles qui leur permettront d’accéder plus facilement au marché du travail.
C’est ce que s’emploie à faire l'équipe de l’ONU au Bénin sous la direction du Coordonnateur résident Salvator Niyonzima, comme le montre ce récit.
Sans formation, l’espoir de réaliser ses rêves reste mince
"J’ai quitté l’école à l’âge de dix ans. Je concassais des pierres pour subvenir à mes besoins et à ceux de mes quatre frères et sœurs", a expliqué Émile, 15 ans, au Coordonnateur résident Salvator Niyonzima, venu en visite en mars 2022 à Natitingou, une commune du département de l’Atacora, dans le nord-ouest du Bénin, accompagné de représentants de l’UNICEF, de l’UNFPA, du PAM et de l’OMS.
Émile a abandonné l’école au niveau du cours préparatoire après le décès de sa mère. Son père ayant renoncé à prendre en charge ses enfants, le jeune garçon a dû subvenir tout seul aux besoins de la fratrie en travaillant pendant cinq ans dans des carrières de concassage de pierres avec, pour seul soutien, l’aide occasionnelle d’un de ses oncles.
Il avait prévu de se rendre au Nigéria pour y travailler comme ouvrier agricole, à défaut de pouvoir financer sa passion : la mécanique. Il se préparait donc à quitter ses proches à contrecœur, lorsqu’un jour, il croisa la route d’un des bénéficiaires d’un projet de l’UNICEF baptisé "PReCoV" (*).
Cette rencontre a changé sa vie. Après s’être inscrit auprès d’une association locale en charge de la mise en œuvre du projet, Émile a pu suivre une formation chez un maître mécanicien-automobile, bénéficier de la prise en charge de ses frais de formation et se voir offrir un blouson et une paire de chaussures adaptées, indispensables pour mener à bien son apprentissage.
"Je suis content de mon apprentissage. J’ai toujours rêvé de devenir mécanicien. Dès l’obtention de mon diplôme, d’ici quatre ans, j’ouvrirai mon propre garage à Natitingou", s’est félicité Émile, le sourire aux lèvres.
Diplômés et au chômage : un paradoxe qui touche de nombreux jeunes
"J’ai enfin pu réaliser mon rêve !" s’est exclamée Clarisse, 23 ans, originaire de Natitingou elle aussi, en racontant son expérience du projet PReCoV à M. Niyonzima.
Malgré un diplôme en agronomie, Clarisse est restée au chômage pendant trois longues années et a fini par perdre tout espoir de trouver un emploi.
"Après ma formation en agronomie, je n’avais personne pour m’aider à réaliser mes rêves. Je passais mes journées à ne rien faire jusqu’au jour où j’ai entendu parler à la radio du projet PReCoV pour l’insertion des jeunes", a relaté la jeune femme.
Clarisse a déposé sa candidature et a été retenue. Elle a ainsi pu suivre des cours sur la gestion financière et les activités génératrices de revenus et a reçu une aide financière d’environ 125 US dollars qui lui a permis de lancer un élevage de volailles.
"Mon rêve, c’est de pouvoir fournir des produits bio et satisfaire la demande en protéines animales dans ma localité, car l’offre, à l’heure actuelle, n’est pas suffisante pour répondre aux besoins", a confié la jeune entrepreneuse.
Dans quelques années, Clarisse pourra peut-être même approvisionner les écoles locales de l’Atacora en volailles, en partenariat avec le PAM, qui travaille à renforcer la sécurité alimentaire au Bénin à travers des programmes pour cantines scolaires.
Saisissant l'occasion de la présence de la délégation onusienne pour s'adresser aux autres filles béninoises et à leurs parents, la jeune femme a lancé un appel :
"Aux autres filles qui m’écoutent, je voudrais dire : armez-vous de courage ! Même si vous manquez de moyens, ne vous découragez pas. Battez-vous et montrez qu’une fille peut réussir. Et à tous les parents qui refusent de scolariser leurs filles, je voudrais montrer de quoi nous, les filles, nous sommes capables quand on nous donne accès aux mêmes chances qu’aux garçons".
L’ONU mobilisée sur le terrain pour la réintégration économique et sociale des jeunes
Saluant la combattivité d'Émile et de Clarisse, M. Niyonzima a assuré : "L’ONU sera toujours présente pour appuyer et encourager ce genre d’initiatives. La synergie d’actions entre l’ONU et ses partenaires permettra de sortir des milliers de jeunes filles et garçons de situations difficiles, pour leur autonomisation".
"Dans un pays où deux personnes sur trois ont moins de 25 ans, renforcer la résilience des jeunes face aux chocs et aux risques est essentiel, non seulement pour contribuer au développement du pays mais aussi pour permettre à chaque enfant et jeune de faire valoir ses droits et de vivre en sécurité et dans la dignité ", a commenté pour sa part Djanabou Mahondé, Représentante de l'UNICEF au Bénin.
Plus de 7.360 jeunes et adolescents(e)s bénéficient des activités du projet PReCoV. Grâce notamment à des formations, à des stages et à des aides financières, ces jeunes pourront acquérir l’autonomie qui leur permettra de réaliser leur potentiel et de se sentir socialement intégrés.
Mais le projet PreCov va au-delà de l’objectif d’autonomisation économique. Il permet aussi, dans plus de 212 villages, de mobiliser des milliers d’enfants, d’adolescent(e)s, de jeunes et de parents, ainsi que des centaines de leaders religieux et traditionnels et plusieurs radios communautaires pour promouvoir l’éducation des filles, lutter contre les violences faites aux enfants et préserver la paix et la cohésion sociale.
"La visite conjointe que nous avons effectuée dans le nord du Bénin, la première depuis ma prise de fonctions, nous a permis d’échanger sur les défis actuels, notamment sociaux et sécuritaires, avec les autorités locales, les populations et les organisations de la société civile. Cela nous a également donné l’opportunité de mesurer l’impact de la présence opérationnelle de l’ONU sur le terrain et de nous assurer que personne n’est laissé de côté", a déclaré Mr. Niyonzima lors de la visite.
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(*)Lancé en 2021, le projet "Renforcement des compétences de vie des enfants et des adolescents, réintégration socio-économique des jeunes et promotion de la paix et de la cohésion sociale dans le département de l’Atacora" (PReCoV) promeut la résilience et la réinsertion socioéconomique des jeunes sans formation et des jeunes diplômés sans emploi. Il est mis en œuvre par l’UNICEF en collaboration avec les autorités locales et l’ONG Educo Bénin, grâce au soutien du Gouvernement du Japon.
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Histoire
06 mai 2022
Soutien à l'économie locale dans le Bénin de l'après-COVID: une solution numérique au service des micro-entrepreneurs et des petits exploitants agricoles
Anne Owa est une vendeuse de nourriture bien connue des habitants de Boukoumbé, une localité du nord-ouest du Bénin. Elle ne dispose pas de compte bancaire et ne parvient pas à faire des économies sur ses revenus : son mari lui vole régulièrement l’argent qu’elle cache sous un lit ou dans ses pagnes.
"Mon mari sait où je cache mon argent. Il m’en emprunte régulièrement et ne me rembourse jamais. Mes enfants me volent eux aussi. Avec la formation que je viens de suivre sur la gestion financière et l’épargne, je vais pouvoir mettre mon argent sur Mobile Money et j’aurai la paix", explique-t-elle, l’air soulagé et déterminé.
Le service Mobile Money dont parle Anne a été développé par des entreprises de téléphonie mobile habilitées à distribuer de la monnaie électronique au Bénin. Il permet de payer des factures, de déposer ou retirer de l’argent et d’effectuer des virements facilement et en toute sécurité, le tout à l’aide d’un téléphone portable.
Comme Anne, beaucoup de femmes et de jeunes au Bénin ont monté une petite affaire ou exploitent un petit terrain agricole pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, mais ne disposent pas d’un compte bancaire pour investir et développer leur activité grâce à la réalisation de virements, à la contraction de prêts ou à la gestion de leur épargne.
La situation économique de ces personnes déjà vulnérables s’est encore aggravée avec la crise de la COVID-19, qui les a poussées à stopper leur activité, révélant la nécessité pour les pouvoirs publics d’investir urgemment dans des programmes locaux de renforcement de la résilience moyennant des solutions numériques, qui sont apparues comme un outil efficace pour assurer la continuité des activités productives et commerciales de ces populations.
Mieux armés pour se relever de la crise de la COVID-19 : un projet pour accroître la résilience des plus vulnérables
C’est dans ce contexte que l’ONU a financé un projet destiné à former pendant un an des milliers de micros/petits entrepreneurs et de petits exploitants agricoles à l’utilisation de solutions numériques, à la création d’entreprise et à la gestion financière, dans l’optique de les aider à développer leur affaire, à continuer à générer des bénéfices et à préserver les emplois qu’ils ont créés.
Les formations assurées dans ce cadre se déroulent dans dix localités béninoises frontalières à fort potentiel : Nikki, Kalalé, Boukoumbé, Glazoué, Avrankou, Aplahoué, Grand Popo, Zagnanado, Bassila et Kétou.
Des solutions numériques qui changent le quotidien
Des gestes aussi courants que celui qui consiste à retirer des billets dans un distributeur automatique ou à faire un virement au guichet d’une banque ne sont pas une évidence pour les personnes démunies, qui ne peuvent pas engager de frais pour ouvrir un compte bancaire, n’ont pas toujours accès à un moyen de transport abordable pour se rendre à la banque, ou ont des contraintes qui réduisent le temps dont elles disposent pour faire les démarches nécessaires.
Aujourd’hui, Sossavi Kodjo, un cultivateur de Grand-Popo, une commune du sud du Bénin, est très content de pouvoir utiliser le service Mobile Money pour contourner ces difficultés :
"J’utilise Mobile Money pour envoyer de l’argent à mes enfants à Cotonou. Cela m’évite de faire le déplacement. J’économise en temps et argent".
Dans la même commune, Denise Mensah, une vendeuse de noix de palme et d’huile de palme, n’a plus à se faire de soucis. Après chaque journée de travail, elle dépose sa recette sur son compte Mobile Money et retire de l’argent en cas de besoin, via son téléphone portable, une nouvelle habitude qui lui était jusqu’ici complètement étrangère.
Sécurisation des outils numériques : l’autre facteur de succès des stratégies de relèvement post-COVID-19
Mais le recours à un service numérique pour la gestion de ses comptes, de sa trésorerie et de ses transactions financières est une solution qui ne va pas de soi. Lorsqu’on est un petit exploitant agricole pour qui chaque fruit ou légume récolté compte, ou un micro-entrepreneur sans expérience qui doit surmonter une multitude d’obstacles pour développer l'entreprise dont il dépend pour survivre, on fait nécessairement très attention à préserver le capital qu’on a construit.
C’est cette vulnérabilité qui explique en partie la réticence de certains petits producteurs et commerçants à se servir des outils numériques dans le cadre de leur activité. Méconnaissance du mécanisme de réalisation des transactions à l’aide d’un téléphone portable, fausses informations générant la crainte de voir ses fonds se volatiliser en cas de perte de son téléphone, ou encore crainte des conséquences potentielles d’un vol de code personnel : voilà autant de sources d’inquiétude qui freinent l’adoption de solutions numériques de soutien au développement dans certaines localités du Bénin.
C’est la raison pour laquelle les formations dispensées dans le cadre du projet de l’ONU mettent autant l’accent sur le numérique - à travers le service Mobile Money - parallèlement aux cours sur l’entreprenariat et la gestion financière.
Les personnels qui assurent ces formations observent d’ailleurs, pour leur plus grande satisfaction, qu’à chaque fois qu’ils apportent des réponses aux questions que leur posent les participants sur la sécurité du service Mobile Money, ceux-ci font preuve d’un enthousiasme immédiat car ils comprennent vite que ce service va leur permettre au contraire de protéger leurs avoirs et d’en optimiser la gestion.
"Je ne savais pas que mon portable pouvait améliorer mes activités économiques et me permettre de mieux gérer mes revenus", s’est réjouie une participante à l’issue d’une formation organisée à Boukoumbé.
Dans toutes les communes où se déroulent ces formations, l’engouement pour l’acquisition de nouvelles compétences entrepreneuriales, financières et numériques est palpable. Et pour cause : les participants savent que ces compétences vont leur permettre de regagner confiance en l’avenir et en leur capacité à devenir ou à redevenir financièrement indépendants.
Article écrit par Elsie Assogba, du Bureau du PNUD au Bénin, et Yézaël Adoukonou, du Bureau du Coordonnateur résident des Nations Unies au Bénin, avec l’appui éditorial du Bureau des Nations Unies pour la coordination des activités de développement (BCAD).
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Communiqué de presse
16 janvier 2024
Le Bénin reçoit ses premières doses de vaccins contre le paludisme
215 900 doses de vaccins antipaludiques RTS,S recommandés par l'OMS et achetés par l'UNICEF avec le soutien de Gavi, sont arrivées au Bénin, une étape importante vers une vaccination plus large contre l'une des maladies les plus mortelles pour les enfants de 0 à deux ans en Afrique.
Le continent africain est celui le plus durement touché par le paludisme, enregistrant près de 95 % des cas dans le monde et 96 % des décès liés à cette maladie en 2021. Au Bénin, le paludisme est la première cause de décès chez les enfants de moins de cinq ans.
Le Bénin est le quatrième pays à recevoir des doses de vaccins RTS,S après le Cameroun, la Sierra Leone et le Burkina-Faso, marquant ainsi la fin de la phase pilote de la vaccination antipaludique. Cette livraison permettra au Bénin de commencer l’administration du vaccin antipaludique aux enfants en 4 doses (6 mois, 7 mois, 9 mois et aux enfants de moins de 2 ans) dès le premier trimestre 2024 par l’intermédiaire du Programme Elargi de Vaccination soutenu par GAVI, l’Alliance mondial du Vaccin.
Au total, 215 900 doses du vaccin contre le paludisme sont arrivées lundi 15 janvier 2023 à l'aéroport international Cardinal Bernadin Gantin de Cotonou. La cérémonie officielle de réception a été présidée par le Ministre de la Santé du Bénin, Benjamin Hounkpatin et le Coordonnateur Résident des Nations Unies, en présence des chefs d’Agences de l'UNICEF et de l’OMS, ainsi que des responsables de l’Agence Nationale des Soins de Santé Primaires.
Le Bénin marque une avancée significative dans la lutte contre le paludisme avec la réception des premières doses du vaccin contre le paludisme, première cause de mortalité chez les enfants au niveau national. La manifestation d'intérêt pour l'introduction de ce vaccin dans le programme de vaccination de routine soumise par le Gouvernent du Bénin a été approuvée par Gavi, l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, plaçant le Bénin parmi les neuf premiers pays agréés à bénéficier de cette initiative cruciale, notamment le Burkina Faso, le Liberia et le Niger. Chaque minute ou presque, un enfant de moins de 5 ans meurt du paludisme. Selon l’OMS, en 2021, le monde a enregistré 247 millions de cas de paludisme et 619 000 décès liés à la maladie. Parmi les personnes décédées, 77 % étaient des enfants de moins de 5 ans, dont la majorité vivait en Afrique. Cette dernière, qui est le continent le plus durement touché par le paludisme, a enregistré près de 95 % des cas dans le monde et 96 % des décès liés à la maladie en 2021. Au Bénin, plus de 4,7 millions de cas de paludisme et 10 000 décès avaient été signalés en 2020 parmi les 12,1 millions d'habitants, principalement chez les enfants de moins de cinq ans selon les données de l’OMS.
Depuis 2019, dans le cadre du programme pilote, connu sous le nom de Programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique (MVIP), le Ghana, le Kenya et le Malawi administrent les quatre doses du vaccin antipaludique aux enfants dès l’âge de 5 mois dans les districts les plus touchés. Plus de deux millions d’enfants ont ainsi bénéficié du vaccin antipaludique dans ces trois pays africains grâce à ce programme.
Résultat : le taux de mortalité toutes causes confondues a chuté de 13 % chez les enfants en âge de recevoir le vaccin, et le nombre de cas graves et d’hospitalisations liées au paludisme a considérablement diminué. Le programme pilote a également réussi à susciter l’adhésion au vaccin sans pour autant faire baisser l’utilisation des autres mesures de prévention contre le paludisme et le recours aux vaccins contre d’autres maladies.
Coordonné par l’UNICEF et d’autres partenaires, le MVIP est financé par Gavi, l’Alliance du Vaccin, le Fonds mondial et UNITAID, et bénéficie de dons de doses de l’entreprise pharmaceutique GSK, le fabricant du vaccin RTS,S.
Ces avancées signifient qu’une mise en œuvre à grande échelle de la vaccination antipaludique dans les régions endémiques pourrait enfin permettre de contrôler la maladie et de sauver des dizaines de milliers de vies chaque année. Il est important de rappeler que les vaccins antipaludiques ne sont pas suffisants à eux-seuls pour éradiquer la maladie. Il est impératif de les combiner aux mesures de lutte contre le paludisme recommandées par l’OMS qui contribuent à réduire les décès liés à la maladie depuis 2000. Ces mesures incluent l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation intra domiciliaire d’insecticide à effet rémanent, le traitement préventif intermittent des femmes enceintes, le recours aux antipaludiques, la prise en charge et le traitement efficaces des cas. Fait important, le MVIP a montré que l’administration des vaccins en parallèle d’interventions non vaccinales peut renforcer l’adhésion aux autres vaccins et l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, et accroître l’accès aux mesures de prévention du paludisme de manière générale.
« Le monde a besoin de bonnes nouvelles, et celle-ci en est une », a affirmé David Marlow, Directeur exécutif de Gavi, l’Alliance du Vaccin. « Nous sommes fiers que les parties prenantes qui forment notre Alliance, notamment les pays africains, aient pris la décision d’investir dans le vaccin antipaludique et d’en faire une priorité de santé publique, et que ce soutien ait permis la mise à disposition d’un nouvel outil capable de sauver la vie de milliers d’enfants chaque année. Nous sommes ravis de déployer ce vaccin historique dans le cadre de nos programmes et de travailler avec nos partenaires pour nous assurer qu’il est administré en parallèle d’autres mesures vitales. »
« Ces vaccins pourraient marquer un tournant décisif dans notre combat contre le paludisme », s’est félicitée Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « C’est un peu comme si nous faisions entrer notre meilleur joueur sur le terrain. Cette étape tant attendue, franchie sous la conduite des dirigeants africains, nous permet d’entrer dans une nouvelle ère en matière de vaccination et de lutte contre le paludisme, avec l’espoir de sauver la vie de centaines de milliers d’enfants chaque année. »
« Il s’agit d’une nouvelle avancée révolutionnaire pour les vaccins antipaludiques, qui apporte une lueur d’espoir alors que, dans le monde, tant d’enfants vulnérables traversent des heures sombres. La livraison de vaccins antipaludiques à de nouveaux pays d’Afrique offrira une protection vitale à des millions d’enfants exposés au risque de paludisme », se réjouit le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Mais nous ne devons pas nous arrêter là. Ensemble, nous devons trouver la volonté et les ressources nécessaires pour déployer largement la vaccination antipaludique, afin que tous les enfants puissent vivre plus longtemps et en meilleure santé ».
« C’est une avancée considérable dans le déploiement à grande échelle de la vaccination dans la région », a indiqué la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Le vaccin, qui protège les enfants contre les formes graves de la maladie, est un complément vital à l’ensemble des outils de prévention du paludisme dont nous disposons. Il va nous aider à enrayer la tendance à la hausse du nombre de cas et à réduire davantage le nombre de décès. » Citations du pays et des parties prenantes Le Ministre de la Santé, Benjamin Houknpatin, a indiqué : « La réception officielle des premières doses du vaccin contre le paludisme marque un coup d’accélérateur dans la lutte contre cette maladie, notamment pour réduire le taux de mortalité des enfants. Il encourage les populations, en particulier les parents, à faire vacciner leurs enfants contre le paludisme pour les protéger contre cette maladie mortelle. Le Ministre de la Santé a ajouté que l'introduction du vaccin contre le paludisme dans le PEV favorisera l'amélioration globale de la santé et du bien-être des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents.
Le Coordonnateur Résident des Systèmes des nations unies, Salvator Niyonzima a souligné l'importance cruciale de l’arrivée des vaccins au Bénin : « L'introduction du vaccin contre le paludisme dans le Programme élargi de vaccination (PEV) contribuera significativement à la réduction des cas graves et, surtout, des décès d'enfants liés au paludisme ». Il a particulièrement mis en avant l’importance de continuer à renforcer les programmes de lutte contre le paludisme, à susciter l’implication des communautés et à déployer d'autres outils de prévention, tels que les moustiquaires imprégnées d'insecticide de longue durée, afin de réduire efficacement le taux de mortalité et d'incidence du paludisme.
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À propos de GAVI, l’Alliance du Vaccin Gavi, l’Alliance du Vaccin est un partenariat public-privé qui aide à vacciner plus de la moitié des enfants de la planète contre certaines des maladies les plus meurtrières. Depuis sa création, Gavi a contribué à vacciner toute une génération, soit plus d’un milliard d’enfants. Gavi joue également un rôle essentiel dans l'amélioration de la sécurité sanitaire mondiale en soutenant les systèmes de santé, la riposte aux épidémies et les stocks mondiaux de vaccins. L'Alliance du vaccin rassemble les gouvernements, l'OMS, l'UNICEF, la Banque mondiale, l'industrie du vaccin, les agences techniques, la société civile, la Fondation Bill & Melinda Gates et divers autres partenaires. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.gavi.org et venez nous rejoindre sur Facebook et X (Twitter).
À propos de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) L'Organisation mondiale de la santé est l'autorité directrice et coordinatrice en matière de santé au sein du système des Nations Unies. Elle est chargée de diriger l’action sanitaire mondiale, de définir les programmes de recherche en santé, de fixer des normes et des critères, de présenter des options de politiques sanitaires fondées sur des données probantes, de fournir un soutien technique aux pays, de surveiller la situation sanitaire et évaluer les tendances en matière de santé publique. Pour plus d'informations sur l'OMS et ses activités au Bénin : https://www.afro.who.int/fr/countries/benin Suivez l’OMS sur les réseaux sociaux Facebook, X(Twitter), Youtube
À propos de l’UNICEF L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous. Pour obtenir plus d’informations sur l’UNICEF et son travail, veuillez consulter le site. https://www.unicef.org/benin/ Suivez l’UNICEF au Bénin sur Facebook, X(Twitter), Instagram et LinkedIn
Le Bénin marque une avancée significative dans la lutte contre le paludisme avec la réception des premières doses du vaccin contre le paludisme, première cause de mortalité chez les enfants au niveau national. La manifestation d'intérêt pour l'introduction de ce vaccin dans le programme de vaccination de routine soumise par le Gouvernent du Bénin a été approuvée par Gavi, l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, plaçant le Bénin parmi les neuf premiers pays agréés à bénéficier de cette initiative cruciale, notamment le Burkina Faso, le Liberia et le Niger. Chaque minute ou presque, un enfant de moins de 5 ans meurt du paludisme. Selon l’OMS, en 2021, le monde a enregistré 247 millions de cas de paludisme et 619 000 décès liés à la maladie. Parmi les personnes décédées, 77 % étaient des enfants de moins de 5 ans, dont la majorité vivait en Afrique. Cette dernière, qui est le continent le plus durement touché par le paludisme, a enregistré près de 95 % des cas dans le monde et 96 % des décès liés à la maladie en 2021. Au Bénin, plus de 4,7 millions de cas de paludisme et 10 000 décès avaient été signalés en 2020 parmi les 12,1 millions d'habitants, principalement chez les enfants de moins de cinq ans selon les données de l’OMS.
Depuis 2019, dans le cadre du programme pilote, connu sous le nom de Programme de mise en œuvre du vaccin antipaludique (MVIP), le Ghana, le Kenya et le Malawi administrent les quatre doses du vaccin antipaludique aux enfants dès l’âge de 5 mois dans les districts les plus touchés. Plus de deux millions d’enfants ont ainsi bénéficié du vaccin antipaludique dans ces trois pays africains grâce à ce programme.
Résultat : le taux de mortalité toutes causes confondues a chuté de 13 % chez les enfants en âge de recevoir le vaccin, et le nombre de cas graves et d’hospitalisations liées au paludisme a considérablement diminué. Le programme pilote a également réussi à susciter l’adhésion au vaccin sans pour autant faire baisser l’utilisation des autres mesures de prévention contre le paludisme et le recours aux vaccins contre d’autres maladies.
Coordonné par l’UNICEF et d’autres partenaires, le MVIP est financé par Gavi, l’Alliance du Vaccin, le Fonds mondial et UNITAID, et bénéficie de dons de doses de l’entreprise pharmaceutique GSK, le fabricant du vaccin RTS,S.
Ces avancées signifient qu’une mise en œuvre à grande échelle de la vaccination antipaludique dans les régions endémiques pourrait enfin permettre de contrôler la maladie et de sauver des dizaines de milliers de vies chaque année. Il est important de rappeler que les vaccins antipaludiques ne sont pas suffisants à eux-seuls pour éradiquer la maladie. Il est impératif de les combiner aux mesures de lutte contre le paludisme recommandées par l’OMS qui contribuent à réduire les décès liés à la maladie depuis 2000. Ces mesures incluent l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, la pulvérisation intra domiciliaire d’insecticide à effet rémanent, le traitement préventif intermittent des femmes enceintes, le recours aux antipaludiques, la prise en charge et le traitement efficaces des cas. Fait important, le MVIP a montré que l’administration des vaccins en parallèle d’interventions non vaccinales peut renforcer l’adhésion aux autres vaccins et l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, et accroître l’accès aux mesures de prévention du paludisme de manière générale.
« Le monde a besoin de bonnes nouvelles, et celle-ci en est une », a affirmé David Marlow, Directeur exécutif de Gavi, l’Alliance du Vaccin. « Nous sommes fiers que les parties prenantes qui forment notre Alliance, notamment les pays africains, aient pris la décision d’investir dans le vaccin antipaludique et d’en faire une priorité de santé publique, et que ce soutien ait permis la mise à disposition d’un nouvel outil capable de sauver la vie de milliers d’enfants chaque année. Nous sommes ravis de déployer ce vaccin historique dans le cadre de nos programmes et de travailler avec nos partenaires pour nous assurer qu’il est administré en parallèle d’autres mesures vitales. »
« Ces vaccins pourraient marquer un tournant décisif dans notre combat contre le paludisme », s’est félicitée Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « C’est un peu comme si nous faisions entrer notre meilleur joueur sur le terrain. Cette étape tant attendue, franchie sous la conduite des dirigeants africains, nous permet d’entrer dans une nouvelle ère en matière de vaccination et de lutte contre le paludisme, avec l’espoir de sauver la vie de centaines de milliers d’enfants chaque année. »
« Il s’agit d’une nouvelle avancée révolutionnaire pour les vaccins antipaludiques, qui apporte une lueur d’espoir alors que, dans le monde, tant d’enfants vulnérables traversent des heures sombres. La livraison de vaccins antipaludiques à de nouveaux pays d’Afrique offrira une protection vitale à des millions d’enfants exposés au risque de paludisme », se réjouit le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Mais nous ne devons pas nous arrêter là. Ensemble, nous devons trouver la volonté et les ressources nécessaires pour déployer largement la vaccination antipaludique, afin que tous les enfants puissent vivre plus longtemps et en meilleure santé ».
« C’est une avancée considérable dans le déploiement à grande échelle de la vaccination dans la région », a indiqué la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. « Le vaccin, qui protège les enfants contre les formes graves de la maladie, est un complément vital à l’ensemble des outils de prévention du paludisme dont nous disposons. Il va nous aider à enrayer la tendance à la hausse du nombre de cas et à réduire davantage le nombre de décès. » Citations du pays et des parties prenantes Le Ministre de la Santé, Benjamin Houknpatin, a indiqué : « La réception officielle des premières doses du vaccin contre le paludisme marque un coup d’accélérateur dans la lutte contre cette maladie, notamment pour réduire le taux de mortalité des enfants. Il encourage les populations, en particulier les parents, à faire vacciner leurs enfants contre le paludisme pour les protéger contre cette maladie mortelle. Le Ministre de la Santé a ajouté que l'introduction du vaccin contre le paludisme dans le PEV favorisera l'amélioration globale de la santé et du bien-être des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents.
Le Coordonnateur Résident des Systèmes des nations unies, Salvator Niyonzima a souligné l'importance cruciale de l’arrivée des vaccins au Bénin : « L'introduction du vaccin contre le paludisme dans le Programme élargi de vaccination (PEV) contribuera significativement à la réduction des cas graves et, surtout, des décès d'enfants liés au paludisme ». Il a particulièrement mis en avant l’importance de continuer à renforcer les programmes de lutte contre le paludisme, à susciter l’implication des communautés et à déployer d'autres outils de prévention, tels que les moustiquaires imprégnées d'insecticide de longue durée, afin de réduire efficacement le taux de mortalité et d'incidence du paludisme.
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À propos de GAVI, l’Alliance du Vaccin Gavi, l’Alliance du Vaccin est un partenariat public-privé qui aide à vacciner plus de la moitié des enfants de la planète contre certaines des maladies les plus meurtrières. Depuis sa création, Gavi a contribué à vacciner toute une génération, soit plus d’un milliard d’enfants. Gavi joue également un rôle essentiel dans l'amélioration de la sécurité sanitaire mondiale en soutenant les systèmes de santé, la riposte aux épidémies et les stocks mondiaux de vaccins. L'Alliance du vaccin rassemble les gouvernements, l'OMS, l'UNICEF, la Banque mondiale, l'industrie du vaccin, les agences techniques, la société civile, la Fondation Bill & Melinda Gates et divers autres partenaires. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.gavi.org et venez nous rejoindre sur Facebook et X (Twitter).
À propos de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) L'Organisation mondiale de la santé est l'autorité directrice et coordinatrice en matière de santé au sein du système des Nations Unies. Elle est chargée de diriger l’action sanitaire mondiale, de définir les programmes de recherche en santé, de fixer des normes et des critères, de présenter des options de politiques sanitaires fondées sur des données probantes, de fournir un soutien technique aux pays, de surveiller la situation sanitaire et évaluer les tendances en matière de santé publique. Pour plus d'informations sur l'OMS et ses activités au Bénin : https://www.afro.who.int/fr/countries/benin Suivez l’OMS sur les réseaux sociaux Facebook, X(Twitter), Youtube
À propos de l’UNICEF L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus inhospitaliers du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés. Dans plus de 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, chaque jour, afin de construire un monde meilleur pour tous. Pour obtenir plus d’informations sur l’UNICEF et son travail, veuillez consulter le site. https://www.unicef.org/benin/ Suivez l’UNICEF au Bénin sur Facebook, X(Twitter), Instagram et LinkedIn
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Communiqué de presse
11 décembre 2023
Nations Unies au Bénin : Des résultats du département du Zou passés en revue par l’Equipe pays à l’occasion du 78ème anniversaire
Dans la commune d’Abomey, le Coordonnateur Résident et les représentants des AFP, ont pu apprécier les impacts de deux projets des Nations Unies : le projet SWEDD Bénin dans le département du Zou avec un appui technique au fonctionnement du cadre de concertation dudit projet à la préfecture et le Projet d’appui à la reforme et à la modernisation de l’action publique (PARMAP).
Le projet SWEDD a pour objectif général d'améliorer l'autonomisation des femmes et des adolescentes, ainsi que leur accès à des services de santé reproductive, infantile et maternelle de qualité. Grâce à ce projet les Nations Unies ont soutenu l’accès universel aux informations et services de santé sexuelle et reproductive en accroissant la demande pour les produits et services de santé sexuelle et reproductive, maternelle néonatale, infantile et nutritionnelle (SRMNIN) et en favorisant le changement social et comportemental ainsi que l'autonomisation des femmes et des adolescentes. Environs 6104 jeunes filles du département du Zou ont reçu une formation d’autonomisation économique dans l’élevage, la production de champion, la réparation des GSM, etc.
En ce qui concerne la modernisation de l’administration publique, les Nations Unies ont appuyé le ministère du travail et de la fonction publique à travers le projet d’appui à la reforme et à la modernisation de l’action publique (PARMAP) dans la mise en place des centres communaux de service public. Ces centres permettent aux usagers d'accéder facilement aux services dématérialisés, d'améliorer la qualité des services publics aux usagers, de promouvoir l'équité dans la délivrance des services en réduisant le contact entre agents publics et usagers. Sur les 77 communes au Bénin 25 communes sont déjà équipées de centres communaux de service public. De janvier à juillet 2023 chaque centre a accueilli en moyenne plus de 600 usagers avec un taux de satisfaction de 75%.
Dans la commune de Bohicon, la délégation a été témoin de l’expérience du Modèle de soins optimisés pour la mère et le nouveau-né démarré dans la Zone sanitaire ZOBOZA (Zogbodomey, Bohicon, Zakpota) depuis 2018 dans les 35 Formations sanitaires avec le soutien financier des Fonds Français Muskoka.
Ainsi, les capacités de 119 agents ont été renforcés pour mieux prendre en charge les soins des nouveau-nés, et l’utilisation du bracelet Bempu. Ce qui a conduit à la réduction du nombre des décès liés au faible poids de naissance (FPN) et à l’amélioration des indicateurs.
Dans la commune de Djidja trois sites de projet mettent en valeur le travail des Nations Unies.
Grâce à la mini centrale de la localité de Ayiogbé à Djidja, les Nations Unies ont contribué au déploiement de trois (03) solutions durables obtenues à partir des énergies propres : l’éclairage publique et de système de pompage et production d'eau par électrification. Au moins 100 téléphones portables sont rechargés par l’énergie solaire au profit des populations locales par jour, au moins 200 écoliers, filles, femmes, ménages, par jour, ont accès à l’énergie solaire, les populations ont accès à l’eau potable avec un mécanisme de pompage solaire. A ceci, s’ajoute la création de diverses activités génératrices de revenus au profit des jeunes de la localité pour les rendre autonomes.
Toujours à Djidja, en vue de l’atteinte de la couverture sanitaire universelle, les Nations Unies œuvrent pour la réduction des inégalités d’accès aux soins aussi bien sur le plan géographique que financier à travers l’appui aux missions médicales chirurgicales dans les Centres Hospitaliers au profit des populations des milieux reculés. Ces missions permettent d'améliorer l’accès aux soins chirurgicaux de qualité pour les populations à faible revenu tout en renforçant le système de santé au niveau périphérique à travers l'amélioration du plateau technique des hôpitaux de zones sanitaires et la mise à disposition de personnel pour pallier l'insuffisance de ressources humaines qualifiées. A ce jour plus de 3548 personnes ont été pris en charge gratuitement pour des pathologies courantes telles que les hernies, les hydrocèles vaginales, les hémorroïdes, les fissures anales, les kystes sébacées, fibromes…
Dans cette même commune de Djidja, les Nations Unies appuient plusieurs organisations paysannes regroupées au sein de la Coopérative Communale des Producteurs de maïs ‘’CCPM Mihalodo’’. Dans le cadre des achats locaux de vivres auprès des petits producteurs pour le programme d’alimentation scolaire, la CCPM Mihalodo a fourni en trois ans 982 tonnes de maïs dont 100 tonnes en 2021, 256 tonnes en 2022 et 626 tonnes en 2023.
A chaque étape de la visite, le Coordonnateur Résident des Nations Unies, M. Salvator Niyonzima a rappelé les rôles joués par le gouvernement du Bénin, les Nations Unies, et l’ensemble des partenaires pour atteindre les divers résultats observés sur le terrain au profit des populations.
« Le Système des Nations Unies avec l’ensemble des partenaires vont continuer à œuvrer au bien-être des populations, nous n’allons laisser personne de côté et tout le monde sera pris en compte dans les questions de santé, d’éducation, d’autonomisation, d’accès à l’eau, d’énergie, d’agriculture, etc. Nous allons chaque fois œuvrer aux côtés du gouvernement et de tous les partenaires pour agir efficacement et partout. » a souligné M. Salvator Niyonzima.
La délégation des Nations Unies a également rencontré les diverses autorités locales notamment le préfet du département du Zou et les maires des communes d’Abomey, Bohicon et Djidja. Ils ont tous témoigné leurs gratitudes aux actions du Système des Nations Unies à travers les diverses agences et ont promis de toujours accompagner les actions de développement et de bien-être des administrés.
La visite du terrain a pris fin avec la conférence de presse qui a été organisée à Bohicon. La prochaine visite du terrain de l’Equipe pays est prévue au 1er trimestre de l’année 2024 dans les autres départements du Bénin.
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Communiqué de presse
27 septembre 2023
Remise d'asistance humanitaire
Une mission conjointe entre le Gouvernement du Bénin et le Système des Nations Unies (SNU) a fait don de divers kits et équipements répondant aux besoins immédiats des personnes réfugiées à Matéri et à Tanguiéta, dans le Nord-ouest du Bénin. D'une valeur estimée à 2 millions de dollars américains, cette assistance est le couronnement des efforts entrepris depuis juin de cette année par les Nations Unies pour soutenir les personnes déplacées par l’insécurité dans le département d’Atacora. Elle s’ajoute aux actions déjà en cours tant dans le domaine humanitaire que dans celui du développement.
Pour répondre aux besoins immédiats de 9.348 personnes réfugiées dans l’Atacora, des séances de remise de l’assistance humanitaire ont été organisée ce 22 septembre 2023 dans les communes de Matéri et Tanguiéta. Elles ont été co-présidées par M. Alassane Seïdou, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique (MISP) et M. Salvator Niyonzima, Coordonnateur Résident du SNU au Bénin. Elles ont également connu la participation de Mme le Préfet de l’Atacora, des maires de Matéri et de Tanguiéta, des Chefs d’agence du SNU et leurs équipes (la FAO, l’OMS, l’UNICEF, le PAM, l’UNFPA et le HCR) ainsi que des cadres du MISP.
L’assistance ainsi remise est composée de kits de dignité, d’équipements pour les Centres de Protection Sociale (CPS), de médicaments et matériels médicaux, de kits scolaires, d’articles ménagers essentiels et de trois tonnes d'engrais.
Pour le Coordonnateur Résident du SNU, cette assistance s’inscrit dans la mission humanitaire des Nations Unies. Elle représente un segment de l’appui global que les Nations Unies apportent au Bénin dans sa marche vers le développement durable. Comme prévu dans le Cadre de Coopération 2023-2026, le SNU est déjà actif dans les domaines tels que l'éducation, la santé, l’adaptation au changement climatique, la croissance économique inclusive, la gouvernance et la cohésion sociale.
M. Alassane Seïdou a exprimé sa gratitude envers le SNU pour ses actions humanitaires, soulignant l'importance de ces initiatives non seulement dans l’Atacora, mais également dans l’Alibori. Il a remercié le Système des Nations Unies pour sa mobilisation et pour cette assistance qui cible surtout les enfants, les femmes, notamment les femmes enceintes, et les personnes âgées. « Ces kits scolaire permettent d’assister de nombreux enfants au lendemain de la rentrée scolaire 2023-2024 », a précisé le Ministre.
Le porte-parole des bénéficiaires a encouragé le gouvernement du Bénin et les Nations Unies à poursuivre l’assistance humanitaire, évoquant le souhait du retour à la normalité et la reprise de leurs activités quotidiennes. « Nous remercions tous les partenaires qui ont accompagné le Gouvernement du Bénin et les Nations Unies pour cette assistance », a-t-il déclaré.
Une association de femmes réfugiées a démontré sa capacité de résilience et de créativité en se lançant dans la fabrication manuelle de serviettes hygiéniques réutilisables pour faciliter l’hygiène menstruelle.
Par cette action, les Nations Unies réaffirment leur présence auprès des populations vulnérables et leur engagement à collaborer avec le Gouvernement et les parties prenantes locales sur la voie du développement durable.
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Communiqué de presse
07 juin 2023
JME 2023: Communiqué de presse: Contre la pollution plastique, le système des Nations Unies au Bénin s’engage.
Au cours d’une conférence de presse, le Coordonnateur Résident, M. Salvator Niyonzima, a rappelé que la pollution plastique est devenue une menace sérieuse pour la santé des populations et de la planète. Il a ensuite décliné les activités marquant cette célébration au Bénin. Pour endiguer cette crise, il a appelé à l’action les responsables politiques et municipaux, les leaders communautaires et religieux, les entreprises et la population.
Pour M. Salvator Niyonzima, le fléau de la pollution plastique est une menace visible qui a des effets négatifs importants sur la santé environnementale, animale et humaine. « Le plastique contribue aux changements climatiques. Environ 98 % des produits en plastique sont fabriqués à partir de combustibles fossiles vierges et les plastiques sont à l’origine de plus de 3 % des émissions de gaz à effet de serre. (…) La pollution plastique est devenue un risque sanitaire planétaire.».
Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), chaque année, environ quatre millions de tonnes de déchets plastiques sont exportées par les pays à revenu élevé vers les pays à revenu faible ou intermédiaire, dont les infrastructures sont insuffisantes pour assurer une gestion écologiquement rationnelle des déchets.
Le Bénin a interdit l’usage des sachets plastiques depuis 2017, soutenant ainsi le passage à des emballages réutilisables selon la LOI N° 2017-39 DU 26 DECEMBRE 2OI7[1], portant interdiction de la production, de l’importation, de I ‘exploitation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l'utilisation de sachets en plastique non biodégradables en République du Bénin.
Après avoir salué l’engagement du Gouvernement à travers le Ministère du Cadre de Vie et des Transports, Chargé du Développement Durable contre le changement climatique et pour l’atteinte des objectifs de développement durable, le Coordonnateur Résident a déploré le fait que la consommation des produits plastiques à usage unique reste ancrée dans les habitudes.
« Oui, il est possible de mettre fin à la pollution plastique et pour y arriver, nous devons agir ensemble sur l’ensemble du cycle de vie du plastique afin de réduire son utilisation, de le réutiliser, de réinventer et de repenser notre rapport au plastique pour le bien des générations futures », a déclaré le Coordonnateur Résident aux médias.
C’est dans ce contexte que le Système des Nations Unies et ses partenaires ont décidé d’organiser du 03 au 10 juin 2023, une série d’activités. Il s’agit de :
Une campagne digitale sur les réseaux sociaux du 03 au 10 juin afin de sensibiliser et de relayer les diverses solutions pour combattre la pollution plastique. Avec l’implication de la société civile et des partenaires, des messages seront envoyés sur plusieurs plateformes pour rejoindre la campagne #CombattreLaPollutionPlastique.
Une campagne de sensibilisation et d’engagement communautaire dans le quartier Zongo de Cotonou. Cette campagne est prévue le samedi 10 juin à 7 heures par des séances de sensibilisation et de nettoyage de rues au quartier Zongo avec la participation active de la communauté. Cette sensibilisation qui connaîtra la présence des autorités politico-administratives, notamment le préfet du Littoral, le Maire de Cotonou, le Chef de l’arrondissement de Zongo, le Chef quartier, ainsi que des Chefs religieux et autres leaders communautaires, sera l’occasion d’engager ensemble avec la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS), les habitants dudit quartier à le maintenir propre. Des ambassadeurs de la propreté seront identifiés au sein de la communauté pour un suivi après la campagne. Le nettoyage à réaliser sera accompagné de la mise en place de quelques équipements de salubrité sur site et à disposition des ambassadeurs de la propreté.
Il est important de souligner que ces activités seront mises en œuvre avec l’appui des partenaires techniques du Système des Nations Unies au Bénin notamment l’ONG Sachet Heloué, l’ONG Terre à Terre….
[1] https://sgg.gouv.bj/doc/loi-2017-39/
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Communiqué de presse
11 mai 2023
Le Bénin et le Niger s’unissent pour le renforcement de la sécurité communautaire et la prévention des conflits transfrontaliers
En effet, la zone transfrontalière entre le Benin et le Niger est caractérisée par la coexistence de facteurs de fragilité endogènes – liés à sa situation périphérique avec pour conséquence une moins forte présence étatique et une plus faible accessibilité des opportunités – et exogènes. Pour la Coordonnatrice du système des Nations Unies au Niger, Mme Louise Aubin, cette situation de fragilité dans la zone frontalière « crée les conditions favorables à l’intensification des conflits et appelle à une réponse rapide et inclusive afin d’enrayer l’escalade de violence. »
Le projet transfrontalier vise à contribuer à la prévention et à la gestion des conflits autour de la frontière nigéro-béninoise, en assurant une collaboration transfrontalière entre les communautés (particulièrement les agriculteurs et éleveurs, les jeunes et les femmes), les services de l’Etat, les autorités locales, les leaders coutumiers et religieux et le secteur de la sécurité et en favorisant une gestion équitable des ressources naturelles qui permette aux populations d’accéder à des opportunités socio-économiques durables dans des secteurs porteurs.
Le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Bénin, M. Salvator Niyonzima a déclaré que les conflits menacent la paix, la stabilité mais aussi le développement. Il se réjouit de la réaction des gouvernements du Bénin et du Niger de faire face à ces problématiques et les félicite pour leur détermination à lutter efficacement contre.
La priorité fondamentale pour les Nations Unies est de sauver des vies, de préserver les acquis de développement, de transformer structurellement les économies et de construire de meilleures perspectives de développement pour la réalisation des objectifs de développement durable d’ici 2030.
D’une durée de deux ans, ce nouveau projet se propose de contribuer au renforcement de la sécurité des communautés et la prévention des conflits pour améliorer la cohésion sociale et développer des opportunités socio-économiques pour les populations vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes. Ainsi près de 2 250 bénéficiaires directs et 20 000 bénéficiaires indirects seront impactés par le projet, soit 40% de jeunes et 40% de femmes. Il sera mis en œuvre dans les communes de Malanville, Karimama, Kandi au Bénin et celles de Gaya, Tanda et Sambéra au Niger.
Le Directeur de Cabinet, Représentant le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique (MISP), M. Abasse Olossoumare a rappelé l’engagement et la volonté convergente des autorités du Bénin et du Niger à travailler ensemble pour leurs communautés au niveau des frontières avant d’appeler toutes les parties prenantes à une synergie d’action pour plus d’efficacité.
« J’invite les agences récipiendaires du Fonds pour la consolidation de la paix à asseoir une bonne collaboration avec toutes les parties prenantes. C'est en œuvrant de concert que vous parviendrez à renforcer la cohérence, l'homogénéité et l'impact de vos actions sur les communautés pour une stabilité à nos frontières. Le Bénin et le Niger sont prêts à vous accompagner pour la bonne réussite du projet », a précisé le Directeur du Cabinet du MISP.
Financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix (PBF), ce projet est le fruit d’un travail assidu des bureaux pays du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de l’'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ( FAO) du Benin et du Niger, en partenariat avec les gouvernements respectifs des deux pays. Ces deux agences bénéficiaires du financement sont chargées de la bonne mise en œuvre dudit projet dans les communes ciblées. Ce projet innovant du fait de sa nature transfrontalière est en droite ligne avec l’agenda pour la prévention du Secrétaire Général des Nations Unies qui vise à contribuer à l’établissement d’une paix durable à travers le monde.
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